Je préfère également qu'on gagne notre place sur le pré, mais si des clubs sont "recalés" (je ne porte pas de jugement sur le fond), il n'y aurait aucune raison de ne pas accepter d'être repêché dans la mesure où le club estime avoir les moyens matériels et sportifs de bien figurer en Pro D2. Pourquoi serions-nous ceux qui refuseraient de bénéficier du règlement ? On ne demande rien, acceptant la relégation découlant de notre classement et respectant le club de Lille qui a enfin gagné son accession. Il n'y aurait donc rien de honteux à bénéficier d'un repêchage. Après tout, et malgré les cinq dernières saisons, on sait tout aussi bien que Dax, qu'il est plus difficile d'accrocher une des deux places de FED1 permettant de remonter en ProD2 que d'espérer s'y maintenir. Pour moi, la seule question qui vaille est celle du retard à l'allumage qu'on aurait avec les éventuelles recrues supplémentaires du niveau nécessaire et que nous permettraient la manne des droits TV. Même si le plan B est prêt et les joueurs repérés, il resterait à les intégrer, ce qui prendra du temps. Cependant on a vu l'an passé des équipes en grande difficulté en début de saison gagner leur maintien sur la fin, notamment avec des renforts judicieux. Mais de toutes façons, la question ne se posera pas car l'USD est bien sûr prête à relever cet éventuel défi et ne devrait pas être confrontée à autant de bâtons dans les roues. Un commentaire sur le fond. On écrit beaucoup sur les refus de la DNACG, de la FFR et désormais du CNOSF de promouvoir Lille. On évoque moins l'accord donné par la LNR lors de la conciliation. Comme je ne connais pas le dossier en profondeur, je ne peux que constater que le fait que ces avis ne soient pas tous identiques indique que les "arguments" opposés à la montée du LMR ne sont pas indiscutables, sinon la chose serait entendue. Et comme il a été souvent écrit que ce qui est opposé à Lille a été (parfois très largement) accordé à d'autres, je ne peux m'empêcher de penser que les opinions sur le sujet reflètent peu ou prou la "subjectivité régionale" de la plupart des membres des instances dirigeantes du rugby. Je n'oublie pas la rapidité et la facilité avec lesquelles les deux clubs basques ont pu obtenir l'autorisation de rebondir après l'échec de leur tentative de fusion. Et même si les Dacquois restent modérés en attente du verdict final ("je suis soulagé", a déclaré le Président après l'avis du CNOSF), ce n'est pas les tacler que de constater qu'ils ne manquent pas d'influence du fait du glorieux passé de leur club. Et que cela aide visiblement à la prise de décisions favorables.