J'aurais préféré dans ce message me contenter de vous adresser mes meilleurs voeux pour des fêtes de fin d'année heureuses et autant de ténacité à supporter nos "Bleu et Noir" pour la suite de la saison, mais la vie en a décidé autrement. Dimanche, Pascal Corvisier, notre Coco des années 70 et 80 s'en est allé à l'âge de 63 ans. Pour ceux qui ne l'ont pas connu, c'était un drôle de personnage avec une sacrée gouaille mais avant tout un athlète hors normes et et un joueur peu commun. Après un essai à Antony en benjamins, il a rejoint le jeune RCM où il a suivi avec brio toutes les étapes de la formation jusqu'à s'imposer dès ses années juniors au sein de l'équipe fanion. Un extra-ordinaire troisième ligne rapide et surpuissant, très difficile à arrêter, aussi bien au près qu'en débordement et qui maîtrisait toutes les facettes du rugby, capable de jouer à tous les postes du n°4 au n°8 et de buter de 60 mètres ou de passer des drops en pleine course. Lors de sa deuxième année en junior en 78, il a d'ailleurs marqué la transformation de la gagne lors du match de première accession du RCM en deuxième division. Après avoir été le fer de lance des "Bleu et Noir" pendant quelques saisons, il a poursuivi avec succès sa carrière à Orléans (alors en groupe B), puis en groupe A au Racing où il a "pris la place" du sulfureux Claude Atcher avant de s'épanouir pleinement à La Rochelle. Lors de sa venue à Massy pour voir jouer son fils, remplaçant à Colomiers, Fabien Galthié a félicité Massy pour ses efforts de formation et rappelé qu'il avait eu pour partenaire, lors des meilleures années de Colomiers, un n°8 formé début 70 à l'école de rugby de Massy, un certain Stéphane Peysson, dont le fils était lui auusi sur la feuille de match contre le RCME. Eh bien Pascal Corvisier aura été la seconde pépite massicoise à faire les beaux jours d'un club d'élite. Dans ce rugby amateur, cuisinier de métier, Coco a terminé sa vie professionnelle comme chef réputé du restaurant Quai Sud à Coulon au coeur de la Venise verte où il servait une cuisine tout aussi copieuse et généreuse qu'il l'était lui-même. Ses coéquipiers n'oublieront pas non plus certains des repas pris en commun qu'il nous préparait parfois pendant que nous nous entraînions sans lui, bloqué aux fourneaux. Resté très attaché au rugby massicois, il ne manquait pas de venir aux évènements du club quand son état de santé le lui permettait. Je l'aurais vu pour la dernière fois à la Maison du Rugby lors de la fête donnée par le club en l'honneur du 90ème anniversaire de l'un de ses fondateurs, le très apprécié Alain Peuchamiel. Bien qu'il ait traversé beaucoup d'épreuves dans sa vie, Coco avait gardé toute sa jovialité lorsqu'il retrouvait, à sa table ou au club, ses anciens coéquipiers. C'est une part importante de notre jeunesse rugbystique massicoise qui s'en est allée ce dimanche dans cette période de l'année où il est difficile d'aller lui rendre l'hommage qu'il mérite. Les plus "régionaux" des anciens du club se chargeront de nous représenter pour l'accompagner dans son dernier voyage. Au revoir Coco, ton amitié et tes exploits resteront gravés dans nos coeurs.
) si vous arrivez a régler le problème, vous pourrez essayer de vous "sauver" mais, a mi-saison, le destin n'est plus entre vos mains, il faudra d'autres conditions, un faux pas voir deux des rivaux sinon.