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3° mi-temps

(Hors sujet F1) dans un pays sous développé comme la France

#183

Oim a écrit :

Ou alors, et de manière + pragmatique, ns ne sommes + capables d'échanger.
Comme si communiquer (=échanger/confronter) constituait un rebutant obstacle.
Pourquoi s'emmerder à ouvrir la focale ou travailler la profondeur de champ ?
Quand le mode "Auto" crache cette perfection bien léchée.

Mettre en branle le neurone, juste bon pour les besogneux & autres idéalistes?
Ceux qui osent les nuances, se nourissent d'un pantone exhaustif et osent souligner les contrastes?

Ceux qui emmerdent la majorité bien pensante et atrabilaire.
... majorité que ns sommes tous condamnés à intégrer comme une fatalité.
#OuPas

Du fond de son confort, on accepte moins facilement de faire des efforts bienveillants.
Hanté par ses angoisses, on charge autrui de tous les maux.
Voir plus pauvre que soi, ça rassure.
Et se palucher devant ce tjrs plus autoritaire rassure l'instinct grégaire.
Cette structuration sociale dans laquelle déléguer revient à se soulager.

Pour in fine échapper à la condition de mouton et s'espérer épargné.

(LaSup si tu me lis, pense à prendre du sucre pour ne pas défaillir.
Rire permet de cramer des joules; tu me remercieras + tard)

Pffff... Epuisant le comike de répétion, marrant, mais épuisant .

Le bon côté, pour mon petit cousin psychiatre, c'est ke je lui ais trouvé une mine d'or !laugh

"Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles."
O.Wilde

#184

Oim a écrit :

Ou alors, et de manière + pragmatique, ns ne sommes + capables d'échanger.
Comme si communiquer (=échanger/confronter) constituait un rebutant obstacle.
Pourquoi s'emmerder à ouvrir la focale ou travailler la profondeur de champ ?
Quand le mode "Auto" crache cette perfection bien léchée.

Mettre en branle le neurone, juste bon pour les besogneux & autres idéalistes?
Ceux qui osent les nuances, se nourissent d'un pantone exhaustif et osent souligner les contrastes?

Ceux qui emmerdent la majorité bien pensante et atrabilaire.
... majorité que ns sommes tous condamnés à intégrer comme une fatalité.
#OuPas

Du fond de son confort, on accepte moins facilement de faire des efforts bienveillants.
Hanté par ses angoisses, on charge autrui de tous les maux.
Voir plus pauvre que soi, ça rassure.
Et se palucher devant ce tjrs plus autoritaire rassure l'instinct grégaire.
Cette structuration sociale dans laquelle déléguer revient à se soulager.

Pour in fine échapper à la condition de mouton et s'espérer épargné.

(LaSup si tu me lis, pense à prendre du sucre pour ne pas défaillir.
Rire permet de cramer des joules; tu me remercieras + tard)

 

Bel exercice de style Vincent avec un bémol cependant "la majorité bien pensante"... tous ces chapelets du florilège (bobo-politiquement correcte-pensée unique...)  m'incitant à penser que quand on les utilise on est à bout, à court... d'arguments.

Pour le reste la critique est salutaire.

Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour échanger vraiment ? Peut-on s'empêcher d'utiliser des mots "sanction" (mouton dans ton cas mais c'est assez soft, kollabo récemment) qui ont pour but premier de faire taire l'autre.

Jusqu'où sommes-nous pétris de certitudes...

Dans la vraie vie, j'en connais plein de ceux qui disent tout le temps ce qu'ils pensent avec un aplomb certain, des certitudes ancrées... Assez rapidement je les fuis car on n'échange pas avec eux, on subit.

En retour je sais tout ce qu'on peut me reprocher...

Tout cela est donc l'affaire de tous. Un peu d'introspection toujours nécessaire...

Bises

 

#185

#186

Voilà qui va faire plaisir à Ravachol.

 

Une analyse de Charlie Hebdo.
"Un désastre. C’est tout simplement un désastre que vit actuellement la France.
Le mot « crise » ne suffit plus à définir la situation présente.
La France vit des heures de désillusion aussi profonde que celles qu’elle avait connues en mai 1940. La France pensait avoir le meilleur système de santé du monde, comme elle était convaincue d’avoir la meilleure armée du monde en 1940. Et puis, sous nos yeux, tout s’est effondré à une vitesse inimaginable. On se demandait pourquoi la France avait manqué d’avions efficaces, d’armements modernes comme des chars d’assaut, et pourquoi les soldats portaient encore des bandes molletières alors que les soldats allemands avaient des bottes en cuir.
Aujourd’hui, on s’interroge pour comprendre pourquoi il n’y a pas assez de masques, pourquoi il n’y a pas assez de respirateurs artificiels, pourquoi la France est obligée d’importer les produits réactifs pour fabriquer des tests de dépistage. On perd notre temps à discuter de problèmes d’intendance qui n’auraient pas dû exister si le système de santé français était vraiment le meilleur du monde. Mais le système de santé français n’est pas le meilleur du monde.
La France n’est plus un grand pays, mais une petite nation mesquine, bouffie d’orgueil et de prétention. Et en face d’un virus microscopique, l’orgueil et la prétention, ça ne sert à rien.
Une injustice insupportable
Il faudra alors se poser la question de savoir pourquoi un tel désastre. On ne peut s’empêcher de se tourner vers la fameuse Étrange Défaite, de Marc Bloch, qui, ayant vécu la défaite de 40 de l’intérieur, se posait la question de savoir pourquoi cela avait été possible. Et cette catastrophe en cours nous amène inévitablement aux mêmes conclusions : incompétence, inorganisation, absence de vision à long terme, improvisation.
En résumé : nullité de nos dirigeants, et en particulier de ceux en charge du système de santé français.
> > Cette génération de hauts responsables de la santé en France est en train d’entrer dans l’Histoire comme les généraux de l’armée française en 40. Une caste de petits chefs, de techniciens imbus de leur position, de leur suffisance, qui, face au coronavirus, avaient une guerre de retard, comme la plupart des généraux de 1940, qui se croyaient encore en 1918.
Ceux qui en payent le prix, ce sont les morts de plus en plus nombreux, mais aussi les médecins et soignants qui se sacrifient en y laissant leur peau, pour rattraper des erreurs dont ils ne sont pas responsables.
C’est toujours le troufion de base qui paye de sa vie la nullité de sa hiérarchie.
La France n’est plus un grand pays, mais une petite nation mesquine, bouffie d’orgueil et de prétention
Cette injustice insupportable, il faudra en répondre d’une manière ou d’une autre. Le président de la République a très vite comparé cette épidémie à une guerre. Cela pouvait sembler habile, afin de mobiliser la nation entière contre le terrible ennemi. Mais cette comparaison se retourne déjà contre ceux qui croyaient en tirer parti. Car en face d’un tel désastre, on ne pourra pas se contenter de quelques gerbes de fleurs et d’une distribution de Légions d’honneur.
Le besoin de justice est le sentiment qui structure une société. Quand il est bafoué, ce n’est pas seulement le système de santé français qui s’effondre, mais la totalité de l’édifice. " Charlie Hebdo

#187

Quand un constitutionnaliste explique que la France est sortie de la démocratie ça fait évidemment plus sérieux que lorsque je me permets de la dire, mais le résultat est le même, on en est bel et bien sorti.

Les 3 premières minutes correspondent à la fin des infos, un peu de patiente,

https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-02-mai-2020

Evidemment le plus politiquement correct c'est de jouer les autruches, n'hésitez donc pas à publier vos recettes de quiche à la banane et de clafoutis aux artichauts, la méthode a fait ses preuves.

Au Chili du temps de Pinochet il y avait autant de libertés que chez nous aujourd'hui mais il ne faut pas le dire.

http://www.rcngalbum.com/saison2223.html

 

#188

Ah la la, keske je souffre de survivre sous la main de fer d'un dictateur assoiffé de sang !!!

Je m'en vais de ce pas demander l'asile politike à la Corée du Nord, pour enfin pouvoir vivre LIIIIBRE.laugh

"Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles."
O.Wilde

#189

Dès le 12 septembre 1973, Augusto Pinochet prend l'ascendant sur la junte et met fin aux espérances de la droite chilienne, des conservateurs et des démocrates chrétiens qui s'attendaient à récupérer le pouvoir exécutif. Au contraire, le Parlement est dissous. Le communisme est interdit, les partis politiques liés à l'Unidad popular et ceux d'extrême-gauche sont interdits, puis toute activité politique à l'intérieur du pays est suspendue. La liberté de la presse est supprimée, des livres sont interdits et brûlés42. Les responsables politiques locaux et l'ensemble des maires sont destitués, et leurs remplaçants sont nommés par la junte43. Des étudiants sont arbitrairement exclus des universités, des professeurs sont arrêtés, expulsés, torturés ou fusillés. Des militaires sont nommés à la tête de toutes les universités44. Les syndicats sont réprimés.

Près de 1 800 personnes sont assassinées dans les semaines qui suivent le coup d’État et des milliers d'autres emprisonnées, souvent torturées et parfois violées pour les femmes. Il s'agissait selon le chef de la DINA, la police politique du nouveau régime, de « terroriser le peuple pour l'empêcher de se soulever ». Selon lui, les ordres sur la torture venaient directement de Pinochet45. Durant les mois de septembre et octobre 1973, le général Sergio Arellano Stark est chargé par la junte de traquer des militants de l'Unidad Popular et du MIR figurant sur une liste préétablie. Cette caravane de la mort parcourt le Chili du nord au sud. Stark ordonne l'exécution d'au moins 72 militants de l'UP et du MIR et la torture d'une dizaine d'autres46.

En 1974, Pinochet charge Manuel Contreras de diriger la DINA, une police politique qui recourt aux « disparitions », aux assassinats, et à la torture47. La DINA, placée directement sous contrôle de Pinochet, est décrite dans les rapports internes de la CIA comme une Gestapo moderne48. La DINA dépend directement du général Pinochet et fait régner la terreur sur la société chilienne49. Les supplices de l'électricité, de la baignoire, de l'émasculation, de l'amputation des doigts et des oreilles sont couramment employés. Certaines unités se spécialisent même dans l'assassinat des prisonniers par enfermement dans un grand sac avec un condor45.

Dans le cadre du plan Condor, créé en 1975 à l'initiative du général Rivero, officier des services secrets argentins50, les opposants aux différents régimes dictatoriaux d'Amérique du Sud sont traqués et assassinés, y compris à l'étranger. Rassemblant six dictatures militaires d'Amérique du Sud (Chili, ArgentineBolivieBrésilParaguayUruguay), c'est une entente qui permet de traquer et d'assassiner les dissidents, hors de leur territoire national. Les exilés chiliens visés par ces opérations sont souvent des partisans de l'Unidad Popular et du MIR mais aussi d'anciens ministres ou militaires opposés au coup d'État comme Orlando Letelier, assassiné aux États-Unis51.

Le général Pinochet devient à l'époque le héros des milieux fascistes européens52. Ainsi, les néo-fascistes italiens sont-ils employés dans des opérations dans le cadre du plan Condor53,54. Au Chili, la Colonie Dignidad, dirigée par le nazi Paul Schäfer, sert de centre de torture pour les militaires et se voit accorder l'immunité pour toutes les exactions commises entre ses murs55,56,57.

En avril 1978, les lois d'amnistie garantissent l'impunité contre les poursuites judiciaires aux auteurs de crimes et exactions liés au coup d'État, commis entre le 11 septembre 1973 et le 10 mars 1978 à l'exception de l'assassinat de l'ancien ministre Orlando Letelier32. Il écarte également de la direction de la junte militaire son rival, le général Gustavo Leigh, commandant en chef de l'armée de l'air, qui s'était déclaré en faveur d'un plan de normalisation démocratique sur cinq ans, et l'organisation d'élections.

 

Chacun se fera son opinion, le nombres de morts, disparus, torturés exilés étant encore incertain mais relativement conséquent.

#190

#191

hautjurarugby a écrit :

MKvyxKH5zGA

laughlaughlaughlaughlaughlaughlaugh   wink

"Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles."
O.Wilde

#192

#193

#194

hautjurarugby a écrit :

Dès le 12 septembre 1973, Augusto Pinochet prend l'ascendant sur la junte et met fin aux espérances de la droite chilienne, des conservateurs et des démocrates chrétiens qui s'attendaient à récupérer le pouvoir exécutif. Au contraire, le Parlement est dissous. Le communisme est interdit, les partis politiques liés à l'Unidad popular et ceux d'extrême-gauche sont interdits, puis toute activité politique à l'intérieur du pays est suspendue. La liberté de la presse est supprimée, des livres sont interdits et brûlés42. Les responsables politiques locaux et l'ensemble des maires sont destitués, et leurs remplaçants sont nommés par la junte43. Des étudiants sont arbitrairement exclus des universités, des professeurs sont arrêtés, expulsés, torturés ou fusillés. Des militaires sont nommés à la tête de toutes les universités44. Les syndicats sont réprimés.

Près de 1 800 personnes sont assassinées dans les semaines qui suivent le coup d’État et des milliers d'autres emprisonnées, souvent torturées et parfois violées pour les femmes. Il s'agissait selon le chef de la DINA, la police politique du nouveau régime, de « terroriser le peuple pour l'empêcher de se soulever ». Selon lui, les ordres sur la torture venaient directement de Pinochet45. Durant les mois de septembre et octobre 1973, le général Sergio Arellano Stark est chargé par la junte de traquer des militants de l'Unidad Popular et du MIR figurant sur une liste préétablie. Cette caravane de la mort parcourt le Chili du nord au sud. Stark ordonne l'exécution d'au moins 72 militants de l'UP et du MIR et la torture d'une dizaine d'autres46.

En 1974, Pinochet charge Manuel Contreras de diriger la DINA, une police politique qui recourt aux « disparitions », aux assassinats, et à la torture47. La DINA, placée directement sous contrôle de Pinochet, est décrite dans les rapports internes de la CIA comme une Gestapo moderne48. La DINA dépend directement du général Pinochet et fait régner la terreur sur la société chilienne49. Les supplices de l'électricité, de la baignoire, de l'émasculation, de l'amputation des doigts et des oreilles sont couramment employés. Certaines unités se spécialisent même dans l'assassinat des prisonniers par enfermement dans un grand sac avec un condor45.

Dans le cadre du plan Condor, créé en 1975 à l'initiative du général Rivero, officier des services secrets argentins50, les opposants aux différents régimes dictatoriaux d'Amérique du Sud sont traqués et assassinés, y compris à l'étranger. Rassemblant six dictatures militaires d'Amérique du Sud (Chili, ArgentineBolivieBrésilParaguayUruguay), c'est une entente qui permet de traquer et d'assassiner les dissidents, hors de leur territoire national. Les exilés chiliens visés par ces opérations sont souvent des partisans de l'Unidad Popular et du MIR mais aussi d'anciens ministres ou militaires opposés au coup d'État comme Orlando Letelier, assassiné aux États-Unis51.

Le général Pinochet devient à l'époque le héros des milieux fascistes européens52. Ainsi, les néo-fascistes italiens sont-ils employés dans des opérations dans le cadre du plan Condor53,54. Au Chili, la Colonie Dignidad, dirigée par le nazi Paul Schäfer, sert de centre de torture pour les militaires et se voit accorder l'immunité pour toutes les exactions commises entre ses murs55,56,57.

En avril 1978, les lois d'amnistie garantissent l'impunité contre les poursuites judiciaires aux auteurs de crimes et exactions liés au coup d'État, commis entre le 11 septembre 1973 et le 10 mars 1978 à l'exception de l'assassinat de l'ancien ministre Orlando Letelier32. Il écarte également de la direction de la junte militaire son rival, le général Gustavo Leigh, commandant en chef de l'armée de l'air, qui s'était déclaré en faveur d'un plan de normalisation démocratique sur cinq ans, et l'organisation d'élections.

 

Chacun se fera son opinion, le nombres de morts, disparus, torturés exilés étant encore incertain mais relativement conséquent.

C'est laid de recopier un texte sans citer ses sources mais tes fonctions t'exonèrent très certainement de connaître la loi et donc tu es pardonné.

Ceci étant Pinochet est mort, son monde ne s'est pas fait en un jour, Macron a encore de beaux jours devant lui, il avance tranquillement ses pions.

Un jour c'est le retour du ministère de l'information de triste mémoire, le lendemain c'est l'attribution des pouvoirs de police aux milices, les outils se mettent en place, patience.

http://www.rcngalbum.com/saison2223.html

 

#195

Ravachol a écrit :
hautjurarugby a écrit :

Dès le 12 septembre 1973, Augusto Pinochet prend l'ascendant sur la junte et met fin aux espérances de la droite chilienne, des conservateurs et des démocrates chrétiens qui s'attendaient à récupérer le pouvoir exécutif. Au contraire, le Parlement est dissous. Le communisme est interdit, les partis politiques liés à l'Unidad popular et ceux d'extrême-gauche sont interdits, puis toute activité politique à l'intérieur du pays est suspendue. La liberté de la presse est supprimée, des livres sont interdits et brûlés42. Les responsables politiques locaux et l'ensemble des maires sont destitués, et leurs remplaçants sont nommés par la junte43. Des étudiants sont arbitrairement exclus des universités, des professeurs sont arrêtés, expulsés, torturés ou fusillés. Des militaires sont nommés à la tête de toutes les universités44. Les syndicats sont réprimés.

Près de 1 800 personnes sont assassinées dans les semaines qui suivent le coup d’État et des milliers d'autres emprisonnées, souvent torturées et parfois violées pour les femmes. Il s'agissait selon le chef de la DINA, la police politique du nouveau régime, de « terroriser le peuple pour l'empêcher de se soulever ». Selon lui, les ordres sur la torture venaient directement de Pinochet45. Durant les mois de septembre et octobre 1973, le général Sergio Arellano Stark est chargé par la junte de traquer des militants de l'Unidad Popular et du MIR figurant sur une liste préétablie. Cette caravane de la mort parcourt le Chili du nord au sud. Stark ordonne l'exécution d'au moins 72 militants de l'UP et du MIR et la torture d'une dizaine d'autres46.

En 1974, Pinochet charge Manuel Contreras de diriger la DINA, une police politique qui recourt aux « disparitions », aux assassinats, et à la torture47. La DINA, placée directement sous contrôle de Pinochet, est décrite dans les rapports internes de la CIA comme une Gestapo moderne48. La DINA dépend directement du général Pinochet et fait régner la terreur sur la société chilienne49. Les supplices de l'électricité, de la baignoire, de l'émasculation, de l'amputation des doigts et des oreilles sont couramment employés. Certaines unités se spécialisent même dans l'assassinat des prisonniers par enfermement dans un grand sac avec un condor45.

Dans le cadre du plan Condor, créé en 1975 à l'initiative du général Rivero, officier des services secrets argentins50, les opposants aux différents régimes dictatoriaux d'Amérique du Sud sont traqués et assassinés, y compris à l'étranger. Rassemblant six dictatures militaires d'Amérique du Sud (Chili, ArgentineBolivieBrésilParaguayUruguay), c'est une entente qui permet de traquer et d'assassiner les dissidents, hors de leur territoire national. Les exilés chiliens visés par ces opérations sont souvent des partisans de l'Unidad Popular et du MIR mais aussi d'anciens ministres ou militaires opposés au coup d'État comme Orlando Letelier, assassiné aux États-Unis51.

Le général Pinochet devient à l'époque le héros des milieux fascistes européens52. Ainsi, les néo-fascistes italiens sont-ils employés dans des opérations dans le cadre du plan Condor53,54. Au Chili, la Colonie Dignidad, dirigée par le nazi Paul Schäfer, sert de centre de torture pour les militaires et se voit accorder l'immunité pour toutes les exactions commises entre ses murs55,56,57.

En avril 1978, les lois d'amnistie garantissent l'impunité contre les poursuites judiciaires aux auteurs de crimes et exactions liés au coup d'État, commis entre le 11 septembre 1973 et le 10 mars 1978 à l'exception de l'assassinat de l'ancien ministre Orlando Letelier32. Il écarte également de la direction de la junte militaire son rival, le général Gustavo Leigh, commandant en chef de l'armée de l'air, qui s'était déclaré en faveur d'un plan de normalisation démocratique sur cinq ans, et l'organisation d'élections.

 

Chacun se fera son opinion, le nombres de morts, disparus, torturés exilés étant encore incertain mais relativement conséquent.

C'est laid de recopier un texte sans citer ses sources mais tes fonctions t'exonèrent très certainement de connaître la loi et donc tu es pardonné.

Ceci étant Pinochet est mort, son monde ne s'est pas fait en un jour, Macron a encore de beaux jours devant lui, il avance tranquillement ses pions.

Un jour c'est le retour du ministère de l'information de triste mémoire, le lendemain c'est l'attribution des pouvoirs de police aux milices, les outils se mettent en place, patience.

C'est laid aussi de balancer sans tenir compte de la situation... Si la "liberté" était totale, ce serait des milliers de morts en plus... Alors, un minimum de restriction, est ce un pas vers la dictature ? Non, bien sur et pour une fois ke les mélanchonistes m'amusent, je les encourage à persévérer !

Marine le Pen dit à peu de choses près les mêmes conneries.

Au jour d'aujourd'hui, je préfère Manu (même si...) à tous les autres.

Mais bon, mon avis, hein, on s'en tape ??? laughlaughlaugh

Ce ki, rassurez vous, ne m'empêchera nullement de continuer à le donner !devil

Epi, kan même, comparer Manu à Augusto, fallait oser... Ah pitiiiin, je me maaaaarre !!!

"Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles."
O.Wilde

#196

la sup a écrit :
Ravachol a écrit :
hautjurarugby a écrit :

Dès le 12 septembre 1973, Augusto Pinochet prend l'ascendant sur la junte et met fin aux espérances de la droite chilienne, des conservateurs et des démocrates chrétiens qui s'attendaient à récupérer le pouvoir exécutif. Au contraire, le Parlement est dissous. Le communisme est interdit, les partis politiques liés à l'Unidad popular et ceux d'extrême-gauche sont interdits, puis toute activité politique à l'intérieur du pays est suspendue. La liberté de la presse est supprimée, des livres sont interdits et brûlés42. Les responsables politiques locaux et l'ensemble des maires sont destitués, et leurs remplaçants sont nommés par la junte43. Des étudiants sont arbitrairement exclus des universités, des professeurs sont arrêtés, expulsés, torturés ou fusillés. Des militaires sont nommés à la tête de toutes les universités44. Les syndicats sont réprimés.

Près de 1 800 personnes sont assassinées dans les semaines qui suivent le coup d’État et des milliers d'autres emprisonnées, souvent torturées et parfois violées pour les femmes. Il s'agissait selon le chef de la DINA, la police politique du nouveau régime, de « terroriser le peuple pour l'empêcher de se soulever ». Selon lui, les ordres sur la torture venaient directement de Pinochet45. Durant les mois de septembre et octobre 1973, le général Sergio Arellano Stark est chargé par la junte de traquer des militants de l'Unidad Popular et du MIR figurant sur une liste préétablie. Cette caravane de la mort parcourt le Chili du nord au sud. Stark ordonne l'exécution d'au moins 72 militants de l'UP et du MIR et la torture d'une dizaine d'autres46.

En 1974, Pinochet charge Manuel Contreras de diriger la DINA, une police politique qui recourt aux « disparitions », aux assassinats, et à la torture47. La DINA, placée directement sous contrôle de Pinochet, est décrite dans les rapports internes de la CIA comme une Gestapo moderne48. La DINA dépend directement du général Pinochet et fait régner la terreur sur la société chilienne49. Les supplices de l'électricité, de la baignoire, de l'émasculation, de l'amputation des doigts et des oreilles sont couramment employés. Certaines unités se spécialisent même dans l'assassinat des prisonniers par enfermement dans un grand sac avec un condor45.

Dans le cadre du plan Condor, créé en 1975 à l'initiative du général Rivero, officier des services secrets argentins50, les opposants aux différents régimes dictatoriaux d'Amérique du Sud sont traqués et assassinés, y compris à l'étranger. Rassemblant six dictatures militaires d'Amérique du Sud (Chili, ArgentineBolivieBrésilParaguayUruguay), c'est une entente qui permet de traquer et d'assassiner les dissidents, hors de leur territoire national. Les exilés chiliens visés par ces opérations sont souvent des partisans de l'Unidad Popular et du MIR mais aussi d'anciens ministres ou militaires opposés au coup d'État comme Orlando Letelier, assassiné aux États-Unis51.

Le général Pinochet devient à l'époque le héros des milieux fascistes européens52. Ainsi, les néo-fascistes italiens sont-ils employés dans des opérations dans le cadre du plan Condor53,54. Au Chili, la Colonie Dignidad, dirigée par le nazi Paul Schäfer, sert de centre de torture pour les militaires et se voit accorder l'immunité pour toutes les exactions commises entre ses murs55,56,57.

En avril 1978, les lois d'amnistie garantissent l'impunité contre les poursuites judiciaires aux auteurs de crimes et exactions liés au coup d'État, commis entre le 11 septembre 1973 et le 10 mars 1978 à l'exception de l'assassinat de l'ancien ministre Orlando Letelier32. Il écarte également de la direction de la junte militaire son rival, le général Gustavo Leigh, commandant en chef de l'armée de l'air, qui s'était déclaré en faveur d'un plan de normalisation démocratique sur cinq ans, et l'organisation d'élections.

 

Chacun se fera son opinion, le nombres de morts, disparus, torturés exilés étant encore incertain mais relativement conséquent.

C'est laid de recopier un texte sans citer ses sources mais tes fonctions t'exonèrent très certainement de connaître la loi et donc tu es pardonné.

Ceci étant Pinochet est mort, son monde ne s'est pas fait en un jour, Macron a encore de beaux jours devant lui, il avance tranquillement ses pions.

Un jour c'est le retour du ministère de l'information de triste mémoire, le lendemain c'est l'attribution des pouvoirs de police aux milices, les outils se mettent en place, patience.

C'est laid aussi de balancer sans tenir compte de la situation... Si la "liberté" était totale, ce serait des milliers de morts en plus... Alors, un minimum de restriction, est ce un pas vers la dictature ? Non, bien sur et pour une fois ke les mélanchonistes m'amusent, je les encourage à persévérer !

Marine le Pen dit à peu de choses près les mêmes conneries.

Au jour d'aujourd'hui, je préfère Manu (même si...) à tous les autres.

Mais bon, mon avis, hein, on s'en tape ??? laughlaughlaugh

Ce ki, rassurez vous, ne m'empêchera nullement de continuer à le donner !devil

Epi, kan même, comparer Manu à Augusto, fallait oser... Ah pitiiiin, je me maaaaarre !!!

Le problème de Manu (je pense qu'on parle du même), c'est qu'il fanfarrone en balançant les saussices, et qu'il laisse ses ministres (que je plains) se démerder à préparer le cassoulet avec.......Y'a un chef cuisinier qui fai ce qu'il peut, mais il écrit le menu, pas la recette

Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru

3° mi-temps