olivier a écrit :

Armand v. a écrit :

L'IVG c'était une excellente idée pour éviter à des gamins pas désirés de devoir mener une vie de chien mais elle aurait dû être accompagnée de la stérilisation d'office pour éviter que ça ne devienne une habitude pour les irresponsables.

T'as quand même un petit côté facho par moment qui est bien étrange. Je rejoins Bernard, c'est trop facile de généraliser. Chaque problème est différent, et sur ce sujet, je suis très bien placé pour en parler, mais je ne préfère pas m'étendre, parce que ça ne servira à rien.

Je pense que compte tenu des efforts faits sur les centres de planning familial, sur l'éducation sexuelle, sur les campagnes de contraception, la pilule du lendemain, etc, si la population française avait voulu se responsabiliser elle l'aurait fait. Mais certain(e)s se foutront toujours de tout et compteront sur la collectivité pour régler leurs problèmes, sinon il n'y aurait pas 2 ou 300.000 IVG par an. Et je n'accepte effectivement pas qu'au nom du risque de la sacro-sainte exception on ne fasse jamais rien de contraignant et ce quelque soit le domaine vers lequel on se tourne et cette démission collective explique sans doute en partie l'atonie actuelle du pays car il n'y a rien de plus démoralisant que de voir les je m'enfoutistes faire la loi. On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs mais quand il n'y a plus rien à bouffer ce n'est pas mieux...

Claude a écrit :

En te lisant je me dis que comme bisounours tu n'es pas mal : un monde parfait où tout le monde est responsable Sinon si j'ai bien compris ce que tu n'acceptes pas c'est que le coût de l'IVG soit pris en charge par la collectivité. Soit mais il faudrait alors dresser une liste de toutes les irresponsabilités à cesser de financer.

Tu parles de nos politiques?

Pour moi l'IVG est un progrès indéniable et si l'on résonne en termes purement économiques la collectivité n'est pas perdante. Ce qui me gène c'est effectivement la non responsabilisation d'une certaine catégorie de parents qui procréent et qui font supporter à la collectivité le résultat de cette procréation. Les gosses sont des victimes car ils n'ont rien demandé, et les contribuables des financeurs solidaires sans l'avoir demandé non plus.

Faudrait accorder les violons de l'infamie... Keskicoute cher, le remboursement de l'IVG ou les allocs aux familles nombreuses ? C'est l'un ou l'autre, pas les deux, comme le beurre et l'argent du beurre. Moi, (pour rester dans le ton) je préfère l'IVG, çà nous évite tout plein de futurs voyous et des tas de chômeurs prévisibles piske les familles nombreuses, ce sont surtout les familles d'immigrés !

normandsavoie a écrit :

Pour moi l'IVG est un progrès indéniable et si l'on résonne en termes purement économiques la collectivité n'est pas perdante. Ce qui me gène c'est effectivement la non responsabilisation d'une certaine catégorie de parents qui procréent et qui font supporter à la collectivité le résultat de cette procréation. Les gosses sont des victimes car ils n'ont rien demandé, et les contribuables des financeurs solidaires sans l'avoir demandé non plus.

Ce que tu écris fait bien plus que me déranger mais permet de de continuer l'échange. Je ne sais à quelle catégorie de parents tu fais allusion. Des gosses victimes de leurs parents il y en a plein. Victimes de manières différentes, dans tous les milieux. Mon tout premier poste d'enseignant m'a conduit dans un IMP pour enseigner à des élèves malentendants. Degré de surdité variable et raison variable : séquelle de maladie, hérédité... Une des élèves avait des parents malentendants et parmi ses frères et soeurs certains étaient entendants et d'autre pas. Famille nombreuse. Chaque naissance était une "loterie" de ce point de vue de la surdité. Cet IMP disposait de moyens considérables : orthophonistes, internat, éducateurs, piscine, gymnase, locaux ergonomiques. Moyens financés par les contribuables contre ou avec leur gré. On peut me dire que c'est un cas particulier, une exception. Je pense plutôt que ça illustre l'idée que la société se doit de supporter cela. Je refuse de me considérer avant tout comme un contribuable. Parce qu'effectivement il y a toujours à dire sur la manière dont est utilisée sa contribution selon ses idées, ses valeurs, ses croyances. Je ne crois pas que les irresponsables soient de plus en plus nombreux. Ce que je crois, c'est qu'il est de plus en plus difficile de refuser d'être un produit marchand. En se considérant avant tout comme un contribuable, ne donne-t-on pas du grain à moudre à cette idée ?

Vous ne voulez pas crier un peu moins fort?

TINOU54 a écrit :

Claude a écrit :

Allez après Roger on aura beau voir et on change de sexe pour un petit clin d'oeil à Mme Veil 40 ans après. Pour sa volonté de fédérer, à tenter de dépasser les clivages. Dommage que son exemple ait été peu suivi.

OUI JUSTEMENT, SIMONE DE BEAUVOIR, VOUS EN PENSEZ QUOI ? PERSONNELLEMENT, AUTANT J'AI TRACE LE SIEUR SARTRE, AUTANT JE N'AI VEILLE SUR LA SIMONE. (JE DIS VEILLE POUR UN CLIN D’ŒIL A CLAUDE, VOUS L'AUREZ COMPRIS)

Non ! A nos âges on ne comprend plus rien, c'est mademoiselle Lelongbec qui l'a dit