tout championnat structuré doit se faire sur un mode pyramidal ! Ainsi, je pense que la 1° division devrait etre à 16 clubs ( retour au Top 16 ), la 2° division à 32 clubs ( en 2 poules de 16 ) ( soit l'essentiel de la Pro D2 actuelle et les 1/8 de finalistes de la Féd 1) la 3° division à 64 clubs ( en 8 poules de 8 puis 2° phase en 4 poules de 4 ) La 4° division en 128 clubs

et Périgueux ?

rhone69 a écrit :

Je n invente rien,un club qui n a pas un gros budget,doit rester en fed1 ou fed 2.Regardez st Sulpice sur lèze!Ils continuent de se faire plaisir en fed2,alors qu en fed 1 ils se serait endetté jusqu au coup ou se serait trainé.Tyrosse avec son budget et ses infrastructures ne peut pas aller plus haut,il faut être réaliste!St étienne a fait une grosse erreur en montant en pro d2.Il le paye aujourd hui,Perigueux aussi.C est injuste mais c est la triste réalité.

Autant ton constat n'est probablement pas discutable lorsqu'il porte sur des clubs situés dans des bassins économiques restreints (St sulpice sur lèze, Tyrosse ...), autant les cas de Sainté et de Périgueux sont différents. Je ne connais pas celui de Périgueux mais avec ses 30 000 habitants (et 100 000 pour l'agglo) c'est surement un bassin économique permettant à un club de F1 ou même de ProD2 d'exister. pour Sainté que je connais mieux : c'est une ville de 170 000 h et une agglo (en conurbation) de 400 000. Donc, la montée en ProD2 n'est pas une erreur du point de vue économique. Ce n'est pas un problème de structure du club non plus: le club s'est doté d'une Sasp en F2 (2008-2009). Les problèmes économiques du Case sont la conjonction de 3 facteurs externes: Une hostilité affichée de la Mairie de Sainté, qui dirige aussi l'agglo, se traduisant,sous le prétexte de ne pas vouloir favoriser le développement d'un nouveau sport professionnel dans la ville : par un gel de la subvention depuis son accession au pouvoir local au niveau F2 (130 000 €) contre une moyenne de 350 000 € pour l'ensemble des clubs de F1 (stat DNACG 2011/12) par une mise à disposition a minima de ressources communales: aucune facilités muscu; à peine en gymnases (les terrains sont souvent interdits à StE, 600m altitude); aucun emploi municipal ou assimilé; même le bureau du Club (80m²) nous est loué par la mairie; plus de 2 ans après son achat et installation (aux frais de la Sasp) le chapiteau pour les réceptions d'avant et après match et autres activités n'a pas encore de branchement eau ni évacuation, ni chauffage! (il n'est qu'à 10m du batiment des sevices des sports partiellement financé par des subventions liées à la RWC 2007 !)... 2) La crise économique a resserré les dépenses de mécénat-sponsoring des entreprises locales, laissant peu de champ aux nouveaux acteurs comme le rugby stéphanois. 3) Parallèlement le club de foot retrouvait un dynamisme sportif aspirant les ressources des entreprises régionales. La stratégie de développement du rugby local qui avait été mise en place s'est heurtée de plein fouet à ses 3 facteurs : Pour installer durablement le rugby à haut niveau, nous avons créé il y a 3 ans un centre de formation, labellisé par la FFR en cours de 2° année. Nous avons développé en parallèle la formation des jeunes (encadrement par des éducateurs diplomés (BE), médical, paramédical, muscu, suivi scolaire etc..). les premiers résultats valident cette stratégie : 9 jeunes issus de la 2° promo du CDF ont rejoint le groupe senior (dont le capitaine de la Une ... et 4 autres jeunes sur les dernières feuilles de match); toutes nos équipes de jeunes qualifiables... Pour financer cela, depuis 4 ans, la SASP y a consacré environ d'1.5 M € de ses ressources (400 k€ en versement direct, 400 k € en prise en charge de frais (salaires admin, muscu,...) et 700 k€ en orientant mécenat et sponsoring vers l' asso-support. c'est à dire environ 3 fois le montant de l'impasse budgétaire ayant entrainé la liquidation de la Sasp. Le seul reproche qui peut être fait aux dirigeants est d'avoir cru que le bon sens municipal finirait par l'emporter. Malgré les changements de présidents -pour décrisper-, l'action accrue (et gratuite) dans les écoles, etc... On a même espéré, cruellement - in fine-, que la disparition du basket pro (et donc l'économie de 300 k€ de subvention en résultant) donnerait à la ville la marge de manoeuvre pour adapter son soutien. L'adaptation aux deux autres facteurs (crise économique, concurrence foot) n'aurait, quant à eux, pas posés de problème existentiel... Le modèle économique du développement du rugby stéphanois n'est donc pas en cause... D'ailleurs, il n'est pas abandonné.

Dernière modification par snaileater (13/03/2013 10:15:28)

Peut-être un désaccord sur le stratégie de professionalisation du rugby à Sainté? Chat échaudé...

Rougekitache a écrit :

Peut-être un désaccord sur le stratégie de professionalisation du rugby à Sainté? Chat échaudé...

j'hésite en fait entre obscurantisme ou intégrisme poof-ballistik ...