Bon, allez, on gomme, on efface (presque) tout. Pas que de ce w-end… Le temps des tergiversations et autres interrogations (qui tiennent de l'existentiel pour certaines d'entre elles) est définitivement révolu. Viendra (peut-être ? Pas sûr…Faire l'inventaire de ce qu'il y a en arrière-boutique n'est-ce pas un peu ce qui manque à USBPA pour y aller de sa forte croissance ?) le temps des comptes et décomptes mais ce n'est je pense ce qu'il convient de mettre à l'ordre du jour.
Resteront deux (gros j'espère !) mois de compétition au moment de la reprise. Un challenge de 5 à 9 matchs pour sceller l'avenir des mecs tant sur le plan individuel que collectif. Selon que les mecs aient à jouer 5, 7 ou 9 matchs , la saison aura un goût qui oscillera entre l'aigre, l'aigre-doux, le suave ou le savoureux final qui fait qu'on oublie (presque) le reste.
Et si nos Violets nous faisaient une “ Castraise” ? Même s'ils ne donnent pas vraiment à ce jour l'illusion qu'ils en ont les attributs à quel autre viatique se raccrocher ? Le coup vaut cependant d'être tenté.
On range dans un coin les vilains dossiers, en deux mois il n'auront de toute façon pas le temps de se recouvrir de poussière pour les rendre immémoriaux. Pas tant pour faire corps (avec ou contre c'est selon) que pour se donner la chance d'exploiter cette petite fenêtre de tir.
Le programme à venir est idéal pour que la chenille (parait-il que parfois elle redémarre ?) Violette opère à sa métamorphose.
L'étape 1 avec la réception de Bourgoin après une coupure (qu'on espère plus encore rédemptrice que régénérative…Parce que je me plais à penser que c'est plus encore les têtes que les corps qu'il s'agit de soigner) dans le “cocon” d'1 Verchère pas nécessairement largement acquis à leur cause (déplacement de nombreux Nord-Isérois oblige) dans le cadre d'un derby, face à une écurie pas démobilisée pour autant et souffrant peu ou prou des mêmes affections est le cadre idéal. Le cadre idéal ? Oui, le cadre idéal pour savoir (enfin) s'ils en ont….S'ils en ont ? Oui, s'ils en ont, des ambitions, s'ils en ont des facultés à se transcender dans le dur, s'ils en ont des rêves de conquérir ou reconquérir les cœurs de supporters qui ne demandent qu'à battre la chamade, s'ils en ont l'idée que selon ce qu'ils feront de ces deux mois ça conditionne, ça conditionnera aussi leur propre chemin professionnel…
Bref, à défaut de cadre “tel que prévu”, la situation telle qu'elle est (et non-pas telle qu'on aimerait qu'elle soit !) propose peut-être un cadre idéal pour non-pas entamer un nouveau cycle mais plutôt embrasser un certains codes du Rugbyman qu'ils n'ont jamais véritablement touché du doigt. C'est dans le dur qu'on juge des capacités de résilience, des capacités de rebond.