kermarock a écrit :thierry a écrit :Les budgets du top 14 ont gonflé. Cette saison, 9 clubs avaient des budgets entre 30 et 45 millions d'euros. Brive avec 20 milions, était le second plus petit budget avec Perpignan.
Pour ceux qui parlent de top 14 , il faut prendre conscience qu'un club comme Nevers devrait doubler son budget pour pouvoir exister dans ce top 14 . À part trouver de gros sponsors nationaux, je ne vois pas trop. Pour une grande ville et Agglo comme Grenoble, c'est réalisable. voire Rouen. Ce sont les 2 seules grandes aires urbaines de la pro D2, avec près de 700 000 habitants chacune. Pour les autres pensionnaires de pro D2, ça va s'avèrer compliqué.
Le seul prisme du nombre d'habitants est loin d'être suffisant , et heureusement . D'autre part il faut toujours voir ce que cachent les chiffres bruts des budgets et ne pas oublier qu'en rugby , on a un “salary cap” destiné à tendre vers l'équité sportive . Après c'est intéressant de décortiquer les budgets de chaque club , d'étudier les différentes philosophies qui conduisent les politiques sportives afin de prendre exemple sur telle ou telle entité qui pourrait inspirer nos clubs de Pro D2 aspirant à exister au plus haut niveau . Pour Vannes , qui a pour étendard le “Gwenn ha du , s'affirmant comme le club d'une région et pas simplement d'une ville , je suis persuadé que le nerf de la guerre ne sera pas le problème . L'économie bretonne , en générale , se porte bien , et les lumières qui viendraient illuminer ce qui serait un exploit majeur du sport breton et un exploit dans le rugby français attireraient , j'en suis persuadé , les sponsors comme un gâteau de miel peut attirer les mouches . Maintenant la difficulté , en sport , c'est bien sûr de maîtriser son destin et décider du moment où on va monter. Vannes a , en tout cas , mis en oeuvre des outils qui doivent leur permettre de ne pas être pris au dépourvu . Pour ce qui est de l'exemple à suivre , je ne crois pas me tromper en écrivant que le Stade Rochelais me semble être un symbole de réussite sur lequel on peut s'appuyer (180 000 hab dans l'aire urbaine , ne s'appuyant pas sur un seul gros sponsor , un stade complet à chaque match ) . Pour rebondir sur Rouen que tu cites comme une ville potentiellement ”top14 compatible" , le problème est que pour l'instant le RNR n'a pas trouvé son public et est aussi en retard au niveau infrastructures (mais Tilouis serait à même de nous en dire plus ).
Enfin , moi , j'espère voir le RCV cotoyer les cadors à brève échéance (d'ici 3 saisons max) !
Ah bon, tu crois qu'ils vont descendre en Pro D2 😀😀