La dépêche du midi voit la concurrence de l'USAP comme ça :
"De petit poucet à ogre de la division. D'une saison sur l'autre, l'Usap va vivre le grand écart. Tout est à recommencer pour l'équipe catalane qui a connu un véritable calvaire l'an dernier en Top 14 mais qui peut aujourd'hui s'appuyer sur une forme de continuité pour rêver d'un retour dans l'élite. Le staff est resté, ainsi que les joueurs cadres. Et le club connaît toutes les difficultés de ce long championnat de Pro D2. Cela suffit pour en faire notre favori.
Même remarque générale pour Grenoble qui présentera le deuxième budget de la division. A une différence près, le club a connu pas mal de bouleversements dans son effectif et il faudra donc reconstruire un collectif.
Après deux échecs lors de rencontres décisives (match du maintien et demi-finale l'an dernier), Oyonnax confie cette fois son projet à un ancien de la maison : Joe El Abd. La formation est à la base de ce projet mais il faut parfois du temps… Nevers en a gagné pas mal ces dernières années avec une progression rapide. Mais la dernière marche est souvent la plus dure à monter. Dans cette optique, il faudra être plus régulier que la saison dernière.
Bonne surprise de la dernière édition avec une quatrième place, Vannes doit maintenant confirmer, soit le plus dur quand on s'aperçoit de la densité de ce championnat. Cette quatrième place ne lui rendra peut-être pas service… Mont-de-Marsan est régulier dans sa quête du haut du tableau avec cinq phases finales consécutives. Le club landais va toutefois avoir à gérer le départ de Christophe Laussucq. Béziers reste une inconnue avec un effectif renouvelé et rajeuni, combiné au départ de David Gérard.
Colomiers, Montauban et Biarritz ont pour avantage de connaître tous les pièges de cette division. Et donc de pouvoir rêver d'une place de qualifiable."
et leur présentation de Carcassonne :
" Des noces d'étain pour les ‘'Canaris'' ! Voilà maintenant dix ans consécutifs que les Audois ‘'traînent leurs guêtres'' en Pro D2. Une référence, car à ce jour, avec treize saisons passées dans l'antichambre du Top 14, seul le Stade Aurillacois peut se targuer de présenter un plus long bail ininterrompu dans la catégorie (2007/2020). Une fierté aussi, fruit d'un travail intense et acharné qui a vu le club évoluer, tout comme ses infrastructures. «Actuellement nous disposons de trois préparateurs physiques, un kiné à plein temps, deux autres à temps partiel, un ostéopathe, un préparateur mental, sans compter les toubibs, un staff de plus de dix personnes… avec les administratifs, les commerciaux, le club est devenu une belle entreprise» se ravit le co-président Frédéric Calamel.
Un chantier à tous les étages
«Concernant les infrastructures, nous venions de l'âge de pierre… il y a certes eu beaucoup de choses de faites, telle que la nouvelle tribune, mais il en reste beaucoup à faire, notamment en matière sportive, avec la priorité des priorités qui est un terrain d'entraînement, l'éclairage du stade dans le cadre du label, des loges supplémentaires…»
Même s'il se présentera pour la première fois de son aire professionnelle comme le plus petit budget de la catégorie, le onzième du dernier exercice ne désespère pas pour autant de garder son rang. «La première ambition c'est de faire toujours mieux que l'année d'avant» affirme le manager Christian Labit. «La logique voudrait donc que l'on se positionne entre la 7e et la 8e place. S'il y a mieux, on le prendra, même si on ne va pas s'enflammer non plus»
Au profit d'un recrutement tout aussi qualitatif que quantitatif, l'US Carcassonne semble être parvenue à densifier, bonifier et surtout homogénéiser son groupe. Des joueurs de l'étage supérieur tels les piliers Coulson (Stade Français), Dardet (Grenoble) et Civil (Agen) sont venus renforcer l'édifice, imités par des valeurs sûres de Pro D2 que sont le pilier Facundo (Montauban), les 2es lignes Dry (Montauban) et Landman (Soyaux-Angoulême) ou encore le trois-quarts centre Le Bourhis (Brive), et de ‘'jeunes loups'' en devenir, tels le 2e ligne Van Der Merwe (Agen), le flanker Gbizié (Stade Toulousain) et l'ailier Tuva (Lyon). Sur le papier en tout cas, et malgré deux défaites concédées en autant de rencontres de préparation face à Béziers (21-17) puis Provence Rugby (33-19), le groupe audois a fière allure… il ne reste plus qu'à confirmer sur le rectangle vert. Et ce dès vendredi soir au pied de la Cité lors de la venue du surprenant demi-finaliste de la dernière édition, Vannes, pour les trois coups d'un championnat qui s'annonce toujours plus serré et indécis."
Dernière modification par bizuth56 (19/08/2019 17:21:44)