Ben moi je le trouve bien l'article d'Olivier en tous cas pour ceux qui le connaissent un peu il est fidèle à lui-même ce qui est plutôt une qualité.
Si on prend le temps de le lire et de le comprendre on peut convenir assez aisément qu'il n'y a pas de prise de position sur pro ou anti. Le propos se situe ailleurs, un peu de provoc destinée à faire réfléchir sans être d'accord forcément. Et déplorer un certain climat.
En ce qui me concerne je ne suis toujours pas vacciné sans bien comprendre pourquoi. Mais je ne doute pas qu'on me mette la pression à tous les niveaux une fois la pause estivale terminée.
Depuis le début je fais tout comme il faut et continue. Vivant dans une bulle agréable je n'ai fait que très très peu de voyages pas bien loin depuis 18 mois. Que ce soit professionnellement ou publiquement je tente de gérer avec un certain sens des responsabilités et de bon sens (c'est facile ici sans doute) : les changements de braquet permanent de l'EN et de l'Etat l'imposant. On finit par ne plus ce demander ce qui est prescrit, on agit au mieux.
Ma vieille maman vaccinée sort de quinze jours chez moi où ses frères et soeurs à peine plus jeunes ont fait des passages prolongés : tout le monde respire encore.
Les choses devraient être simples : tant que je n'aurai pas mon pass je me plierai évidemment aux directives : ma dernière sortie à la piscine découverte date d'une semaine idem pour le musée et la médiathèque. Quant au restaurant ce sera mardi. Heureusement après je pourrai toujours aller au centre commercial. Ouf : l'essentiel est sauf.
Ce que je suis m'a fait craindre longtemps d'être rattrapé par le VIH avec en filigrane des questions existensielles du style comment l'annoncer, comment le cacher ? que je n'ai pas eu à affronter.
Et aujourd'hui partout où je vais (je ne fréquente aucun réseau social heureusement) il n'y a que cette question à la bouche : vacciné ou pas ? Faut-il s'emmerder à répondre...
Je n'aime pas les persones qui nous gouvernent comme cela m'est rarement arrivé : incapables d'assumer leurs manquements et erreurs d'anticipation leurs responsabilités dans la situation de l'hôpital public et qui ne sont pas trop inquiétées de nous envoyer au casse-pipe tant professionnellement que municipalement et qui viennent aujourd'hui donner la leçon. Le tout sur fond d'élection où il s'agit avant tout d'etre réélu.
Que chacun assume ses choix.
Pendant que nous nous étripons la caravane passe.
Belle soirée
Il fait presque beau et la terrasse, son fauteuil et son rosier magnifique, me tend les bras...