Annonce

Attention : retrouvez les sujets de vos équipes préférées dans le forum clubs.

Nous allons faire évoluer les forums jusqu'au mois de septembre afin de les rendre plus interactifs.

Fédérale 2

S C Royannais, histoires d'un centenaire

#29

DOLOJEAN26 a écrit :

Bonjour la RAVIOLE

 

De retour sur le forum RF

Je suis de nouveau connecte

Ex dop

C'est un plaisir de te retrouver

 

#30

Je n’ai pu retrouver dans les archives le texte, en vers s’il vous plait, que m’envoya ce « drôle de Citoyen » et qui suscita la réponse ci-dessous. Maire de sa commune proche de St Jean, ancien joueur, aimant la troisième mi-temps, Yves est un de ses garçons attachants dont on regrette la disparition précoce.

 

Réponse à citoyen du Royans

 

Citoyen du Royans par Dieu, quel verve !

Je ne te savais pas amateur de proverbe.

A tes souvenirs de mêlée

Ajoute un zeste de clarté,

Car pour certains cerveaux durs

Tes propos semblent obscurs.

Pour qui ne connais ce point de contact

La mêlée se comprend avec tact.

 

Et s’il faut choisir une mi-temps

Prenons celle nous plaisant tant,

Celle où les ennemis d’une heure

Autour d’un verre retrouve bonheur.

Et bien qu’ils fussent sans pitié

Entre eux se crée l’amitié.

 

Entre nous quelle est cette muse

Dont les vers inspirés nous amusent ?

Serait-elle cette unique merveille

Que l’on nomme dame bouteille ?

 

Car enfin cher citoyen

Je te croyais homme moyen

Et aujourd’hui je découvre

Un cerveau qu’une rime ouvre.

 

Hubert 20 Juin 2009

Ce jour-là, le 27 Juin 2009, tu étais là, tu nous fis admirer ton fameux et si particulier« Hakka ».

Tu vois Yves, onze ans après tu es encore avec nous.

#31

L’infidèle

La garce ! Je l’ai pourtant cajolée, bercée, serrée contre mon cœur, avec elle j’ai connu des aventures, même des mésaventures. Je lui ai tout donné, ma jeunesse, mon amour, ma santé, hélas, trois fois hélas, rien n’y a fait, jamais je n’ai pu avoir la faveur entière de son attention, toujours virevoltante, au gré du vent, elle passait de mains en mains.

Pourtant ce n’est pas faute d’avoir couru, sauté, poussé, bataillé, au point de revenir éreinté, blessé. Vous croyez la tenir, vous êtes doux avec elle, vous la serrez contre vous et hop ! Soudain elle s’enfuit la perfide !

Aurais-je jamais la chance de l’avoir pour moi seul ? J’en doute fort en constatant comment elle vous glisse entre les mains dès que vous l’attrapez. Il m’est arrivé en de rares occasions de la posséder, avec elle je n’ai pas honte de le dire, j’ai franchi la ligne et honteusement nous nous sommes vautrés dans l’herbe, instant furtif d’une extase, mais déjà elle s’enfuyait, repartant aux mains de jaloux qui la convoitaient.

Pourtant, après tant d’années j’ai gardé un peu d’affection pour elle, même lorsque je la vois toujours et encore passer des uns aux autres. Je me dis parfois qu’elle méritait bien ces coups de pied au cul que je lui donnais de temps en temps pour l’envoyer au loin, rebondir loin de ma personne.

A présent malgré son âge elle est toujours aussi attirante puisque tous se disputent encore ses faveurs. De mon côté je dois dire qu’avec la vieillesse je deviens indulgent et je trouve rassurant malgré tout d’avoir connu … vous l’avez deviné : cette BALLE magique qui emplît mes rêves d’antan et aussi d’aujourd’hui, et malgré cela je me pose la question : « pourquoi tant d’attirance pour une chose aussi difforme, difficile à maitriser, semblable à un œuf ?».

Serait-ce parce qu’il en sort autant de PASSION et d’AMITIE ……… » ?

Comment aurais-pu oublier de parler de cette balle, sans elle pas de jeu, pas de joueurs, ni supporters, ni arbitre, ni dirigeant ? Rien si ce n’est un dimanche vide.

Portez-vous bien !   yes

#32

L’adieu du Cent

Voilà, c’est terminé, ma fin est pour bientôt. Dimanche 27 Juin sera fêtée ma disparition et de même le début du règne de Cent le deuxième. Cent le premier est mort, vive Cent le deuxième !

Avant de disparaitre je souhaiterais faire mes adieux, bien que ma mémoire fasse un peu défaut après cent ans de vie, je vais m’efforcer de conter ce que j’ai vécu.

Ne soyez pas triste, je vous parais sans doute nostalgique, mais nostalgie ne veut pas dire forcément regret. La nostalgie n’est-elle pas le sentiment ressenti lorsqu’on a vécu toutes sortes d’émotions ? La nostalgie ne laisse pas d’amertume, les choses ont été vécues bien, moins bien ou mal et nous avons aimé.

Mon histoire a débuté avec quelques étudiants confrontés à ce jeu de Rugby, connu sous une autre forme dans les temps anciens et réglementé à leur manière par les Anglais, ceux-ci allant jusqu’à inventer le fair-play … pour les autres.

Je suis donc né à Romans avec ces jeunes aux moustaches en guidon de vélo, le cheveu gominé, au temps de la belle époque. Avec eux j’ai rejoint la vallée de Lyonne dans le Royans Drômois, le pays de la raviole. Le Sporting Club Royannais est issu des conciliabules de ces jeunes Royannais désireux de confronter leur talent naissant aux jeunes d’autres villes ou villages.

J’ai connu nombre de péripéties, les guerres assassines m’enlevant la jeunesse, jusqu’aux combats d’Algérie où je fus contraint de composer avec le club voisin, terriblement concurrent du Pont en Royans.

J’ai eu des moments de gloire, faciles à se rappeler, des joueurs de talent allant exercer fort justement sous d’autres couleurs, des dirigeants efficaces, des entraineurs réputés. De tous ceux-là on s’en souvient facilement. J’y ajouterais, si vous le permettez, les sociétaires restés au club lorsque tout allait mal, remettant l’ouvrage sur le métier lorsque la barque prenait l’eau. Gloire à eux aussi qui ont su malgré tout et contre tout redresser mon corps pantelant, souquant ferme, redressant la barre et tenant le navire à flot.

Mon histoire est faite de tout cela. On ne peut penser aux uns sans ajouter ces autres, les uns dans la gloire de la réussite, ces autres dans la peine de redresser le Sporting Royannais après la descente aux enfers. Ils peuvent être fiers tous ensemble, le Rouge et le Noir est toujours présent après ce premier cent.

J’ai eu de la chance durant cette longue vie d’avoir avec moi un public fidèle. Tantôt vociférant, parfois insultant, souvent chaleureux, allant par les chemins lorsque le SCR dominait son sujet. De victoire en victoire, de défaite en déception, il a su avec moi ressentir ces émois au cours des décennies.

Je ne voudrais pas oublier ceux qui sont nés pendant la dernière partie du siècle et qui ont su à leur manière faire évoluer le club : les arbitres souvent chahutés par ceux-là même qu’ils voulaient améliorer, y parvenant malgré tout après force persévérance.

Nous avons vécu tous ensemble des moments heureux, des instants de honte, des combats rudes, du jeu étincelant. Notre stade mythique avec sa descente, les rires narquois des adversaires avant leur match contre ces paysans montagnards, déchantant vite dès les premiers contacts.

La renommée de ces hommes du terroir défendant leurs couleurs comme des morts de faim. Tout ce qui fait la gloire d’un club, moi le Cent, je l’ai connu, ressenti, j’en suis énormément fier et malgré cela il me reste un regret.

Oh ! Il s’agit d’une utopie, d’un rêve niché au fond de moi, qui allait s’amplifiant au fil des années, au tout début je n’y croyais pas du tout. Et puis … et puis au fil du temps serait-ce possible ? Serait-ce envisageable ? Nous avons bien tenté à moult reprises de réaliser ensemble ces exploits : CHAMPION DE FRANCE. Peu importe avec les juniors, les cadets, les seniors … peu importe !

Je ne sais si à l’heure de ma disparition j’aurais encore le temps de ressentir cette immense fierté, voir ces gamins brandir le « bout de bois », voir les yeux pétiller de bonheur humide, chez les hommes, chez les femmes, les anciens, les enfants, toute la population Royans et Vercors réunie. Tant pis si çà n’arrive pas à moi, je souhaite au nouveau Cent de connaître lui au moins cette émotion.

Ce jour-là je voudrais qu’on enduise le bouclier de cire, pourquoi pas d’or fin, pour que le premier rayon du soleil éclairant le Royans tombe sur lui, placez-le à la cime de la montagne, qu’on le voit jusqu’aux rives de l’Isère et au-delà, et le soir allumez près de lui des feux pour que pendant vingt quatre heures durant il brille de mille étincelles et qu’en quelque sorte il soit devenu, pour un instant de vie, notre soleil à nous. Pensez-y vous qui allaient débuter ce prochain siècle et gardez bien dans votre esprit le but à atteindre, nous croyions cela impossible auparavant, mais non ! Tout devient possible lorsqu’on se crée un esprit de vainqueur, n’ayez pas peur de porter votre rêve au-delà des nuages, redressez les épaules, haut les cœurs et en avant, cent ans de gloire vous attendent.

Pépé le Cent

Cent le deuxième n’eut pas à attendre longtemps puisque l’Equipe réserve St Jeannaise remporta deux titres, championne de France, en 2014 face à Marmande et en 2016 contre Salanque, deux très belles équipes, mais en finale peut-on trouver autre chose que cela ?

#33

Et maintenant ?

Maintenant ! C’est fini, terminé, mon siècle s’est achevée et de quelle façon ! Mon histoire ? Ce fut un rêve parsemé de péripéties vécues par chacun et tous à la fois.

Maintenant nous allons savourer l’ultime journée du centenaire, de la première heure où l’on vit le rassemblement de tous ces gens venus de toutes parts, de tous âges, vêtus de Rouge et de Noir, partir telle une foule en liesse au cœur de ce village Royannais. Jusqu’à la dernière heure, celle où heureux jusqu’au tréfonds d’eux-mêmes les convives se sont séparés.

Le défilé des rugbymen fut précédé par l’école de danse et à chaque place (devant un bistrot évidemment) le cortège s’arrêtait pour admirer les évolutions des danseuses. (Se désaltérer aussi, il allait faire chaud).

Entre-temps ce furent les retrouvailles, les souvenirs revenus à la pelle et pêle-mêle ; les uns écoutaient le vieil homme parler avec émotion de son temps à lui, avec un tremblement dans la voix lorsque son souvenir allait rejoindre ses amis disparus. Les autres souriaient aux gentilles fanfaronnades des plus jeunes sûrs de leurs exploits à venir.

Mais hier quelle famille, quelle bonne humeur, quelles amitiés ! Tous semblaient heureux, à voir leurs rires, les yeux brillant tant et tant, il me semblait presque y déceler une larme, de bonheur je vous rassure. Les petits s’étonnaient de voir les parents, grands parents aussi émus, observaient les grands, les anciens se rouler dans l’herbe d’Ernest Chuilon pour y respirer encore une fois l’odeur particulière de cette terre de combats.

Les quadras et quinquas réalisant au cours de leur exhibition que la réalité de leur condition physique se mesure en années passées, ces années comptées par des rêves, s’empilant les uns aux autres pour ne garder que les plus forts, les bons, les terribles.

Et maintenant ? Maintenant ! Chacun s’en est allé, chacun gardera le souvenir de cette journée emplie d’émotion retenue. Les adolescents étaient là, à eux de perpétuer le souvenir de ce premier siècle. Demain, un autre jour, devenus hommes et femmes ils continueront de brandir la bannière Rouge et Noire comme leurs parents, comme leurs ancêtres, comme le feront leurs enfants et ainsi de suite ils parviendront à faire vivre cette vieille société.

Tout ceci avec HUMILITE, s’il est un sport où ce mot est sans cesse remis sur le tapis, c’est le nôtre, c’est le RUGBY. Combien de capitaines, combien d’entraîneurs ont égrené cette litanie : HUMILITE, HUMILITE, HUMILITE ! Vous débutant ce nouveau siècle gardez toujours ce mot à l’esprit, associez-le avec AMITIE, vous aurez là les deux élixirs de jouvence; à travers vous, au travers de ces deux mots le SPORTING CLUB ROYANNAIS poursuivra son histoire commencée il y a … cent ans déjà.

Et maintenant ? Maintenant, comme la maison clos ses volets pour la nuit, moi le Cent je referme la porte sur le chemin parcouru, mes yeux se ferment sur l’histoire chaotique de mes cent ans. Maintenant c’est fini et avant de passer le flambeau à Cent le Deuxième je veux transmettre à tous ce sentiment de fierté d’avoir connu des gens tels que vous.

Et maintenant ? Maintenant, pour les cent prochaines années, que la vie vous soit douce ! Adieu ! Le Cent s’en va … le Cent est parti …

Le Cent ! C’était qui ? Le Cent ! … C’était quoi ?

VIVE LE SPORTING CLUB ROYANNAIS !

26 Juin 2009

Peut-être de nos jours pourrions ajouter RESPECT ?

#34

La Raviole a écrit :

Et maintenant ?

Maintenant ! C’est fini, terminé, mon siècle s’est achevée et de quelle façon ! Mon histoire ? Ce fut un rêve parsemé de péripéties vécues par chacun et tous à la fois.

Maintenant nous allons savourer l’ultime journée du centenaire, de la première heure où l’on vit le rassemblement de tous ces gens venus de toutes parts, de tous âges, vêtus de Rouge et de Noir, partir telle une foule en liesse au cœur de ce village Royannais. Jusqu’à la dernière heure, celle où heureux jusqu’au tréfonds d’eux-mêmes les convives se sont séparés.

Le défilé des rugbymen fut précédé par l’école de danse et à chaque place (devant un bistrot évidemment) le cortège s’arrêtait pour admirer les évolutions des danseuses. (Se désaltérer aussi, il allait faire chaud).

Entre-temps ce furent les retrouvailles, les souvenirs revenus à la pelle et pêle-mêle ; les uns écoutaient le vieil homme parler avec émotion de son temps à lui, avec un tremblement dans la voix lorsque son souvenir allait rejoindre ses amis disparus. Les autres souriaient aux gentilles fanfaronnades des plus jeunes sûrs de leurs exploits à venir.

Mais hier quelle famille, quelle bonne humeur, quelles amitiés ! Tous semblaient heureux, à voir leurs rires, les yeux brillant tant et tant, il me semblait presque y déceler une larme, de bonheur je vous rassure. Les petits s’étonnaient de voir les parents, grands parents aussi émus, observaient les grands, les anciens se rouler dans l’herbe d’Ernest Chuilon pour y respirer encore une fois l’odeur particulière de cette terre de combats.

Les quadras et quinquas réalisant au cours de leur exhibition que la réalité de leur condition physique se mesure en années passées, ces années comptées par des rêves, s’empilant les uns aux autres pour ne garder que les plus forts, les bons, les terribles.

Et maintenant ? Maintenant ! Chacun s’en est allé, chacun gardera le souvenir de cette journée emplie d’émotion retenue. Les adolescents étaient là, à eux de perpétuer le souvenir de ce premier siècle. Demain, un autre jour, devenus hommes et femmes ils continueront de brandir la bannière Rouge et Noire comme leurs parents, comme leurs ancêtres, comme le feront leurs enfants et ainsi de suite ils parviendront à faire vivre cette vieille société.

Tout ceci avec HUMILITE, s’il est un sport où ce mot est sans cesse remis sur le tapis, c’est le nôtre, c’est le RUGBY. Combien de capitaines, combien d’entraîneurs ont égrené cette litanie : HUMILITE, HUMILITE, HUMILITE ! Vous débutant ce nouveau siècle gardez toujours ce mot à l’esprit, associez-le avec AMITIE, vous aurez là les deux élixirs de jouvence; à travers vous, au travers de ces deux mots le SPORTING CLUB ROYANNAIS poursuivra son histoire commencée il y a … cent ans déjà.

Et maintenant ? Maintenant, comme la maison clos ses volets pour la nuit, moi le Cent je referme la porte sur le chemin parcouru, mes yeux se ferment sur l’histoire chaotique de mes cent ans. Maintenant c’est fini et avant de passer le flambeau à Cent le Deuxième je veux transmettre à tous ce sentiment de fierté d’avoir connu des gens tels que vous.

Et maintenant ? Maintenant, pour les cent prochaines années, que la vie vous soit douce ! Adieu ! Le Cent s’en va … le Cent est parti …

Le Cent ! C’était qui ? Le Cent ! … C’était quoi ?

VIVE LE SPORTING CLUB ROYANNAIS !

26 Juin 2009

Peut-être de nos jours pourrions ajouter RESPECT ?

Et bien voilà! J'en ai fini avec le centenaire, demain je vous mettrai la colère d'un supporter lors de cette saison 2019/2020 et puis j'arrêterai. Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire ces écrits, vous étiez de 104 à 251 par jour, bravo !

#35

Dimanche le tournant de la saison ?

Le cri du cœur d’un supporter en colère

A St Marcellin demain ou vous poursuivrez vos errements ou ce sera le réveil que l’on attend.

Allez-vous continuer à jouer de la sorte ? N’y a t’il pas parmi vous un leader capable d’orienter le jeu suivant le déroulement de la partie. Lorsque vous passez d’interminables minutes à tenter d’enfoncer votre adversaire sur sa ligne, sans y parvenir, vous n’avez personne qui vous dit que les points au pied sont bons à prendre ? Steeve et Romain savent passer un drop, non ? Sans compter que lorsque c’est réussi le coup d’envoi qui suit vous offre une balle d’attaque.

Et où en est votre défense ? Pour s’être fait trouer de telle manière face à Voiron je me demande où est passée cette équipe de l’an dernier, c’était il a seulement deux mois. Vous avez les mêmes visages et vous n’êtes plus les mêmes.

Et ces ballons gâchés par en-avant ou faute de clairvoyance, les ailiers qui prennent froid à attendre toujours un ballon que l’on ne donne jamais, sont-ils des handicapés mis en retrait ? D’autre donnés trop tard, à la demi-seconde, le tempo vous savez ce que sait ? J’en doute parce que vos entraineurs connaissent ce mot et je suis persuadé qu’ils vous rabâchent sans cesse qu’un ballon se transmet au bon moment, saurez-vous trouver l’instant précis ? Ne dites pas non vous le faisiez il y a peu de temps, alors … ?

Toutes ces fautes sans cesse répétées qui offrent à l’adversaire l’occasion soit d’aggraver le score, soit de se dégager. L’arbitre se trompe peut-être mais ce n’est pas lui le responsable, c’est vous et personne d’autre. Maitrisez vous, ne soyez pas des gamins répondant à la moindre provocation et çà il y en aura, ils vous connaissent …

Alors demain vous allez être confrontés aux Bleus St Marcellinois, vous aurez une rencontre musclée, âpre et ainsi de suite … mais ce n’est rien comparé à ce qui vous attend. Et eux vous attendent de pied ferme et à voir comme ils ont su vous contrer devant au match aller, imaginez que demain ce sera l’enfer auquel il faudra répondre par le jeu, la vitesse du jeu. Et pour arriver à faire cela vous devrez être en parfaite possession de votre technique individuelle, sans quoi la collective sera en défaut. Ce qui implique de votre part une motivation sans faille, une concentration de tous les instants, une réaction à la seconde près, je ne rigole pas !

Serez-vous capables de faire tout cela ?

En serez-vous capables ? … Merde ! Répondez saurez-vous puiser en vous pour parvenir au résultat ?

Capitaine Gontier Guillaume tu as du pain sur la planche, on compte sur toi.

Je suis en colère ? Oui ! Je vous critique ? Oui et encore oui ! Mais qui aime bien châtie bien alors je dois vous aimer beaucoup, même encore plus que çà.

Samedi 29 février 2020

Le résultat fut au-delà de nos espérances: 41 à 14 +BO en poche.

#36

De superbes récits . Bravo 

#37

lud a écrit :

De superbes récits . Bravo 

Merci Lud, j'apprécie

#38

Ce n'est plus le premier centenaire, mais pourrais-je attendre la fin du deuxième ? Alors en avance je voulais parler du premier titre de champion de France acquis par le club avec la B de F2

SPORTING CLUB ROYANNAIS – SAISON 2013/2014

Après la finale de Fédérale B

Ode aux champions

Je veux à vous conter cette longue épopée,

Pour cette équipe à la pointe de l’épée forgée.

Son long périple débuta en ce mois d’Avril,

Mais ne croyez pas qu’elle vainquit sans péril.

 

D’abord ce dernier match contre Fréjus-St Raphaël

Où la qualification fut un fait réel.

Dès lors commença l’histoire sans détour

De cette horde qui s’appliqua jour après jour.

 

Rencontrant à chaque fois un plus fort adversaire,

Elle s’engagea dans la pratique d’un jeu téméraire,

Plaquant sans relâche, jouant tous ses ballons,

Dans une valse qui, peu à peu, lui donna ses galons.

 

Le premier qui se présenta fut le puissant Villeurbanne,

Mais, fi de cette force, l’adversaire fut mis en panne.

Le second : Montmélian, la belle joueuse,

Malgré ces attaques ne fut pas plus heureuse.

 

Le troisième, Rumilly, possédait un beau palmarès,

Qu’à cela ne tienne, les St Jeannais firent en sorte,

Qu ‘après un combat âpre, intense, sans paresse,

Les Savoyard, usés, dépités prennent la porte.

 

En quatrième le PUC, au silence fut réduit

Au bout d’un match d’une inquiétante incertitude,

Pour St Jean : la lumière, pour Paris la nuit.

Après cette terrible bataille ce fut la béatitude.

 

Puis vint l’heure de jouer l’indécise finale,

Face à un adversaire sans nul doute redoutable.

Dame victoire une fois encore se montrerait-elle vénale ?

Le Royans-Vercors dans son entier, lever le bouclier serait-il capable ?

 

Ce fut le sommet de l’effort, de la souffrance,

Tour à tour chacun montrait sa puissance,

Et enfin dans une escarmouche ultime

St Jean, malgré les blessures, malgré les douleurs, encaissa la dime.

 

La foule des suiveurs explosa dans les rires et les larmes

Le bouclier, le « bout de bois » fut conquis,

L’adversaire valeureux avait rendu ses armes,

Le trophée dans la douleur et la joie, enfin, était acquis.

 

Que soient remerciés grassement tous ces preux chevaliers,

Les capitaines, les soudards, les mécènes, les rouliers !

Pour notre plaisir à tous résonne le chant de la clique.
Adversaire, qui que tu sois, dès à présent tu dois te méfier,

Au SPORTING CLUB ROYANNAIS qui s’y frotte s’y pique !

Ecrit en ce mois de Mai de l’an 2014 par

Hubert 

 

 

 

#39

LES CHAMPIONS DE FRANCE

Avant de refermer la saison 2013/2014 je voulais citer le nom de tous les joueurs ayant participé à cette chevauchée fantastique qui les a conduits à la victoire finale, ramenant le Brennus à St Jean, leur Brennus … notre Brennus … mon Brennus. Ils ont été nombreux à œuvrer dans cette équipe aussi l’évocation sera plus longue que d’habitude prenez vos aises, abreuvez-vous, lisez en plusieurs fois mais prenez le temps de connaître tous ces jeunes héros du Sporting Club Royannais.

 

D’abord la première ligne : Didier Agu retrempé dans la fontaine de Jouvence aussi dur que le pays qu’il habite, Fabien Gilibert avec sa jeunesse souriante mais rugueux envers l’adversaire, Mathieu Couraud le talonneur, révélation de la saison à ce poste, avec eux Loïc Borel et Yannick Bouchet chacun d’eux eut à suppléer l’un ou l’autre mettant autant d’envie dès leur entrée ; Victor Duchamp le talonneur volant et Anthony Monnier le pilier trois-quarts aile qui ont œuvré durant toute la phase de qualification et furent un soutien important pour leurs camarades, bien sûr ils ont parfois confondu : la troisième mi-temps c’est après le match pas avant, on ne leur en tiendra pas rigueur.

 

La deuxième ligne : Norbert Luya la surprise à ce poste, véritable tôlier du paquet, avec sa puissance il fit avancer le groupe ; que dire de Simon Odeyer sinon l’imaginer encore s’échapper à grandes enjambées, semant la panique chez l’adversaire ; et que croyez-vous que faisait Olivier Canals lorsqu’il effectuait sa rentrée : la même chose, au four, au moulin, son expérience du niveau supérieur apporta beaucoup durant ces rencontres difficiles, si on lui avait dit qu’il serait champion de France pour sa première saison chez nous, l’aurait-il cru ?

 

La troisième ligne avec l’autre « jeune » : Stéphane Gomez le capitaine toujours aussi virulent en défense, devenu encore plus adroit lorsqu’il se saisissait du ballon ; Rémi Valenti l’homme qui caresse les nuages avant de hausser les bras pour se saisir des ballons, mais aussi joueur opportuniste, prévoyant où l’action se déroulerait, le métier en quelque sorte ; Manuel Saillo que je n’avais jamais vu à un tel niveau, a-t-il le don d’ubiquité pour être partout à la fois ? D’un coin à l’autre du terrain, soutien permanent, défenseur infatigable ? Alexandre Bergeron avec les bras en forme de cisaille il découpe tout ce qui est debout et qui ne porte pas le Rouge et le Noir, défenseur hors pair et malin comme un diable notamment sur l’essai contre le PUC.

 

Les demis : Richard Prestal à la mêlée, lui aussi catalyseur des avants, l’aiguillon en même temps qu’il distribuait le jeu et sut à la dernière minute du dernier match voir le côté délaissé pour un essai assurant le succès. Clément Liottard, placé à l’ouverture à son avantage il sut trouver les solutions pour contourner l’adversaire, jouant sur une patte le dernier match il a réussi malgré tout à remplacer son cousin dans les tirs au but.

 

Le cousin au centre Alexis Bourron il a grandi en maturité et sa sûreté éclaboussait le stade, il dut sortir sur blessure et en larmes. Ils ont ramené le bouclier à leur grand-père, lui qui attendait cet évènement depuis cinquante trois ans après la défaite à … Pézenas contre Mirande. L’autre centre, mais aussi ailier ou arrière Régis Derbier la sûreté à l’état pur dans tous les domaines, encore un qui a grandi lors de cette épopée ; à l’aile Aurélien Challancin le beau cheval à la crinière frisée, aux courses rapides et incisives ; puis les deux frères Valenti, Flavien le jeune et Jérôme le vieux, j’ai un faible pour eux, ce sont de véritables bijoux que je prends plaisir à voir évoluer, défenseurs intraitables, relanceurs insatiables, adroits sur les chandelles, rapides comme le vent, quel bonheur de les avoir dans le groupe ; même chose pour Romain Vorano impeccable lors de cette finale et même avant, sûr sous les chandelles, il a fait du bien soit ailier, soit arrière; Fernet-Mangione tantôt à l’aile, tantôt au centre, puissant, véloce il fut l’impact player de service, le dernier essai de la finale il aurait pu y aller à reculons.

 

Arnaud Combet le métier, la sûreté, le relanceur, le plaqueur, l’adresse, le jeu au pied, il sait tout faire et nous avons eu de la chance quelque part qu’à cause d’ennuis physiques il dut intégrer la réserve. Vraiment un excellent joueur, dommage qu’il fut contraint de laisser ses partenaires le jour de la finale avec une sérieuse blessure au poignet. Soigne-toi bien et reviens-nous aussi talentueux.

Mais encore Clément Barois, première année chez les seniors et déjà une volonté de jouer tous les ballons à l’aile de l’attaque, je ne sais si comme son père, il sait cuire le pain mais bouger ses grands compas à toute vitesse çà il sait le faire. Thimotée Chaléon que j’ai connu à l’école maternelle, eh bien ma foi il a grandi, devenant un espoir à son poste de deuxième ligne, toujours junior il a commencé cette saison à tâter du senior. Etienne Clot dont la réputation n’est plus à faire (je parle de jeu de rugby pas d’autre chose) celui que ses copains nomment le « divin chauve », sans ses ennuis physiques il aurait pu avec talent jouer lui aussi ces parties finales. Et les autres que je connais moins et pour lesquels je ne saurais quoi écrire, mais vous peut-être ? Alors ne vous gênez pas ils méritent vos compliments et vos éloges, allez-y, il s’agit de Daniel Coelho, Kévin Eynard, Florent Fernandes, Jérémy Lambert et les frères Scalvini Damien et Fabrice. Ils ont oeuvré toute la saison dans ce groupe de rêve, un ensemble de copains qui se sont appréciés au fil des rencontres.

Bravo à tous, je ne sais pas si vous vous rendez compte de l’exploit que vous avez accompli, vous avez déverrouillé la porte si difficile à ouvrir derrière laquelle se cachait le bouclier de Brennus, vous êtes devenus l’exemple à imiter et depuis ce fameux dimanche j’y crois, il reviendra encore dans le beau pays du Royans. Il se passera peut-être du temps, je l’ignore mais ce qu’il faudra c’est ce que vous avez montré durant ces dernières semaines : la croyance en vos capacités, la pugnacité, la volonté de forcer le résultat, le travail qui amène plus de sûreté dans le jeu, je n’oublierais pas ce qui semble avoir été un des atouts de cette épopée: la création petit à petit d’un groupe soudé, qui vit bien ensemble, des amis ? Sans doute mais surtout des complices. Je vous remercie pour ce bonheur qu’il m’a été possible de connaître grâce à vous, je n’oublierai jamais !

Voilà j’en termine, je n’ai parlé ni des entraîneurs, ni des dirigeants, tous vous ont couvés à leur façon et tous vous ont soutenus. Je souhaitais qu’il n’y ait que vos noms dans ce texte, qu’on sache comment s’appelaient tous les cavaliers de la « horde sauvage »

Mercredi 4 Juin 2014

Nous n’avons pas eu longtemps à attendre car en 2016 ils renouvelaient leur prestation face à Salanques, très belle équipe qui maintînt le suspense jusque dans les arrêts de jeu, bravo et respect à tous ces jeunes et à leurs entraineurs.

#40

Quel plaisir a lire . Bravo 

#41

yes un régal.  Bravo

"Je préfère ceux qui chantent sur le terrain que ceux qui chantent sous la douche". A.Boniface

#42

Une déception lourde à digérer

Adieu veaux, vaches, cochons, bannières rouge déployées, adieu seizièmes de finale.

Après avoir tant peiné, tant combattu, sué sang et eau, voilà Annemasse qualifié au détriment des St Jeannais.

A l’annonce de cette nouvelle, grosse fut la déception, comme un vide qui se crée à l’intérieur de soi-même, c’est tellement beau de pouvoir jouer les seizièmes qu’on ne peut imaginer à quel point çà fait mal d’être évincé sur tapis vert.

Comme si une partie de vous s’en allait, vous êtes là impuissant à la retenir. Après tous ces efforts pour atteindre l’inaccessible, les forces qui vous ont soutenus durant six semaines vous abandonnent.

C’est la déception ! Vous restez pantois, malheureux comme les pierres avec un sentiment de vide au plus profond de vous.

Ce pour quoi vous combattiez, sur quoi vous aviez fixé votre volonté, vos pensées, vos espoirs, tout cela s’enfuit laissant à la place un vide difficile à combler.

C’est l’échec, la rage au cœur il faut ranger les souliers alors qu’il restait un match à jouer, le plus beau sans doute, qui pourrait le dire ?

A nouveau la mariée était trop belle pour les St Jeannais défaits sur tapis vert, adieu! … Il faut en rester là !

L’espoir qui avait grandi au fil des semaines est mort … Restera t’il assez de forces pour tout recommencer, repartir de plus belle ? Tout est si loin, si vague, si embrumé, encore trop sombre pour distinguer l’avenir.

Pour l’heure fermons les yeux sur l’amertume, la saison prochaine peut-être … nous verrons …

C’était il y a longtemps, au siècle dernier, dans les années quatre-vingt.

Fédérale 2