Brou 01 a écrit :MARCFANXV a écrit :J'aurais tendance à dire que ça manque cruellement de pattes derrière à égalité numérique. Si en plus il n'y a pas la qualité de mains, de pieds, il reste ???
Les avants font un match sérieux sur les bases mais encore un peu de retard pour fermer correctement les rucks sur nos possessions. On consomme tjrs un a deux mecs de trop pour valider nos possessions. Par extension, ça signifie 1 ou 2 mecs de moins disponibles derrière pour le temps de jeu suivant, créer de l'incertitude, varier les lancements etc…
Conclusion : Le jeu de ¾ certes défaillant mais trop peu d'avants disponibles sur les 2ème ou 3ème temps de jeu pour consommer ou aspirer du défenseur.
Ben oui, c'est bien ça le hic, on dépasse jamais 2 ou 3 temps de jeu, ton constat est juste sur la disponibilité des avants, trop peu au relais dans l'avancée, mais j'en attribue aussi une grosse part de responsabilité à nos 9, incapables de dynamiser le jeu. Et que Graulle arrête de faire tournoyer le ballon sur son doigt, ça lui gaspille le peu d'énergie qu'il a montré 😡
Une part de responsabilité oui, mais pas plus que nombre d'autres éléments qui sont contributifs tout autant à la continuité du jeu. Nous avons 3 demi de mêlée avec 3 profils un peu différents qui ont tous les 3 eu l'occasion s'y coller. Graulle qui est dynamique, assez vite au ballon, Valençot avec un peu moins de jump, plus fort du haut du corps, plus porteur, Faure sensément être plus gestionnaire. Aucun des 3 profils ne s'est clairement détaché. Peut-être faut-il aller chercher également un peu les causes ailleurs…
Je pense que les rucks ne sont pas correctement “fermés”. Pas que les avants, pas que les ¾ mais bien le 1er joueur soutien sensé s'y coller. Hormis peut-être Tachat devant et EDF derrière qui en 1er soutien & en première intention lors du passage au sol du partenaire qui viennent s'y coller franco, les autres, souvent ce petit temps de retard en terme de réactivité, cet axe de course qui n'est que rarement le bon et te met en difficulté ensuite. Bilan, le 1er soutien se fait souvent un peu chahuter ce qui dans le meilleur des cas retarde la sortie (le temps qu'il se cale, qu'il domine son duel), dans le pire des cas “oblige” à “appeler” un partenaire supplémentaire pour conserver. Un temps de jeu, un mec en trop consommé dans le ruck, 2 temps de jeu 2 mecs, au 3ème l'attaque se retrouve fatalement en infériorité numérique. Bref, le joueur au relais ne joue que rarement dans le confort. Sous pression ça signifie aussi, le temps pour le choix qui est compté, un peu plus d'aléatoire sur la qualité de la passe, jeu ralenti.
Je pense que c'est un tout et pas que la qualité naturelle du mec qui agit en qualité de relayeur.