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Attention : retrouvez les sujets de vos équipes préférées dans le forum clubs.
Nous allons faire évoluer les forums jusqu'au mois de septembre afin de les rendre plus interactifs.
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Bravo les massicois, franchement vous le méritez, en espérant que vous ne subirez pas le sort des promus et que vous arriverez à vous stabiliser en pro D2. Bonne route et revenez nous voir à l'occasion sur RF.
maul2b a écrit :Le CSBJ est au moins aussi formateur et dans ce cas on dit quoi!!!!!!
Massy est un club formateur de l"ecole de rugby aux seniors alors que certains clubs ce disent formateur en formant des jeunes a partir de juniors qu'il debauche dans les clubs voisins.bravo à Massy et bonne chance en pro d2.
Dernière modification par l'Annecien (04/06/2012 08:23:21)
Bonjour Olivier, Comme me le disait un collègue Lillois à la mi temps du match: "que ce soit vous ou nous, disons le plus dur commencera dès lundi matin......" Il est clair que l'objectif, visiblement difficile à atteindre, sera de stabiliser notre position en Pro D2. Mais, cela, nous le verrons assez rapidement en étant toujours derrière eux...
olivier a écrit :Bravo les massicois, franchement vous le méritez, en espérant que vous ne subirez pas le sort des promus et que vous arriverez à vous stabiliser en pro D2. Bonne route et revenez nous voir à l'occasion sur RF.
BRAVO A VOUS ET BONNE ROUTE EN PRO D2, je suis très heureux pour vous. comme ça vous pourrez garder vos jeunes qui seront motivés de jouer à haut niveau, et moins attirés par les sirènes du sud. je vous souhaite le trophée.
On est très heureux pour nos deux anciens Nazairien MOLITIKA et HIKILA (il ne sera pas revenu du Japon pour rien !). Bravo à Massy !
who done the test from massy?:)
pas facile de dire ce que je ressens aujourd'hui mais quel bonheur hier.Les larmes de joie ont succede aux larmes de tristesse de l'an dernier.Je renouvele mes remerciements a toute la famille massicoise qui pemet a Flo de vivre pleinement sa passion depuis maintenant 4 ans a Massy( meme si je ne me souviens plus trop a combien de personnes j'ai dit merci hier soir), et si le plus dur reste a faire aujourd'hui savourons le moment present en esperant que nous irons chercher la cerise sur le gateau le 17 juin . un grand MERCI encore et pour tout les lillois(en particulier papaclem) j'espere que vous pourrez vivre la meme chose que nous l'an prochain.
Dernière modification par papabuche (04/06/2012 10:30:55)
S'il y a un club qui mérite amplement l'accession en pro D2 c'est bien Massy. Sans doute le meilleur club formateur de France. BRAVO Chapeau aussi à Lille qui malgré toutes les misères faites par la FFR il y a deux ans a quand même réussi a aller jusque là parce que tout le monde a retroussé les manches. Pour eux ce n'est que partie remise. Deux équipes pour lesquelles j'ai le plus profond estime.
Dernière modification par Romulus (04/06/2012 09:55:44)
[size=24]On est en D2, on est en D2... on est, on est, on est en D2[/size]
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...a dream come true...
On sait que ce qui est devant nous est encore plus dur.
Mais quel grand moment de bonheur !
@ Michel A. un grand bravo pour l'interview sur france 3 IdF, vue ce matin et j'y ajoute cette citation d'Oscar Wilde :
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Eh ben voilà, c’est fait et bien fêté. J’émerge doucement des brumes de cette nuit de 3ème mi-temps, je viens de lire les messages sur le site et la presse du jour. Il fallait soit avoir la capacité d’enchaîner courte nuit et journée de travail, soit être homme de bien peu de foi et ne pas poser son lundi de peur de ruminer toute la journée une atroce désillusion sportive… Que c’est beau un lundi d'été pluvieux avec de si belles étoiles au fond de nos yeux.
Alors à penser à la journée d’hier, les premiers mots qui me viennent, Sergio21 les a écrit avant moi : « Avant toute chose, je tiens à féliciter, certainement de la part de tous les massicois présents au stade, l'attitude des supporters Lillois! Quelle leçon d'humanisme! On s'est croisé, le regard inquiet alternativement selon l'évolution du score, on s'est sérré virilement lorsque l'un voyait que cela devenait trop dur pour l'autre, pour "l'adversaire " du jour, et,enfin, on a pu s'embrasser à la fin, lorsque la sentence fut tombée et que nos larmes de joie se sont mélées à leurs larmes de tristesse!
Chapeau!! quand l'intelligence fait ami avec l'humilité et le sens aigu de "l'humain"........ ca donne les Supporters Lillois! ». Pour ceux qui croiraient qu’il ne s’agit que de messages polis ou politiquement corrects envers les supporters d’un très valeureux adversaire, eh bien allez voir jouer les Lillois la saison prochaine et vous comprendrez. Leur capacité à porter leur équipe pendant 80 minutes, le message du Diablo au micro en fin de match, la solidarité sur le terrain entre supporters et joueurs essayant de retrouver leur souffle et leurs esprits après un final asphyxiant, les bières échangées lors de l’après match, la découverte des hommes avec lesquels on s’écrit ces messages et se balance ces vannes toute l’année sans se connaître encore et avec lesquels on serait bien resté quelques heures de plus. Merci Bruno1 pour ton humour pétillant, bonne route La Cantine pour ton après-rugby, chaleureuses salutations à ceux qui sont resté à Lille pour fêter les Mamans ! RV dans deux ans en Pro D2 si tout se passe bien pour nos 2 clubs jusque-là.
Bon sur le match que dire ? No guts no glory (pas de tripes pas de gloire) ce sont bizarrement des mots anglais (probablement à cause des arabesques de Scarbrough sur son fulgurant essai de la 60ème) qui me viennent à l’esprit en repensant à ce suspens insupportable, du même calibre que lors des trois autres confrontations de la saison entre ces deux belles équipes. Un match qui s’est gagné sur l’envie, sur une rage accumulée pendant 12 mois de frustration depuis une certaine 93ème minute enfin exorcisée, sur l'expérience tirée de cette défaite. Le staff affirme que c’est le pire match de la saison pour les bleu et noir. Et pourtant c’est celui qui nous a envoyés tutoyer les anges vers quatre heure et demie. On avait beau se dire que la victoire après ces deux années était du ressort de la justice, tout le monde sait bien qu’en matière de sport, et surtout du nôtre, cela n’existe pas, les rebonds du ballon sont bien trop capricieux pour cela. Mais quel partie pour les supporters, quel scénario hitchcokien ! Le capitaine emblématique qui sort, la bouche en vrac après seulement 5 minutes ; la figure de proue de la première ligne qui s’échappe sur 40 mètres pour planter un essai décisif et qui se claque pratiquement au moment d’aplatir, finissant poussé en touche à un mètre de la ligne ; les deux cartons récoltés qui font jouer face à une équipe lilloise en pleine révolte à 13 contre 15. Et donc ce final de feu, porté par une première ligne avec deux piliers qui, pour la première fois de la saison ont fait leurs 80 minutes sans remplacement. De ceux du début des années 1970 que je regardais quand j’étais gamin, à ceux qui au milieu des années 80 ont perdu un match d’accession en groupe B, jusqu’à ceux qui étaient de l’aventure périgourdine, avec tout ce que nous étions comme anciens joueurs de première ligne massicois à pousser dans les tribunes, c’est sûr qu’on ne pouvait que finir en beauté cette série époustouflante de mêlées avant que Moli ne s’arrache pour nous libérer. Combien de fois on en a rêvé, depuis qu’on ne joue plus, de ce moment de jouissance unique que représente l’impression de pousser contre un mur jusqu’à ce qu’on parvienne à le fissurer et à faire s’ouvrir parfois… les portes du paradis ? :8
Restera dans l’histoire de cette équipe victorieuse le débat réitéré depuis 2 saisons sur le fait de savoir s’il faut prendre les points au pied quand ils se présentent. C’était vrai hélas pour le match aller contre Périgueux. Ce fut faux au retour puisque c’est le 2ème essai joué rapidement à la main qui avait débouché sur un retournement de situation. Ce fut faux également dimanche dernier à Lille, mais il s’agissait d’un bras cassé. Et, cerise sur le gâteau, c’est ce qui a permis hier dans les dernières minutes d’avoir le cœur de jouer le tout pour le tout dans cette série interminable de mêlées qui aura fait baculer le match. Ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées… 8) Et donc voilà, c’est bel et bien fini, nos cris de joie ont fait vibrer tout Massy du grand ensemble au quartier de Villaine. Fini d’être hantés par les images de ces milliers de supporters périgourdins, les bras levés à hurler leur joie en voyant une pénalité passer leur donnant une victoire à laquelle ils ne croyaient plus depuis plusieurs minutes. Désormais, ce sont les souvenirs de nos larmes de bonheur
, toutes générations confondues, qui vont nous bercer après nos dimanches de rugby.
Massicois4life l’a écrit il y a quelques jours pour nous tous : « on ne trouve pas les mots pour dire combien on aime ce club ». Oui j’ai adoré retrouver dimanche une dizaine de copains du temps de l’école primaire qui avait poussé fin des années 60 dans un quartier qui n’avait ni âme ni histoire, quand le prédécesseur du grand Gazon, l’estimé Jacques Chagnaud, est venu me faire découvrir un sport à l’école, alors que je ne connaisais même pas le mot « rugby ». J’ai adoré pouvoir communier hier soir avec tant de dirigeants de l’époque, qui nous ont accompagné tout au long de notre vie. J’ai adoré pouvoir chambrer Roro une fois de plus, notre mégère préférée et dévouée, elle la première femme à avoir été présidente d’un club de rugby dans le pays. J’ai adoré retrouver le talonneur du club idole de mon enfance, Chardos, monté pour l’occasion de son midi d’adoption. J’ai adoré revoir pour la première fois un coéquipier de l’équipe junior perdu de vue fois depuis 25 ans. Et que dire de la première réapparition depuis son « exil » professionnel à La Réunion de Steve, qui a également fait le grand voyage uniquement pour assister à ce match de son ancienne équipe… On sait bien à Massy qu’on n’a pas le privilège de ces liens affectifs inter-générationnels qui forgent les grandes amitiés de notre sport pour lequel la transmission est si importante. Mais il fallait voir les sourires féminins s’épanouir dans les tribunes lorsqu’avant le match les gamins ont déployé la plus belle banderole de la journée pour souhaiter « bonne fête à toutes les Mamans ». J’ai eu l’occasion hier soir de faire connaissance avec les parents de quelques joueurs arrivés cette année à Massy. Il fallait voir leurs yeux briller du bonheur de ce que vivent ici leurs rejetons. Et ce n’est pas qu’affaire de victoire et de temps de jeu. Comme l’écrit superbement Guillaume Cyprien – dont la prose témoigne qu’il a su saisir ce qui fait la richesse de l’esprit massicois - dans son article du jour du Midol : « Ce qu’ils ont fait là est l’ode véritable au rugby phantasmatique des valeurs familiales. Quel promu s’est déjà hissé dans la division du Pro D2 en présentant un taux de 60% de types formés au club ? Aucun. L’affaire est unique (…) ». Oui, c’est certain qu’on est fier à Massy de notre école de rugby ; fier de la chance et des opportunités qu’elle a procuré à une vingtaine de joueurs devenus professionnels ; fier des dizaines d'internationaux donnés aux équipes de plus ou moins jeunes ; fier des générations de joueurs qui ont pu grandir en goûtant aux joies de l’Ovalie ; fier de compter dans notre équipe autant de joueurs issus du sérail ; fier de la qualité des éducateurs de notre EDR ; fier de savoir adopter si facilement de nouveaux membres de la famille, qu’ils proviennent des contrées orageuses du sud ]:D ou de pays plus lointains. La réussite du modèle de développement massicois c’est aussi la greffe réussie sur des racines saines et pas seulement la production d’origine contrôlée. C'est le succès de l'implantation d'un Viktor enraciné à Massy depuis désormais près de 10 ans, la gestion d'équipe qui n'appartient qu'à lui d'un Jeff Dubois biberonné de tradition familiale remplie de valeur humaine et de formation qui en font un meneur d'hommes hors du commun. Et si les efforts admirables de dirigeants bénévoles, nous permettent d’avoir un budget qui devrait autoriser nos espoirs en l’avenir, il est notoire qu’il n’y a pas de mercenaires à Massy, nos moyens ne le permettraient d’ailleurs pas. Pas non plus, comme l’a écrit un critique sûrement jaloux, de club pompant les finances communales qui le tiendraient à bout de bras. Le maire parle dans le Midol d’une subvention de 400.000 euros l’an prochain, soit 40.000 de plus que cette saison, ce qui représentera environ 10% du budget du RCME…
Bon et bien maintenant qu’on l’a voulu et qu’ils l’ont fait, on sait bien que ce qui nous attend est difficile. Mais quel bonheur de pouvoir le croquer l’an prochain à pleines dents… On n'a pas fini de danser le tango de Massy-Palaiseau.
[size=24]ALLEZ MASSY !!!! ALLEZ MASSY !!!! ALLEZ MASSY !!!![/size]
chapeau bas l'ami.... relire tous ces commentaires me redonne des frissons, déjà ressentis hier...
Massy-pas les autres... a écrit :Eh ben voilà, c’est fait et bien fêté. J’émerge doucement des brumes de cette nuit de 3ème mi-temps, je viens de lire les messages sur le site et la presse du jour. Il fallait soit avoir la capacité d’enchaîner courte nuit et journée de travail, soit être homme de bien peu de foi et ne pas poser son lundi de peur de ruminer toute la journée une atroce désillusion sportive… Que c’est beau un lundi d'été pluvieux avec de si belles étoiles au fond de nos yeux.
Alors à penser à la journée d’hier, les premiers mots qui me viennent, Sergio21 les a écrit avant moi : « Avant toute chose, je tiens à féliciter, certainement de la part de tous les massicois présents au stade, l'attitude des supporters Lillois! Quelle leçon d'humanisme! On s'est croisé, le regard inquiet alternativement selon l'évolution du score, on s'est sérré virilement lorsque l'un voyait que cela devenait trop dur pour l'autre, pour "l'adversaire " du jour, et,enfin, on a pu s'embrasser à la fin, lorsque la sentence fut tombée et que nos larmes de joie se sont mélées à leurs larmes de tristesse! Chapeau!! quand l'intelligence fait ami avec l'humilité et le sens aigu de "l'humain"........ ca donne les Supporters Lillois! ». Pour ceux qui croiraient qu’il ne s’agit que de messages polis ou politiquement corrects envers les supporters d’un très valeureux adversaire, eh bien allez voir jouer les Lillois la saison prochaine et vous comprendrez. Leur capacité à porter leur équipe pendant 80 minutes, le message du Diablo au micro en fin de match, la solidarité sur le terrain entre supporters et joueurs essayant de retrouver leur souffle et leurs esprits après un final asphyxiant, les bières échangées lors de l’après match, la découverte des hommes avec lesquels on s’écrit ces messages et se balance ces vannes toute l’année sans se connaître encore et avec lesquels on serait bien resté quelques heures de plus. Merci Bruno1 pour ton humour pétillant, bonne route La Cantine pour ton après-rugby, chaleureuses salutations à ceux qui sont resté à Lille pour fêter les Mamans ! RV dans deux ans en Pro D2 si tout se passe bien pour nos 2 clubs jusque-là. Bon sur le match que dire ? No guts no glory (pas de tripes pas de gloire) ce sont bizarrement des mots anglais (probablement à cause des arabesques de Scarbrough sur son fulgurant essai de la 60ème) qui me viennent à l’esprit en repensant à ce suspens insupportable, du même calibre que lors des trois autres confrontations de la saison entre ces deux belles équipes. Un match qui s’est gagné sur l’envie, sur une rage accumulée pendant 12 mois de frustration depuis une certaine 93ème minute enfin exorcisée, sur l'expérience tirée de cette défaite. Le staff affirme que c’est le pire match de la saison pour les bleu et noir. Et pourtant c’est celui qui nous a envoyés tutoyer les anges vers quatre heure et demie. On avait beau se dire que la victoire après ces deux années était du ressort de la justice, tout le monde sait bien qu’en matière de sport, et surtout du nôtre, cela n’existe pas, les rebonds du ballon sont bien trop capricieux pour cela. Mais quel partie pour les supporters, quel scénario hitchcokien ! Le capitaine emblématique qui sort, la bouche en vrac après seulement 5 minutes ; la figure de proue de la première ligne qui s’échappe sur 40 mètres pour planter un essai décisif et qui se claque pratiquement au moment d’aplatir, finissant poussé en touche à un mètre de la ligne ; les deux cartons récoltés qui font jouer face à une équipe lilloise en pleine révolte à 13 contre 15. Et donc ce final de feu, porté par une première ligne avec deux piliers qui, pour la première fois de la saison ont fait leurs 80 minutes sans remplacement. De ceux du début des années 1970 que je regardais quand j’étais gamin, à ceux qui au milieu des années 80 ont perdu un match d’accession en groupe B, jusqu’à ceux qui étaient de l’aventure périgourdine, avec tout ce que nous étions comme anciens joueurs de première ligne massicois à pousser dans les tribunes, c’est sûr qu’on ne pouvait que finir en beauté cette série époustouflante de mêlées avant que Moli ne s’arrache pour nous libérer. Combien de fois on en a rêvé, depuis qu’on ne joue plus, de ce moment de jouissance unique que représente l’impression de pousser contre un mur jusqu’à ce qu’on parvienne à le fissurer et à faire s’ouvrir parfois… les portes du paradis ? :8 Restera dans l’histoire de cette équipe victorieuse le débat réitéré depuis 2 saisons sur le fait de savoir s’il faut prendre les points au pied quand ils se présentent. C’était vrai hélas pour le match aller contre Périgueux. Ce fut faux au retour puisque c’est le 2ème essai joué rapidement à la main qui avait débouché sur un retournement de situation. Ce fut faux également dimanche dernier à Lille, mais il s’agissait d’un bras cassé. Et, cerise sur le gâteau, c’est ce qui a permis hier dans les dernières minutes d’avoir le cœur de jouer le tout pour le tout dans cette série interminable de mêlées qui aura fait baculer le match. Ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées… 8) Et donc voilà, c’est bel et bien fini, nos cris de joie ont fait vibrer tout Massy du grand ensemble au quartier de Villaine. Fini d’être hantés par les images de ces milliers de supporters périgourdins, les bras levés à hurler leur joie en voyant une pénalité passer leur donnant une victoire à laquelle ils ne croyaient plus depuis plusieurs minutes. Désormais, ce sont les souvenirs de nos larmes de bonheur
, toutes générations confondues, qui vont nous bercer après nos dimanches de rugby. Massicois4life l’a écrit il y a quelques jours pour nous tous : « on ne trouve pas les mots pour dire combien on aime ce club ». Oui j’ai adoré retrouver dimanche une dizaine de copains du temps de l’école primaire qui avait poussé fin des années 60 dans un quartier qui n’avait ni âme ni histoire, quand le prédécesseur du grand Gazon, l’estimé Jacques Chagnaud, est venu me faire découvrir un sport à l’école, alors que je ne connaisais même pas le mot « rugby ». J’ai adoré pouvoir communier hier soir avec tant de dirigeants de l’époque, qui nous ont accompagné tout au long de notre vie. J’ai adoré pouvoir chambrer Roro une fois de plus, notre mégère préférée et dévouée, elle la première femme à avoir été présidente d’un club de rugby dans le pays. J’ai adoré retrouver le talonneur du club idole de mon enfance, Chardos, monté pour l’occasion de son midi d’adoption. J’ai adoré revoir pour la première fois un coéquipier de l’équipe junior perdu de vue fois depuis 25 ans. Et que dire de la première réapparition depuis son « exil » professionnel à La Réunion de Steve, qui a également fait le grand voyage uniquement pour assister à ce match de son ancienne équipe… On sait bien à Massy qu’on n’a pas le privilège de ces liens affectifs inter-générationnels qui forgent les grandes amitiés de notre sport pour lequel la transmission est si importante. Mais il fallait voir les sourires féminins s’épanouir dans les tribunes lorsqu’avant le match les gamins ont déployé la plus belle banderole de la journée pour souhaiter « bonne fête à toutes les Mamans ». J’ai eu l’occasion hier soir de faire connaissance avec les parents de quelques joueurs arrivés cette année à Massy. Il fallait voir leurs yeux briller du bonheur de ce que vivent ici leurs rejetons. Et ce n’est pas qu’affaire de victoire et de temps de jeu. Comme l’écrit superbement Guillaume Cyprien – dont la prose témoigne qu’il a su saisir ce qui fait la richesse de l’esprit massicois - dans son article du jour du Midol : « Ce qu’ils ont fait là est l’ode véritable au rugby phantasmatique des valeurs familiales. Quel promu s’est déjà hissé dans la division du Pro D2 en présentant un taux de 60% de types formés au club ? Aucun. L’affaire est unique (…) ». Oui, c’est certain qu’on est fier à Massy de notre école de rugby ; fier de la chance et des opportunités qu’elle a procuré à une vingtaine de joueurs devenus professionnels ; fier des dizaines d'internationaux donnés aux équipes de plus ou moins jeunes ; fier des générations de joueurs qui ont pu grandir en goûtant aux joies de l’Ovalie ; fier de compter dans notre équipe autant de joueurs issus du sérail ; fier de la qualité des éducateurs de notre EDR ; fier de savoir adopter si facilement de nouveaux membres de la famille, qu’ils proviennent des contrées orageuses du sud ]:D ou de pays plus lointains. La réussite du modèle de développement massicois c’est aussi la greffe réussie sur des racines saines et pas seulement la production d’origine contrôlée. C'est le succès de l'implantation d'un Viktor enraciné à Massy depuis désormais près de 10 ans, la gestion d'équipe qui n'appartient qu'à lui d'un Jeff Dubois biberonné de tradition familiale remplie de valeur humaine et de formation qui en font un meneur d'hommes hors du commun. Et si les efforts admirables de dirigeants bénévoles, nous permettent d’avoir un budget qui devrait autoriser nos espoirs en l’avenir, il est notoire qu’il n’y a pas de mercenaires à Massy, nos moyens ne le permettraient d’ailleurs pas. Pas non plus, comme l’a écrit un critique sûrement jaloux, de club pompant les finances communales qui le tiendraient à bout de bras. Le maire parle dans le Midol d’une subvention de 400.000 euros l’an prochain, soit 40.000 de plus que cette saison, ce qui représentera environ 10% du budget du RCME… Bon et bien maintenant qu’on l’a voulu et qu’ils l’ont fait, on sait bien que ce qui nous attend est difficile. Mais quel bonheur de pouvoir le croquer l’an prochain à pleines dents… On n'a pas fini de danser le tango de Massy-Palaiseau.
[size=24]ALLEZ MASSY !!!! ALLEZ MASSY !!!! ALLEZ MASSY !!!![/size]
Que dire de plus après le lyrisme de Massy-pas les autres ....!!!! Si quand même , une petite histoire !!!!!!!!!! Moi , je suis tout nouveau sur le forum , depuis cette saison seulement , et lors de l'inscription j'ai comme tout un chacun hérité d'un mot de passe impossible à mémoriser Je l'ai donc transformé et choisi " titre 2012" ET BIEN MAINTENANT !!!! [size=24] POURQUOI PAS LE TITRE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/size]
+1000 content de pouvoir mettre un visage sur celui qui ecrit cette magnifique prose
merci à vous pour votre si chaleureux accueil ,quel vrai public, quel beau stade un écrin de verdure dans ce monde de béton c'est magique une ambiance telle, que l'on n'entendait m^me pas les avions décoller.un stade de taille humaine avec des vrais gens dedans.protéger le, défendez le corps et âmes que les valeurs de l'ovalie qui y règnent ne succombent pas aux valeurs du monde pro et de ceux qui l'entourent..... alors voilà c'est fait vous avez empêché les diables rouges d'aller gouter les flammes de l'enfer. ]:D et nous vous souhaitons tous le bonheur du monde avec des scènes comme on a pu en gouter hier. désolé de nous êtres sauvé si vite, on aurait aussi bien aimé gagner la troisième mi temps...