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3° mi-temps

Petite joie et inquiétude aussi

#1

Ma petiote de 10 ans a été repérée par le Lyon Basket Féminin(LFB). Elle sera donc suivie toute la saison et devra "subir" 4 entrainements par semaine (2 en poussines et 2 en benjamines) + 2 matches par week-end si le calendrier le permet et si sa mère et moi acceptons bien sur. Nous la trouvons bien jeune et craignons une démobilisation au niveau scolaire. Elle nous dit pouvoir concilier les 2 et se sent prête. J'ai connu le haut niveau mais n'avais jamais été confronté à un tel rythme d'entrainement à son âge. Qu'en pensez-vous ? Avez vous de jeunes enfants qui sont passés par ce cap ? S'en sont ils bien sortis ? Tous les conseils sont les bienvenus, j'avoue que nous sommes un peu inquiets, ne voulant pas décevoir notre fille si nous refusons et ne voulant pas la voir privilégier le basket à l'école si nous acceptons.

pire que les B, les C

#2

Et bien, puisque tu sollicites l'avis des forumistes, voici le mien. Dix ans, c'est bien jeune pour penser uniquement compétition, à cet âge l'on doit penser jeu, plaisir, rigolade, nous sommes dans une époque dans laquelle on ne laisse plus le temps aux enfants de grandir, de murir, il faut qu'ils soient bons de suite sans se préoccuper de l'avenir. De plus à 10 ans la croissance est loin d'être achevée, attention pour plus tard, bien de petits prodiges sont restés au stade de l'espoir pour avoir été sacrifié sur l'autel de l'ego des adultes. Et puis, si ta petite est douée et si elle continue tranquillement dans son club actuel avec un rythme normal, ne t'inquiètes pas elle percera le moment venue. Ce n'est que mon avis et c'est toi le père. hmm smile

Dernière modification par astalavista (20/09/2012 08:23:54)

"N'espère rien de l'homme s'il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité"
Antoine de Saint Exupéry

#3

Je suis passé par là avec ma fille en patinage sur glace.A 8 ans elle avait entrainement tous les matins de 7h00 à 8h00...8h30 école.Elle avait la patate,c'était plus épuisant pour moi d'etre obligé de la mener à la patinoire.A 17 ans elle avait son Bac avec mention sans avoir redoublé,à 22 elle avait son DESS audit/control de gestion,à 30 ans DAF dans un hopital,31 ans un gamin normal avec 2membres sup , 2 memnbres inf .Le sport doit se pratiker avec le plaisir et permet de se forger le caractère.

"SAVOIR SE CONTENTER DE CE QUE L'ON A:C'EST ETRE RICHE"
....LAO TSEU....père fondateur du Taoïsme

"L'Homme qui murmurait à l'oreille des pottok

#4

papajoxet a écrit :

Je suis passé par là avec ma fille en patinage sur glace.A 8 ans elle avait entrainement tous les matins de 7h00 à 8h00...8h30 école.Elle avait la patate,c'était plus épuisant pour moi d'etre obligé de la mener à la patinoire.A 17 ans elle avait son Bac avec mention sans avoir redoublé,à 22 elle avait son DESS audit/control de gestion,à 30 ans DAF dans un hopital,31 ans un gamin normal avec 2membres sup , 2 memnbres inf .Le sport doit se pratiker avec le plaisir et permet de se forger le caractère.

Kom le grand-père, il a un problème aux membres inférieurs?

Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru

#5

ça existe le surclassement chez les jeunes à la balle au panier ?

#6

Ravachol a écrit :

Vous l' avez mise sur les rails et lui avez mis l' eau à la bouche. Maintenant, c' est fait, c' est fait. Si ça lui plaît, vous ne pouvez pas lui casser la baraque. Simplement vous ne devez pas la pousser si elle est hésitante. Et rien ne vous empêche de revoir le problème chaque année en fonction des résultats, scolaires, des résultats sportifs et de sa santé.

Ekzat Armand....j'aurais un jeune enfant maintenant,je preferai le ou la savoir à l'entrainement que devant l'ordi ou ayefone à se balancer des konerie à longueur de journée. J'ai toujours consideré que le sport était l'école de la vie,et c'est encore + vrai maintenant que le milieu familiale et éducatif kapitulent!!!

"SAVOIR SE CONTENTER DE CE QUE L'ON A:C'EST ETRE RICHE"
....LAO TSEU....père fondateur du Taoïsme

"L'Homme qui murmurait à l'oreille des pottok

#7

CJ's back a écrit :

Ma petiote de 10 ans a été repérée par le Lyon Basket Féminin(LFB). Elle sera donc suivie toute la saison et devra "subir" 4 entrainements par semaine (2 en poussines et 2 en benjamines) + 2 matches par week-end si le calendrier le permet et si sa mère et moi acceptons bien sur. Nous la trouvons bien jeune et craignons une démobilisation au niveau scolaire. Elle nous dit pouvoir concilier les 2 et se sent prête. J'ai connu le haut niveau mais n'avais jamais été confronté à un tel rythme d'entrainement à son âge. Qu'en pensez-vous ? Avez vous de jeunes enfants qui sont passés par ce cap ? S'en sont ils bien sortis ? Tous les conseils sont les bienvenus, j'avoue que nous sommes un peu inquiets, ne voulant pas décevoir notre fille si nous refusons et ne voulant pas la voir privilégier le basket à l'école si nous acceptons.

Ils s'en sont très bien sortis ! Tout est dit, "elle se sent prête", donc elle l'est. Elle assumera cette responsabilité, lourde, conséquente, garante aussi de sa réelle motivation tant au niveau scolaire que sportif, mais dépendante surtout de la confiance que vous lui accorderez. Ce qui n'empêchera nullement d'en garder le contrôle et de réajuster éventuellement les choses . Il ne faut plus opposer le sport et l'école : c'est une erreur de nos générations d'avoir trop souvent rechercher l'échec de l'un dans le soi-disant excès de l'autre. Laissons nos enfants grandir dans "leur réalité" et se réaliser eux-mêmes par leur parcours et leurs propres expériences ; on a jeté les bases de leur éducation, à eux de construire le reste. C'est le meilleur moyen de ne pas les étouffer tout en les assurant de notre amour et de notre confiance.

Kimbé raid pa moli

#8

Laisse la faire si c'est une passion pour elle et puis vous êtes là les parents pour l'accompagner et justement l'aider à contrôler tout ça.... école et sport. C'est une expérience qu'elle ne vivra peut-être plus jamais alors aidez la à réaliser ce voeu....

Comme l'amour est aveugle, il est important de toucher.....
Les hommes c'est comme les avions, c'est la queue qui les dirige....

#9

Tant qu'elle le fait avec plaisir c'est bon !

Guilhem, vous êtes pwèts ? c'est quand vouvoulez !

#10

Salut mon grand, Mes 4 garçons ont tous fait ça, plus ou moins tôt, avec la gonfle ovale. On ne peut pas les priver de leur passion surtout quand c'est nous même qui leur avons filer. C'est que du bonus pour leur petite tête. Par contre, il faut être extrèmement prudent avec le physique. L'entrainement frequent et/ou intensif dans les sports ou leur petites articulations toutes molles doivent taper le sol n'est recommandé qu'à un certain stade de croissance. Ceci est très bien maitrisé par les club ovaliens que nous avons pratiqué avec mes garçons. 10 ans c'est jeune. Vérifie bien que les entrainements dans leur design intègre bien la preservation de leur croissance normale. C'est probablement le cas si le club est structuré médicalement dans son staff. Et yalah!

Si quelqu'un nous cherche, dites leurs qu'on a été jeté du vaste Univers.

#11

CJ's back a écrit :

Ma petiote de 10 ans a été repérée par le Lyon Basket Féminin(LFB). Elle sera donc suivie toute la saison et devra "subir" 4 entrainements par semaine (2 en poussines et 2 en benjamines) + 2 matches par week-end si le calendrier le permet et si sa mère et moi acceptons bien sur. Nous la trouvons bien jeune et craignons une démobilisation au niveau scolaire. Elle nous dit pouvoir concilier les 2 et se sent prête. J'ai connu le haut niveau mais n'avais jamais été confronté à un tel rythme d'entrainement à son âge. Qu'en pensez-vous ? Avez vous de jeunes enfants qui sont passés par ce cap ? S'en sont ils bien sortis ? Tous les conseils sont les bienvenus, j'avoue que nous sommes un peu inquiets, ne voulant pas décevoir notre fille si nous refusons et ne voulant pas la voir privilégier le basket à l'école si nous acceptons.

Bonsoir, Juste une expèrience perso....Mon fils de 15 ans. Mon fils a commencé le foot en club à 6 ans (Personne n'est parfait!); I y a 3 ans il a voulu se lancer dans l'athlé (1 an en club), puis la natation ( 2 ans)... Tout çà en faisant du cyclisme en club pendant 5 ans ( les dimanches matins si il n'avait pas de déplacements l'après-midi). Cette année il a repris le foot et à Paques tendinite rotulienne + problème de croissance + trop de sport...Résultats: 1 an sans aucun sport même au lycée, à part la natation. Autrement il est rentré en seconde et tout va bien.

#12

CJ's back a écrit :

Ma petiote de 10 ans a été repérée par le Lyon Basket Féminin(LFB). Elle sera donc suivie toute la saison et devra "subir" 4 entrainements par semaine (2 en poussines et 2 en benjamines) + 2 matches par week-end si le calendrier le permet et si sa mère et moi acceptons bien sur. Nous la trouvons bien jeune et craignons une démobilisation au niveau scolaire. Elle nous dit pouvoir concilier les 2 et se sent prête. J'ai connu le haut niveau mais n'avais jamais été confronté à un tel rythme d'entrainement à son âge. Qu'en pensez-vous ? Avez vous de jeunes enfants qui sont passés par ce cap ? S'en sont ils bien sortis ? Tous les conseils sont les bienvenus, j'avoue que nous sommes un peu inquiets, ne voulant pas décevoir notre fille si nous refusons et ne voulant pas la voir privilégier le basket à l'école si nous acceptons.

Le problème, c'est que vous focalisez trop sur la réussite scolaire. C'est quoi la réussite scolaire ? aller jusqu'au bac sans redoubler, faire de hautes études ? Et si tes filles ne veulent pas ? Si elles veulent passer u CAP coiffure avec l'idée de monter leur cabinet plus tard ? Bref, c'est une chance pour elle, c'est peut être un rêve au bout, mais c'est en tout cas une expérience unique. J'ai vécu ça dans la musique et je n'ai pas eu le soutien espéré. Moralité, j'ai pêté u câble à 30 ans pour me rendre compte que jusqu'à cet âge je n'étais pas heureux. Alors, soutien ta fille, et si elle devient mauvaise à l'école, c'est pas la faute du basket.

#13

olivier a écrit :
CJ's back a écrit :

Ma petiote de 10 ans a été repérée par le Lyon Basket Féminin(LFB). Elle sera donc suivie toute la saison et devra "subir" 4 entrainements par semaine (2 en poussines et 2 en benjamines) + 2 matches par week-end si le calendrier le permet et si sa mère et moi acceptons bien sur. Nous la trouvons bien jeune et craignons une démobilisation au niveau scolaire. Elle nous dit pouvoir concilier les 2 et se sent prête. J'ai connu le haut niveau mais n'avais jamais été confronté à un tel rythme d'entrainement à son âge. Qu'en pensez-vous ? Avez vous de jeunes enfants qui sont passés par ce cap ? S'en sont ils bien sortis ? Tous les conseils sont les bienvenus, j'avoue que nous sommes un peu inquiets, ne voulant pas décevoir notre fille si nous refusons et ne voulant pas la voir privilégier le basket à l'école si nous acceptons.

Le problème, c'est que vous focalisez trop sur la réussite scolaire. C'est quoi la réussite scolaire ? aller jusqu'au bac sans redoubler, faire de hautes études ? Et si tes filles ne veulent pas ? Si elles veulent passer u CAP coiffure avec l'idée de monter leur cabinet plus tard ? Bref, c'est une chance pour elle, c'est peut être un rêve au bout, mais c'est en tout cas une expérience unique. J'ai vécu ça dans la musique et je n'ai pas eu le soutien espéré. Moralité, j'ai pêté u câble à 30 ans pour me rendre compte que jusqu'à cet âge je n'étais pas heureux. Alors, soutien ta fille, et si elle devient mauvaise à l'école, c'est pas la faute du basket.

Je ne focalisais npas sur les etudes,mais l'exemple de ma fille est signifikatif que l'on peut mener Sport et études de front ,voila ce que je voulais dire. Pour Joxet ce fut différent et toujours sans focaliser sur les études,lui, a géré différemment,taloneur en F2 a 17 ans,Bac a 20 ans,licence d'histoire en 4 ans ,toujours ruby F2/F1 ,puis études d'infirmier en 4ans.Il vient d'voir son diplome à 31 ans,il s'éclate dans sa vie,il ne peut plus jouer mais est entraineur en honneur et arbitre fédérale.Une vie de branleur avec 4 redoublement ,mais un bon petit djob à la sortie.C'est koi 4 ans de perdu dans une vie?

"SAVOIR SE CONTENTER DE CE QUE L'ON A:C'EST ETRE RICHE"
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