Communiqué de ovale ensemble
Communiqué :
Au lieu de réduire le train de vie de sa direction générale, la FFR préfère supprimer l’essence même du rugby amateur : les phases finales
Au prétexte de crise sanitaire, la FFR compte mettre fin aux phases finales des championnat amateurs. Les phases finales représentent ce moment que, quel que soit leur niveau, les joueurs et les joueuses de rugby attendent pour consacrer le travail d’une ou de plusieurs années, de l'école de rugby aux séniors. Le championnat est ce qui fédère des communautés de femmes et d'hommes, joueurs, dirigeants, bénévoles, partenaires dans des villages, des villes, des cités et ce qui donne tout son sens à un club amateur. Au lieu d’accompagner les clubs et de faire des propositions ou des concessions pour conserver ces phases finales, la FFR fait le choix de les annuler. Bien évidemment, sous couvert de déficits que nous n'avons eu de cesse de pointer, et contre lesquels aucun effort sérieux n'a été entrepris depuis 4 ans, la FFR, dépassée par une situation qu'elle ne maîtrise plus, nous renvoie au nécessaire besoin d’économies.
Ces économies ne pourraient-elles pas être faites en réduisant le train de vie de la FFR? L'augmentation inexplicable du salaire de Serge Simon et de quelques élus, l'augmentation du salaire des directeurs de la FFR montrent en tous cas que ce n'est pas cette logique que la FFR compte suivre. Et que c'est le rugby amateur qui doit payer l'addition.
Fidèle à son engagement, Ovale Ensemble propose une alternative permettant de maintenir les championnats de France, si bien sûr la situation sanitaire le permet et que la reprise s’opère comme espérée:
• En réaménageant les calendriers, il est clairement possible d’organiser des phases finales et cela pour tous les championnats (jeunes, féminines, séniors),
• En organisant des journées festives lors des phases finales, il serait ainsi possible de mobiliser un large tissu de spectateurs et de partenaires, du plus petit village aux plus grandes villes.
Ceci permettrait à la fois de renouer avec ces moments de convivialités qui sont l’essence même de notre rugby amateur.
Ceci permettrait aussi de promouvoir notre sport à un public plus large et de sensibiliser et d'attirer de nouveaux licenciés.
Ceci permettrait enfin aux clubs de générer des revenus immédiats.
Développer le rugby amateur, ce n'est pas augmenter encore plus la masse salariale de la FFR, c'est soutenir ce qui fait l'essence de notre sport et de notre art de vivre.