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3° mi-temps

Le déplacement géographique du rugby

#1

Le rugby a-t-il été, est il, doit il être l’apanage du sud ouest ?

Longtemps on a entendu autour des stades dans certains média dire d’un ton péremptoire « Le rug(b)y c’est le sud ouest », une façon de dire que ce sport n’à pas droit de cité ailleurs et pourtant, il est bien arrivé en France par le nord du pays ce drôle de ballon. Après il est vrai qu’il s’est plus épanoui  au soleil, peut être moins concurrencé par le ballon rond ou d’autres pratiques, convenons en.

Peut-on penser que cette situation de presque monopole à fini par le desservir dans cette belle région, une époque en or avec beaucoup (trop) de clubs, des joueurs à la pelle qui restaient fidèles si ce n’est à un club au moins à ses voisins proches, un fonctionnement local pas très onéreux qui convenait  à tous.

Pendant ce temps là, au nord, quelques uns tentaient tant bien que mal de perdurer ou de se lancer dans l’aventure, mais quand on part de rien ou de pas grand-chose, c’est un peu plus compliqué, il fallait intéresser les mairies, trouver des équipements, des fonds attirer des joueurs ou entraineurs de qualité pour faire progresser les siens et çà prenait du temps, la passion et l’engagement, la diversification des financements, finirent par payer et quelques clubs arrivèrent à se faire une place dans le monde de l’ovalie. La difficulté pour atteindre leur but les a t’ils rendu plus solides?

Ceux du sud ouest n’ont-ils pas pris la mesure de la « menace» pour s’inspirer des méthodes de ceux là ? Ce sont ils reposé trop longtemps sur leurs acquis ? Difficile à dire, mais le fait est que le rugby s’expatrie de plus en plus, bonne chose, mauvaise chose, chacun aura sa vision,  de là à dire que c’est uniquement le fait d’un complot visant à « tuer » les uns en favorisants sciemment les autres, il y à un pas, que dis-je un fossé que certains aujourd’hui n’hésitent pas à franchir en occultant les aspects qui pourraient les mettre en cause.

#2

Excellente question mais qu'il faut affiner : parles-tu du rugby de clocher ou du rugby-spectacle qui sont aussi proches l'un de l' autre que la côte de boeuf et le steack de tofu ?

http://www.rcngalbum.com/saison2223.html

 

#3

Ce n'est qu'une reflexion que je tenais à partager, comme un bon fromage, pour l'affinage, aux cavistes de s'en charger, tant qu'il existe des passerelles entre "rugby spectacle" et "rugby champêtre", les deux sont concernés.

#4

Ravachol a écrit :

Excellente question mais qu'il faut affiner : parles-tu du rugby de clocher ou du rugby-spectacle qui sont aussi proches l'un de l' autre que la côte de boeuf et le steack de tofu ?

keske c'est dégueulasse le tofu pouwaaaaaa!!!!!!!

"SAVOIR SE CONTENTER DE CE QUE L'ON A:C'EST ETRE RICHE"
....LAO TSEU....père fondateur du Taoïsme

"L'Homme qui murmurait à l'oreille des pottok

#5

Bon, alors, commençons par le rugby-spectacle : oui, le rugby-spectacle peut s'installer partout, y compris sur la lune, il suffit simplement que l' entrepreneur de spectacle ait, financièrement, les reins solides.

Un seul exemple, Dubaï qui, depuis longtemps, propose un des tournois mondiaux à VII les plus cotés.

Un autre exemple, la Roumanie : quand Ceaucescu a décidé de faire briller son pays par le sport il a créé un championnat militaire qui s' apparentait à un championnat pro et son équipe nationale a fait souffrir les plus grands dont régulièrement la France. Exit Ceaucescu, exit le rugby de haut niveau en roumanie.

Le problème du rugby-spectacle c'est que l' entreprise de spectacle dure économiquement dans le temps, et ça ce n'est pas gagné, d'autant que nombre de ces entrepreneurs de spectable pensent fonctionner aux frais du contribuable, ce qui conduit très rapidement a dépôt de bilan et liquidation, Strasbourg, Lille, Marseille, j'en passe et des pires.

Donc, oui, le rugby-spectacle peut s'implanter partout, perdurer est un tout autre problème.

http://www.rcngalbum.com/saison2223.html

 

#6

Sauf avec des franchises qui peuvent se déplacer au gré des partenariats publics ou privés locaux. 

#7

Jean-Luc a écrit :

Sauf avec des franchises qui peuvent se déplacer au gré des partenariats publics ou privés locaux. 

Nous sommes d' accord, mais la franchise implique que tout le système soit reconstruit.

En utilisant la baguette magique Cardona pour hisser Rouen en pro la LNR a-t-elle déjà une ligue fermée franchisée pour objectif, c'est une question que je me suis posée.

http://www.rcngalbum.com/saison2223.html

 

#8

Le rugby spectacle est devenu professionnel. 

Ceci induit que pour survivre il faut remplir 2 cas de figures.:

1°) le mécène qui pourvoit aux deficits .

Cette solution n'est pas pérennes car elle ne survit pas au mécène qui parfois se lasse d'eponger avant de disparaître lui meme.

2°) L'echelle economique

Si votre club ne se situe pas dans un bassin economique ou de multiple sponsors/partenaires peuvent apporter un financement suffisant + une population capable de remplir le stade a prix non bradés,  alors vous disparaissez. 

Il faut aussi ajouter la notion de concurrence avec le foot, le basket, le hand etc....

Si l'agglo fait moins de 200000 hab, vous pouvez jouer si pas de concurence(La Rochelle, Brive, Castres etc...), sinon plus compliqué meme si vous etes au dessus de 200000(Nantes, Lille, Marseille, Strasbourg) surtout si la region n'est pas de culture rugby.

Pour le rugby des champs, il est intéressant de voir que sur le bords des terrains en Bretagne, lors des match de jeunes,  on entends  pas que du Breton mais un peu tous les accents du Sud et meme du Britannique !

Cet apport d'expertise (et de passion) nous aide.

Ce phénomène doit exister en Normandie et haut de France,  peut etre moins dans l'est.

Le problème pour faire évoluer le niveau des jeunes est le manque de densité .peu d'equipes et peu de joueurs par equipe(voir nombre de licencies dans les comités...

Donc glissement vers le nord, mais lent.

 

 

Au début,  les bretons n'avaient pas de ballon, ils jouaient avec des petits menhirs. Évidemment ils jouaient à la main. Y en a qui ont essayé de jouer au pieds, ils ont eu des problèmes.

#9

Ravachol a écrit :
Jean-Luc a écrit :

Sauf avec des franchises qui peuvent se déplacer au gré des partenariats publics ou privés locaux. 

Nous sommes d' accord, mais la franchise implique que tout le système soit reconstruit.

En utilisant la baguette magique Cardona pour hisser Rouen en pro la LNR a-t-elle déjà une ligue fermée franchisée pour objectif, c'est une question que je me suis posée.

Dans franchise,il y a franchise..??.. et quand ca draine autant de pognon,ca me gene quelque part aux entournures...!! 

Le rugby de clocher c'est donc pour mouiller le maillot pour le dit clocher et donc ceux qui habitent autour,le maillot,les juenes qui ont grandit dans le coin ou ceux qui y sont venus enrichir

Rien ne vaut le rugby en F3-Retour aux clochers des villages et des valeurs du maillot,les vraies.....

#10

Ravachol a écrit :
Jean-Luc a écrit :

Sauf avec des franchises qui peuvent se déplacer au gré des partenariats publics ou privés locaux. 

Nous sommes d' accord, mais la franchise implique que tout le système soit reconstruit.

En utilisant la baguette magique Cardona pour hisser Rouen en pro la LNR a-t-elle déjà une ligue fermée franchisée pour objectif, c'est une question que je me suis posée.

Effectivement, le système devra être entièrement repensé  en cas de mise en route des franchises. Cela implique une remise à plat pour tout le monde, y compris les pensionnaires de longue comme Toulouse et Clermont. Mais cela veut dire aussi que n'importe qui pourra intégrer le dit système sans passer par la case accession sportive. 

Finalement, le championnat qui s'est le plus rapproché d'un tel système n'est pas celui de la LNR, top14 / proD2, mais plutôt l'ex poule élite de F1.

Sur un autre sujet, j'avais déjà évoqué l'opportunité des franchises "chapeautées" par la ligue. Ligue qui reste le seul employeur des joueurs, et les met à disposition des franchises pour une ou plusieurs saisons. Elle garde ainsi le contrôle des joueurs et en dispose pour les joutes internationales. Quant, aux franchises, elles jouent 40 matchs par an, y compris pendant les doublons. Ça permet un volume suffisant pour assumer le modèle éco sport spectacle et de délocaliser pour certaines le lieu des rencontres à domicile. Les 12 autres semaines sont dévolues aux vacances et à la préparation.

Pour faire lien avec le sujet, un tel système de franchises est plus favorable au maillage équilibré du rugby de haut niveau. En éliminant le facteur risque engendré par les accessions / relégations sportives, on fidélise plus aisément les partenaires du projet. 

Si de telles dynamiques parviennent à émerger un peu partout, alors les clubs de territoires dits difficiles, où le rugby reste trop confidentiel, pourront s'appuyer sur ces vitrines et attirer quelques gamins dans leurs structures.

Quant aux clubs actuels, ils continueront d'évoluer dans des championnats fédéraux via leur structure associative et continueront d'assurer la formation. Et rien ne les empêche d'ailleurs de mettre des billes dans la franchise locale pour essayer d'en tirer des bénéfices ! L'avantage, c'est qu'il n'y aura pas besoin de polémiquer sur une fusion impensable entre Bayonne et Biarritz ou entre Mont-de-Marsan et Dax. Ils continueront bien à s'étriper sur le près !

Enfin, je soupçonne les administrateurs de ce site de fausse modestie car si le Sud-Ouest est effectivement dense en clubs, l'Est de la France, autour du Lyonnais, ne l'est pas beaucoup moins !

#11

Si le système de granchises devait se mettre en place, je re commande chaudement un systeme type NBA qui demontre année après année sa performance. 

Equilibre financier avec un VRAI salary cap, equilibre sportif avec les drafts qui permettent l'intégration de jeunes tous ans, equilibre territoriaux avec des equipes de "youth leagues" qui permettent de faire jouer des joueurs en difficulté .

Ce système permet de renouveler les equipes dominantes ( pas comme au foot), des echanges de joueurs qui ne mettent pas les budgets en péril et permettent des championnats plus serrés. 

Mais il y a eu des echecs dans des villes ou il y avait trop de concurence( foot, soccer, baseball).

Au début,  les bretons n'avaient pas de ballon, ils jouaient avec des petits menhirs. Évidemment ils jouaient à la main. Y en a qui ont essayé de jouer au pieds, ils ont eu des problèmes.

#12

R2D256 a écrit :

Le rugby spectacle est devenu professionnel. 

Ceci induit que pour survivre il faut remplir 2 cas de figures.:

1°) le mécène qui pourvoit aux deficits .

Cette solution n'est pas pérennes car elle ne survit pas au mécène qui parfois se lasse d'eponger avant de disparaître lui meme.

2°) L'echelle economique

Si votre club ne se situe pas dans un bassin economique ou de multiple sponsors/partenaires peuvent apporter un financement suffisant + une population capable de remplir le stade a prix non bradés,  alors vous disparaissez. 

Il faut aussi ajouter la notion de concurrence avec le foot, le basket, le hand etc....

Si l'agglo fait moins de 200000 hab, vous pouvez jouer si pas de concurence(La Rochelle, Brive, Castres etc...), sinon plus compliqué meme si vous etes au dessus de 200000(Nantes, Lille, Marseille, Strasbourg) surtout si la region n'est pas de culture rugby.

Pour le rugby des champs, il est intéressant de voir que sur le bords des terrains en Bretagne, lors des match de jeunes,  on entends  pas que du Breton mais un peu tous les accents du Sud et meme du Britannique !

Cet apport d'expertise (et de passion) nous aide.

Ce phénomène doit exister en Normandie et haut de France,  peut etre moins dans l'est.

Le problème pour faire évoluer le niveau des jeunes est le manque de densité .peu d'equipes et peu de joueurs par equipe(voir nombre de licencies dans les comités...

Donc glissement vers le nord, mais lent.

 

 

Le nombre de licenciers dans le Nord n'a rien à envier aux comité du Sud. Le rugby y est implanté depuis de nombreuses années.

Le problème est l'accès au haut niveau (des jeunes notamment) et il n'y a pas suffisamment de moyens à ce niveau.

 

#13

Barack a écrit :
R2D256 a écrit :

Le rugby spectacle est devenu professionnel. 

Ceci induit que pour survivre il faut remplir 2 cas de figures.:

1°) le mécène qui pourvoit aux deficits .

Cette solution n'est pas pérennes car elle ne survit pas au mécène qui parfois se lasse d'eponger avant de disparaître lui meme.

2°) L'echelle economique

Si votre club ne se situe pas dans un bassin economique ou de multiple sponsors/partenaires peuvent apporter un financement suffisant + une population capable de remplir le stade a prix non bradés,  alors vous disparaissez. 

Il faut aussi ajouter la notion de concurrence avec le foot, le basket, le hand etc....

Si l'agglo fait moins de 200000 hab, vous pouvez jouer si pas de concurence(La Rochelle, Brive, Castres etc...), sinon plus compliqué meme si vous etes au dessus de 200000(Nantes, Lille, Marseille, Strasbourg) surtout si la region n'est pas de culture rugby.

Pour le rugby des champs, il est intéressant de voir que sur le bords des terrains en Bretagne, lors des match de jeunes,  on entends  pas que du Breton mais un peu tous les accents du Sud et meme du Britannique !

Cet apport d'expertise (et de passion) nous aide.

Ce phénomène doit exister en Normandie et haut de France,  peut etre moins dans l'est.

Le problème pour faire évoluer le niveau des jeunes est le manque de densité .peu d'equipes et peu de joueurs par equipe(voir nombre de licencies dans les comités...

Donc glissement vers le nord, mais lent.

 

 

Le nombre de licenciers dans le Nord n'a rien à envier aux comité du Sud. Le rugby y est implanté depuis de nombreuses années.

Le problème est l'accès au haut niveau (des jeunes notamment) et il n'y a pas suffisamment de moyens à ce niveau.

 

Ici en Akitaine il y a un club par village et dans les villes certaines en ont 2,3,4,5

"SAVOIR SE CONTENTER DE CE QUE L'ON A:C'EST ETRE RICHE"
....LAO TSEU....père fondateur du Taoïsme

"L'Homme qui murmurait à l'oreille des pottok

#14

papajoxet a écrit :
Barack a écrit :
R2D256 a écrit :

Le rugby spectacle est devenu professionnel. 

Ceci induit que pour survivre il faut remplir 2 cas de figures.:

1°) le mécène qui pourvoit aux deficits .

Cette solution n'est pas pérennes car elle ne survit pas au mécène qui parfois se lasse d'eponger avant de disparaître lui meme.

2°) L'echelle economique

Si votre club ne se situe pas dans un bassin economique ou de multiple sponsors/partenaires peuvent apporter un financement suffisant + une population capable de remplir le stade a prix non bradés,  alors vous disparaissez. 

Il faut aussi ajouter la notion de concurrence avec le foot, le basket, le hand etc....

Si l'agglo fait moins de 200000 hab, vous pouvez jouer si pas de concurence(La Rochelle, Brive, Castres etc...), sinon plus compliqué meme si vous etes au dessus de 200000(Nantes, Lille, Marseille, Strasbourg) surtout si la region n'est pas de culture rugby.

Pour le rugby des champs, il est intéressant de voir que sur le bords des terrains en Bretagne, lors des match de jeunes,  on entends  pas que du Breton mais un peu tous les accents du Sud et meme du Britannique !

Cet apport d'expertise (et de passion) nous aide.

Ce phénomène doit exister en Normandie et haut de France,  peut etre moins dans l'est.

Le problème pour faire évoluer le niveau des jeunes est le manque de densité .peu d'equipes et peu de joueurs par equipe(voir nombre de licencies dans les comités...

Donc glissement vers le nord, mais lent.

 

 

Le nombre de licenciers dans le Nord n'a rien à envier aux comité du Sud. Le rugby y est implanté depuis de nombreuses années.

Le problème est l'accès au haut niveau (des jeunes notamment) et il n'y a pas suffisamment de moyens à ce niveau.

 

Ici en Akitaine il y a un club par village et dans les villes certaines en ont 2,3,4,5

Le nombre de licenciés en IDF est aussi conséquent que dans d'autres comités et

peut être et je dis bien peut être que le Rugby champêtre est "mort" avec le Rugby champagnelaugh et

cela nous fera gagner la Coupe du Monde grâce au nouveau territoire rugbystique

 

Dernière modification par delcaro (29/05/2019 21:25:24)

Un jour j'irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien.

Pierre Desproges

3° mi-temps