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Attention : retrouvez les sujets de vos équipes préférées dans le forum clubs.

Nous allons faire évoluer les forums jusqu'au mois de septembre afin de les rendre plus interactifs.

Clubs

RC VANNES

#3165

bizuth56 a écrit :

un groupe de 27, donc 4 à enlever.  16 Jiffs, donc à priori, 2 non Jiffs au moins seront hors liste mais ça parait difficile. 
pour les 4 je dirais : Maiau, Jones, Duplenne, Popelin.

sinon, les absents, hors blessures connues : Mourot, Blanchard (dommage), Neparidze, Cramond (doit souffler, sans doute), Picault, Kamicamika (paierait-il ses vélleités de signer à Brive ?) 

Retour de Chalmers sans doute remonté à bloc. De quoi faire une belle équipe mais quand même des absents de poids :Neparidze, Picault, Cramond surtout. 

Je ne pense pas que Kamikamica paye ses touches avec des clubs du TOP14 car c'était le deal. C'est bon joueur avec un fort potentiel mais Vosawai et Bolenaivalu sont devant.

#3166

Telegramme  : 

 

Tribune Sud : début des travaux en janvier

Le dossier « tribune Sud » du Stade de la Rabine, qui agite le microcosme vannetais, devrait connaître prochainement son épilogue. Les travaux devraient débuter courant janvier, nonobstant le recours déposé par les riverains qui se sont réunis en association « Bien vivre à la Rabine », sur la validité du permis de construire, qui n’est pas suspensif d’exécution. C’est la société Socométal, implantée à Nivillac (56) et spécialisée dans la charpente métallique, qui a décroché le marché. L’optimisme est revenu au sein de la SASP du RC Vannes, qui finance en intégralité le projet. « Cet agrandissement de 400 m2, qui sera dévolu aux partenaires, permettra aussi de couvrir l’ensemble de cette tribune », précise-t-on au sein de la SASP. La nouvelle tribune devrait être opérationnelle pour le début de la saison prochaine.

 

Chalmers de retour

La victoire à Aurillac a conforté le staff technique dans l’idée de reconduire le même groupe, en y ajoutant une once de fraîcheur avec les retours de Chalmers (qui a lâché les antibios sur une infection qui n’a pas trouvé son origine) et Delangle. Le RCV présentera donc un visage très peu modifié vendredi soir à La Rabine. Bouthier (capitaine) est par ailleurs confirmé en 10, Popelin en 15. Neparitze (cervicales) et Cramond (contusion à l’épaule) sont mis au repos, tout comme Salawa, encore convalescent. Pour le reste, confiance aux mêmes.

Les 23 : Popelin - Duplenne, Hickes, Vulivuli, Burgaud, Fartass - Bouthier, Hilsenbeck, Le Bail, Menzel - Abiven, Vosawaï, Chalmers - Tuohy, Jones, Delangle, Bolénaivalu - Kite, Tafili, Leafa, Cloostermans, Sunia Vola, Sénéc + Maiau, Picquette, Bly ou Moeké.

Infirmerie : huit pensionnaires

L’infirmerie vannetaise affiche complet. Eric Fry a été opéré il y a deux semaines des croisés ; Nika Niparitze et Andy Cramond, Javier lagioiosa (reprise possible en Espoirs ce week-end), Clément Payen (entorse au pied), Jean-Baptiste Pic (opération de l’épaule), Vilikisa (genou) et Pacome Gopugeon (élongation) sont tous indisponibles pour des délais qui varient en fonction de la gravité de leur affection.

#3167

Bouthier est donc confirmé en 10. C'est bien si ça permet de marquer plus d'essai. En revanche, ça limite les points au pied, un peu. 

S'agira pas de faire des plaquages dangereux ce week-end, vu le décès de Nicolas Chauvin, les arbitres ne laisseront rien passer.  

La pluie devrait arriver juste après le match..... espérons. Ressenti -3° !!!! faudra se chauffer les mains en enlevant les gants, sinon, l'ambiance sera moindre. 

Dernière modification par bizuth56 (13/12/2018 08:01:25)

#3168

Les nouvelles de l'infirmerie soulèvent quelques questions concernant l'avenir de certains joueurs.

- Clément Payen n'en termine pas avec ses blessures et il y a une forte concurrence au poste. Je le verrai bien prendre des responsabilités au club dans le sportif.

- Vilikisa Salawa est une erreur de recrutement. Il arrive blessé, reprend sans convaincre, se reblesse. Il faudrait éviter de reproduire ce genre d'erreur surout qu'on n'a pas renouvellé le contrat de Lutumailagi qui donnait satisfaction.

- Pacôme Goujeon était titulaire indiscutable jusqu'à sa blessure qui date de deux saisons. Depuis, c'est le chemin de croix.

- Javier Lagioiosa est comme Vosawai : ils donnent l'impression d'être increvables mais il va avoir 36 ans et il est non JIFF.

Pour revenir sur la discussion des piliers, je viens de remarquer que Sunia Vola est en contrat jusqu'en 2020. Son avenir semble moins incertain ! J'ai toujours trouvé qu'il faisait de bons matchs, même si on le voit moins souvent cette année.

#3169

Barack a écrit :

Les nouvelles de l'infirmerie soulèvent quelques questions concernant l'avenir de certains joueurs.

- Clément Payen n'en termine pas avec ses blessures et il y a une forte concurrence au poste. Je le verrai bien prendre des responsabilités au club dans le sportif.

- Vilikisa Salawa est une erreur de recrutement. Il arrive blessé, reprend sans convaincre, se reblesse. Il faudrait éviter de reproduire ce genre d'erreur surout qu'on n'a pas renouvellé le contrat de Lutumailagi qui donnait satisfaction.

- Pacôme Goujeon était titulaire indiscutable jusqu'à sa blessure qui date de deux saisons. Depuis, c'est le chemin de croix.

- Javier Lagioiosa est comme Vosawai : ils donnent l'impression d'être increvables mais il va avoir 36 ans et il est non JIFF.

Pour revenir sur la discussion des piliers, je viens de remarquer que Sunia Vola est en contrat jusqu'en 2020. Son avenir semble moins incertain ! J'ai toujours trouvé qu'il faisait de bons matchs, même si on le voit moins souvent cette année.

tu sais Van Jaarsveld et deBruin étaient aussi sous contrat pourtant ils les ont cassés. Ca ne m'étonnerait pas que ça puisse faire pareil avec Sunia car il ne passe pas de pallier pour moi.

En ce qui concerne le drame du joueur du SF, j'espère que ça n'affectera pas trop Faraj Fartass qui etait son coéquipier. Grosses pensées à sa famille sad

#3170

Question idiote, mais qqn sait pourquoi cette année il n'y a plus la petite roulotte qui vendait des galettes à l'angle des tribunes Honneur et Sud ?

C'était meilleur que les concurrents à l'angle opposé, mieux grillé, et plus convivial ...

Ca n'a l'air de rien, mais ils étaient quand même top !

#3171

popelin

fartas-hickes-vulivuli-duplenne

bouthier-le bail

chalmers-vosawai-abiven

tuohy-jones

kite-leafa-seneca, Maiau-pickette et bly sorte du groupe

bonne compo avec burgaud en remplacant de luxe. A voir ce que cela donne mais pour un petit rappel, on est la dernière équipe a pas avoir pris du bonus offensif. Après,j'dis ca, j'dis rien wink

 

 

 

#3172

Il Le XV Biarrot : Johann LOURDELET, Ronan CHAMBORD, Kalivati TAWAKE, Lucas DE CONINCK, Edwin HEWITT, Bertrand GUIRY (CAP), Asier USARRAGA, Filipe MANU, Gauthier DOUBRERE, Tyrone ELKINGTON, Uwa TAWALO, Ilian PERRAUX, Charles GIMENEZ, Alexandre NICOUÉ, Ximun LUCU
 
En renfort : Sione ANGA'AELANGI, Thomas SYNAEGHEL, Sikeli NABOU, Mathieu HIRIGOYEN, Maxime LUCU, Luke BURTON, Yohan ARTRU, Nephi LEATIGAGA

apparemment, pas top en pilier (surtout gauche), et le banc serait fort (selon le forum biarrot)......

 

#3173

bizuth56 a écrit :

Il Le XV Biarrot : Johann LOURDELET, Ronan CHAMBORD, Kalivati TAWAKE, Lucas DE CONINCK, Edwin HEWITT, Bertrand GUIRY (CAP), Asier USARRAGA, Filipe MANU, Gauthier DOUBRERE, Tyrone ELKINGTON, Uwa TAWALO, Ilian PERRAUX, Charles GIMENEZ, Alexandre NICOUÉ, Ximun LUCU
 
En renfort : Sione ANGA'AELANGI, Thomas SYNAEGHEL, Sikeli NABOU, Mathieu HIRIGOYEN, Maxime LUCU, Luke BURTON, Yohan ARTRU, Nephi LEATIGAGA

apparemment, pas top en pilier (surtout gauche), et le banc serait fort (selon le forum biarrot)......

 

 

Biarritz est une grosse équipe, légitimement candidate aux playoffs. Ils viennent avec leur meilleur équipe en gardant un peu de for e sur le banc. Faudra un vrai gros match pour s’imposer. 

#3174

Avec tout le respect que j'ai pour Biarritz, je serai étonné qu'ils terminent dans les 6.

#3175

#3176

Un article qui fait plaisir à lire quand on voit que de nos jours on pointe du doigt le "trop d'étrangers" (tout comme Fred Michalak je n'aime pas du tout ce mot...) alors que leur présence apporte un plus, pas un moins...

https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/au-rcv-onze-nationalites-et-un-langage-commun-6129201

Pour ceux qui n'ont pas accès à l'article :

Dans la mêlée. Hormis les Français, y compris Bretons et Wallissiens, l’effectif vannetais est riche de joueurs provenant de onze pays et de quatre continents. Et tout le monde communique.

« La langue n’est pas un obstacle entre nous. Les différences de langages ne sont pas une barrière à nos relations, ni un facteur d’isolement. »

Gwenael Duplenne, « le » Vannetais du RC Vannes insiste pour balayer le sujet qui, à ses yeux, ne fait pas débat : « La langue

 n’est nullement un problème. Un nouveau joueur qui arrive vient pour ses qualités de rugbyman. Quelles que soient sa nationalité et ses origines, il va être intégré. Le jeu est déjà un langage à part entière. »

Il pousse même jusqu’à l’anecdote : « Les joueurs d’une même nationalité, en dehors du terrain, parlent entre eux leur langue natale. Mais parfois on les surprend à parler en français. »

Au regard de l’effectif et ses onze nationalités, on peut se demander comment les joueurs fonctionnent pour échanger, se comprendre. « Sur le terrain, il y a aussi des codes entre nous, propres au jeu, à la tactique. C’est le langage gestuel du rugby », ajoute l’ailier.

Cours de langue proposés

Ce melting-pot est un modèle. Des cours sont offerts par le club, à ceux qui le veulent, pour apprendre le français.

Le contingent de joueurs venus des quatre continents est pléthorique. Les Fidjiens sont les plus nombreux. Ils prient avant le match, et aussi après, sur la pelouse.

Manoa Vosavai est Fidjien d’origine. Il a épousé la nationalité italienne en ayant séjourné 8 ans chez nos voisins transalpins. Il a aussi conservé un lien avec les Gallois, en ayant joué deux saisons à Cardiff. Alors, pas étonnant qu’avec la richesse de ce parcours, il a été élu capitaine chez les Bretons du RC Vannes.

Éric Fry, et sa barbe blanche, est Américain. Il a également la nationalité allemande. L’Allemagne ? Ce pays n’est pourtant pas connu pour son rugby. Et pourtant, la charnière (demi d’ouverture, demi de mêlée) est constituée de deux joueurs (Christopher Hilsenbeck et Tim Menzel) qui ont appris à leur naissance la langue de Goethe.

Leur français, parfaitement parlé, et judicieusement distillé pratiquement sans accent, étonne.

Parmi les origines les plus exotiques, on retrouve le jeune Géorgien Nika Neparidze, arrivé à l’intersaison. On le dit plutôt timide. Cette retenue, en dehors du terrain, est trahie par un joli sourire.

Il est fier de pouvoir parler la langue de Molière : « Je suis arrivé de Géorgie en 2015. J’ai appris le français à Clermont-Ferrand. On m’a même délivré un diplôme. Si je ne le parle pas encore très bien, je comprends tout. »

« Si j’ai besoin, il traduit »

Et le coach, Jean-Noel Spitzer, comment fonctionne-t-il ? « Je parle français. Gérard Fraser, entraîneur des arrières est bilingue, Français-Anglais. Si j’ai besoin, il traduit. Ici tout le monde comprend le français ou l’anglais. »

Pour l’incontournable Jean-Claude Le Beller, intendant administratif, c’est parfois « techniquement un peu compliqué. Je suis un peu leur papa. Je me charge des dossiers et du suivi des visas des joueurs et de leur entourage. Je peux échanger avec eux en français et en anglais. Même si je ne suis pas pointu dans la langue de Shakespeare. Quand j’ai besoin, je trouve un interprète au sein groupe. »

Les joueurs constituant le groupe professionnel sont d’origines, de religions et de croyances différentes.

Mais le rugby et les liens humains qui en découlent constituent une unité sans faille.

Et pas que sur le terrain.

RC Vannes, en avant! Allez les Bleus!

Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait!

#3177

Jéhanno Florian a écrit :

Un article qui fait plaisir à lire quand on voit que de nos jours on pointe du doigt le "trop d'étrangers" (tout comme Fred Michalak je n'aime pas du tout ce mot...) alors que leur présence apporte un plus, pas un moins...

https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/au-rcv-onze-nationalites-et-un-langage-commun-6129201

Pour ceux qui n'ont pas accès à l'article :

Dans la mêlée. Hormis les Français, y compris Bretons et Wallissiens, l’effectif vannetais est riche de joueurs provenant de onze pays et de quatre continents. Et tout le monde communique.

« La langue n’est pas un obstacle entre nous. Les différences de langages ne sont pas une barrière à nos relations, ni un facteur d’isolement. »

Gwenael Duplenne, « le » Vannetais du RC Vannes insiste pour balayer le sujet qui, à ses yeux, ne fait pas débat : « La langue

 n’est nullement un problème. Un nouveau joueur qui arrive vient pour ses qualités de rugbyman. Quelles que soient sa nationalité et ses origines, il va être intégré. Le jeu est déjà un langage à part entière. »

Il pousse même jusqu’à l’anecdote : « Les joueurs d’une même nationalité, en dehors du terrain, parlent entre eux leur langue natale. Mais parfois on les surprend à parler en français. »

Au regard de l’effectif et ses onze nationalités, on peut se demander comment les joueurs fonctionnent pour échanger, se comprendre. « Sur le terrain, il y a aussi des codes entre nous, propres au jeu, à la tactique. C’est le langage gestuel du rugby », ajoute l’ailier.

Cours de langue proposés

Ce melting-pot est un modèle. Des cours sont offerts par le club, à ceux qui le veulent, pour apprendre le français.

Le contingent de joueurs venus des quatre continents est pléthorique. Les Fidjiens sont les plus nombreux. Ils prient avant le match, et aussi après, sur la pelouse.

Manoa Vosavai est Fidjien d’origine. Il a épousé la nationalité italienne en ayant séjourné 8 ans chez nos voisins transalpins. Il a aussi conservé un lien avec les Gallois, en ayant joué deux saisons à Cardiff. Alors, pas étonnant qu’avec la richesse de ce parcours, il a été élu capitaine chez les Bretons du RC Vannes.

Éric Fry, et sa barbe blanche, est Américain. Il a également la nationalité allemande. L’Allemagne ? Ce pays n’est pourtant pas connu pour son rugby. Et pourtant, la charnière (demi d’ouverture, demi de mêlée) est constituée de deux joueurs (Christopher Hilsenbeck et Tim Menzel) qui ont appris à leur naissance la langue de Goethe.

Leur français, parfaitement parlé, et judicieusement distillé pratiquement sans accent, étonne.

Parmi les origines les plus exotiques, on retrouve le jeune Géorgien Nika Neparidze, arrivé à l’intersaison. On le dit plutôt timide. Cette retenue, en dehors du terrain, est trahie par un joli sourire.

Il est fier de pouvoir parler la langue de Molière : « Je suis arrivé de Géorgie en 2015. J’ai appris le français à Clermont-Ferrand. On m’a même délivré un diplôme. Si je ne le parle pas encore très bien, je comprends tout. »

« Si j’ai besoin, il traduit »

Et le coach, Jean-Noel Spitzer, comment fonctionne-t-il ? « Je parle français. Gérard Fraser, entraîneur des arrières est bilingue, Français-Anglais. Si j’ai besoin, il traduit. Ici tout le monde comprend le français ou l’anglais. »

Pour l’incontournable Jean-Claude Le Beller, intendant administratif, c’est parfois « techniquement un peu compliqué. Je suis un peu leur papa. Je me charge des dossiers et du suivi des visas des joueurs et de leur entourage. Je peux échanger avec eux en français et en anglais. Même si je ne suis pas pointu dans la langue de Shakespeare. Quand j’ai besoin, je trouve un interprète au sein groupe. »

Les joueurs constituant le groupe professionnel sont d’origines, de religions et de croyances différentes.

Mais le rugby et les liens humains qui en découlent constituent une unité sans faille.

Et pas que sur le terrain.

Le problème n'est pas CONCRETEMENT qu'il y ait trop d'étrangers. Personne ne leur en veut de nous apporter leur bonne humeur, leurs coutumes, leurs énergie et accessoirement leurs larges épaules.

Le problème est dans le corollaire : il n'y a pas assez de bons français à des postes clefs, sans quoi les Bleus seraient mieux classés.

Pourtant, l'alternance à un poste entre un étranger et un Français peut permettre une progression vertueuse (Wilkinson formant les petits jeunes au jeu au pied, Chalmers apportant sa science de la touche, ou tout simplement le charisme d'un Conrad Smith).

Mais trop souvent l'étranger est préféré : soit c'est une star et il est constant dans son niveau de jeu, soit c'est un inconnu et il est moins cher qu'un Français. Dans les deux cas, le risque est qu'au lieu de l'alternance vertueuse s'instaure une exclusivité dont les seules victimes sont finalement les Français.

Il faut arrêter de balayer le débat en l'étiquetant "raciste" ou "chauvin". Il n'y a pas trop d'étrangers dans nos championnats, mais ils ont la plus belle part du gâteau sur le temps de jeu.

#3178

MATDELAP a écrit :
Jéhanno Florian a écrit :

Un article qui fait plaisir à lire quand on voit que de nos jours on pointe du doigt le "trop d'étrangers" (tout comme Fred Michalak je n'aime pas du tout ce mot...) alors que leur présence apporte un plus, pas un moins...

https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/au-rcv-onze-nationalites-et-un-langage-commun-6129201

Pour ceux qui n'ont pas accès à l'article :

Dans la mêlée. Hormis les Français, y compris Bretons et Wallissiens, l’effectif vannetais est riche de joueurs provenant de onze pays et de quatre continents. Et tout le monde communique.

« La langue n’est pas un obstacle entre nous. Les différences de langages ne sont pas une barrière à nos relations, ni un facteur d’isolement. »

Gwenael Duplenne, « le » Vannetais du RC Vannes insiste pour balayer le sujet qui, à ses yeux, ne fait pas débat : « La langue

 n’est nullement un problème. Un nouveau joueur qui arrive vient pour ses qualités de rugbyman. Quelles que soient sa nationalité et ses origines, il va être intégré. Le jeu est déjà un langage à part entière. »

Il pousse même jusqu’à l’anecdote : « Les joueurs d’une même nationalité, en dehors du terrain, parlent entre eux leur langue natale. Mais parfois on les surprend à parler en français. »

Au regard de l’effectif et ses onze nationalités, on peut se demander comment les joueurs fonctionnent pour échanger, se comprendre. « Sur le terrain, il y a aussi des codes entre nous, propres au jeu, à la tactique. C’est le langage gestuel du rugby », ajoute l’ailier.

Cours de langue proposés

Ce melting-pot est un modèle. Des cours sont offerts par le club, à ceux qui le veulent, pour apprendre le français.

Le contingent de joueurs venus des quatre continents est pléthorique. Les Fidjiens sont les plus nombreux. Ils prient avant le match, et aussi après, sur la pelouse.

Manoa Vosavai est Fidjien d’origine. Il a épousé la nationalité italienne en ayant séjourné 8 ans chez nos voisins transalpins. Il a aussi conservé un lien avec les Gallois, en ayant joué deux saisons à Cardiff. Alors, pas étonnant qu’avec la richesse de ce parcours, il a été élu capitaine chez les Bretons du RC Vannes.

Éric Fry, et sa barbe blanche, est Américain. Il a également la nationalité allemande. L’Allemagne ? Ce pays n’est pourtant pas connu pour son rugby. Et pourtant, la charnière (demi d’ouverture, demi de mêlée) est constituée de deux joueurs (Christopher Hilsenbeck et Tim Menzel) qui ont appris à leur naissance la langue de Goethe.

Leur français, parfaitement parlé, et judicieusement distillé pratiquement sans accent, étonne.

Parmi les origines les plus exotiques, on retrouve le jeune Géorgien Nika Neparidze, arrivé à l’intersaison. On le dit plutôt timide. Cette retenue, en dehors du terrain, est trahie par un joli sourire.

Il est fier de pouvoir parler la langue de Molière : « Je suis arrivé de Géorgie en 2015. J’ai appris le français à Clermont-Ferrand. On m’a même délivré un diplôme. Si je ne le parle pas encore très bien, je comprends tout. »

« Si j’ai besoin, il traduit »

Et le coach, Jean-Noel Spitzer, comment fonctionne-t-il ? « Je parle français. Gérard Fraser, entraîneur des arrières est bilingue, Français-Anglais. Si j’ai besoin, il traduit. Ici tout le monde comprend le français ou l’anglais. »

Pour l’incontournable Jean-Claude Le Beller, intendant administratif, c’est parfois « techniquement un peu compliqué. Je suis un peu leur papa. Je me charge des dossiers et du suivi des visas des joueurs et de leur entourage. Je peux échanger avec eux en français et en anglais. Même si je ne suis pas pointu dans la langue de Shakespeare. Quand j’ai besoin, je trouve un interprète au sein groupe. »

Les joueurs constituant le groupe professionnel sont d’origines, de religions et de croyances différentes.

Mais le rugby et les liens humains qui en découlent constituent une unité sans faille.

Et pas que sur le terrain.

Le problème n'est pas CONCRETEMENT qu'il y ait trop d'étrangers. Personne ne leur en veut de nous apporter leur bonne humeur, leurs coutumes, leurs énergie et accessoirement leurs larges épaules.

Le problème est dans le corollaire : il n'y a pas assez de bons français à des postes clefs, sans quoi les Bleus seraient mieux classés.

Pourtant, l'alternance à un poste entre un étranger et un Français peut permettre une progression vertueuse (Wilkinson formant les petits jeunes au jeu au pied, Chalmers apportant sa science de la touche, ou tout simplement le charisme d'un Conrad Smith).

Mais trop souvent l'étranger est préféré : soit c'est une star et il est constant dans son niveau de jeu, soit c'est un inconnu et il est moins cher qu'un Français. Dans les deux cas, le risque est qu'au lieu de l'alternance vertueuse s'instaure une exclusivité dont les seules victimes sont finalement les Français.

Il faut arrêter de balayer le débat en l'étiquetant "raciste" ou "chauvin". Il n'y a pas trop d'étrangers dans nos championnats, mais ils ont la plus belle part du gâteau sur le temps de jeu.

Le problème ne se poserait pas si les joueurs français étaient meilleurs. Les étrangers ne sont pas un problème mais une excuse.

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