un extrait pris sur le forum du SCR: par pépé:Pourquoi est-ce si dur ? On se demande en effet le pourquoi de la chose. Beaucoup d’entre vous l’ont déjà compris et je me contenterais de faire le rappel de ce qui a changé au cours des décennies précédent l’accession à la fédérale 2. Il y a une quarantaine d’années St Jean évoluait en troisième division, invités que nous étions à participer alors à cette compétition intéressante nous amenant à rencontrer des adversaires huppés et éloignés de nos bases. Devant nous il y avait la première et deuxième division qui bon mal an comprenaient à elles deux 128 clubs. Aujourd’hui combien en reste t’il ? Top 14 et Pro D2 réunis cela fait 30, mais où sont passés les 98 autres ? Vous avez gagné : ils sont dans les fédérales. Puis comme le Rugby s’est professionnalisé l’argent a attiré des compétiteurs de tous les horizons. Vous rappelez-vous combien d’étrangers figuraient dans le championnat de France de première division lorsque Béziers régnait sur le Rugby Français, que la Voulte obtînt le titre suprême ? Peut-être moins de 20, non ! Et aujourd’hui lorsque nous lisons les comptes-rendus de match des deux divisions professionnelles combien y a-t-il d’étrangers à Toulon, Perpignan, Clermont, Grenoble …. ? De quoi faire deux à trois équipes de Barbarians qui n’auraient à rougir devant aucun adversaire. Mais alors où sont passés les joueurs Français sans doute plus faibles mais avec des qualités indéniables ? Ne cherchez pas trop loin, la réponse est toujours la même : dans les Fédérales. Autre changement, le resserrement du nombre de clubs évoluant dans les fédérales, moins de clubs, moins de joueurs et ce qui reste ce sont les meilleurs. Donc voilà pourquoi c’est dur, dur et même très dur pour nous « Rouges et noirs » de rivaliser avec des équipes comme Chambéry, le Pontet et bien entendu notre adversaire de dimanche prochain : le ROC rassemblant La Voulte et Valence. Tout çà pour vous dire que pour l’ouverture de la saison à Ernest Chuilon nous serons gâtés, l’un des ténors viendra fouler le pré sacré. A mon avis ce ne sera pas pour faire du tourisme ni gouter la raviole. Nos adversaires se déplaceront avec les dents qui raclent par terre et ma foi il faudra beaucoup de courage, de détermination, de clairvoyance, de vitesse pour espérer contrer ce redoutable ensemble. Car cette saison ce qui change par rapport à tout ce qu’on a connu c’est bel et bien la vitesse du jeu et le challenge est d’arriver petit à petit à se hisser à ce niveau. Voilà les gars de quoi vous occuper. Derrière vous il y aura toujours ces braillards de supporters qui sont là pour le meilleur ou le pire, mais dans les deux cas : « Sporting oui Sporting, nous serons toujours … » Bon d’accord j’ai été un peu long, mais vous pouvez le lire en deux fois. Allez à dimanche et n’oubliez pas l’apéro offert par le club à midi … non seulement à midi, le soir c’est pour ta pomme.