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Attention : retrouvez les sujets de vos équipes préférées dans le forum clubs.
Nous allons faire évoluer les forums jusqu'au mois de septembre afin de les rendre plus interactifs.
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Smegg a écrit :Franchement, je suis plutôt confiant cette saison concernant le groupe et le recrutement. L’objectif de finir dans le milieu de tableau me paraît clairement atteignable.
L’équipe a pris la mesure de la Nationale, surtout quand on regarde la qualité technique (notamment la nette amélioration en touches) et tactique affichée sur la seconde moitié de championnat. On sent qu’il y a eu une vraie montée en puissance.
Le club se structure, les joueurs cadres sont restés (Dany, Paddy…), le groupe a gagné en expérience, et le staff s’est renforcé avec l’arrivée d’un entraîneur pour les lignes arrières.
Et puis, faut aussi souligner que la course à l’armement dans la division semble s’être calmée : plusieurs clubs réduisent leur budget, baissent le nombre de contrats pros et misent sur les jeunes. De notre côté, les 3 jeunes qui ont été recrutés paraissent prometteurs et pourraient rapidement s’imposer, ce qui offrirait plus de flexibilité tactique au staff pour s’adapter selon l’adversaire, ou gérer les blessures. Je ne connais pas assez le niveau des Espoirs qui intègrent le groupe pour donner un avis, d'autant plus que l'année passée n'a pas été simple pour eux au niveau des résultats…
Bref, en dehors de grosses écuries comme Nice, voire Narbonne ou Rouen, je pense que l’OMR a les moyens de rivaliser avec pas mal d’équipes et d’aller chercher des victoires ou des BD importants.
Je partage entièrement ton avis.
On sent une dynamique positive autour du club, à la fois sur le plan sportif, auprès du public, et même chez les partenaires. L’engouement est là, et les progrès sont visibles.
L’équipe a connu des débuts difficiles cette saison, ce qui est logique pour un promu. Mais les ajustements réalisés au niveau de l’encadrement commencent à porter leurs fruits, notamment avec l’arrivée de David Penalva. L’effectif, relativement stable et composé en grande partie de jeunes joueurs (seulement 7 ont plus de 30 ans), offre une belle marge de progression. Le maintien paraît plus accessible cette année, et on peut même espérer faire mieux que la saison précédente.
Comme tu le soulignes justement, la concurrence est féroce. De nombreux clubs visent la montée, alors qu’une seule place est disponible — l’exemple de Chambéry cette année en est la preuve.
Quand on observe les politiques de certains clubs, comme Nice avec plus de 30 départs et 20 arrivées, ou encore les nombreux licenciements de managers (Narbonne, Carcassonne, Nice, etc.), on constate une volonté de performance immédiate, souvent au détriment de la stabilité de l’institution et de la santé économique. C’est une logique court-termiste et couteuse qui peut s’avérer dangereuse.
Le manager de Vannes souligne : Vannes est un club bénéficiaire, alors que le Stade Français affiche des déficits de plusieurs dizaines de millions... pour des résultats sportifs à peine supérieurs. Cela soulève des questions sur les moyens nécessaires pour rester compétitif de manière durable.
Le président semble vouloir s’inspirer du modèle vannetais, et c’est une excellente chose. Quand on analyse les clubs qui réussissent durablement (Vannes, Toulouse, Bordeaux, La Rochelle), on retrouve les mêmes fondamentaux : une vision d’entreprise, claire et incarnée.
Voici les points communs à ces clubs :
Formation et intégration de jeunes joueurs prometteurs
Recrutements ciblés de joueurs à forte valeur ajoutée, avec un engagement sur le long terme
Ils font revenir leurs joueurs locaux qui se sont exportés ou des joueurs qui ont connu le club par le passé
Tous ces éléments sont, à mon sens, encore trop sous-estimés alors qu’ils constituent la base d’une réussite durable.
Les clubs qui ont tout misé sur la performance immédiate sont en train de revoir leur copie — c’est le cas du MHR ou du RCT.
Le maintien en Nationale est essentiel donne la possibilité d’être attractif pour le public, les sponsors ca valide la transition du club vers un modèle d’entreprise et doit contribuer au développement d’une économie. Le développement sportif n’a de sens que s’il repose sur une économie saine et compétitive. Beaucoup d'équipes nationales sont juste à l’équilibre voir perdent de l’argent.
Depuis la chute du LMR, la région retrouve tout juste son niveau d’il y a dix ans. Le paysage s’est simplement réorganisé : l’OMR a pris la place du LMR, Roubaix celle de l’OMR, etc. Le niveau global reste similaire, les rôles ont changé.
Ce qui comptera à l’avenir, ce ne sont pas des résultats rapides, mais une progression constante, dans un environnement qui doit être plus favorable que celui qu’a connu le LMR. Cela demande du temps : pour développer des partenariats solides, fidéliser le public, et structurer une formation capable de s’inscrire dans la durée.
La dimension locale est primordiale pour être compétitif et attractif, tous les clubs cités sont numéros un dans leurs régions par rapport aux autres sports en termes de licenciés, de public et de sponsors.
Vannes est un club très bien géré qui a pu également émergé aussi grâce à la chute du club de foot de Vannes et le développement du rugby à l’ouest avec des passerelles entre chaque club. (La Rochelle TOP 14, Soyaux Angoulême Pro D2, Rennes et Niort N1, Nantes N2)
Vannes comptait 200 sponsors lors de sa montée en Pro D2 ; aujourd’hui, ils sont 700, avec un objectif de 1 000 dans les 3 ans. Cette évolution montre bien l’inertie nécessaire dans ce type de développement.
On peut être ambitieux mais on doit rester patient !
Je pense à titre de comparaison que le club avance dans la bonne direction. Le recrutement plus local et ciblé repose sur des jeunes joueurs déjà compétitifs, avec un vrai potentiel de progression et la capacité de s’inscrire dans le projet à long terme (ex : Crespo, Antunes, Moléana, Ortiz). C’est un choix bien plus pertinent que celui de clubs comme Nice, qui misent sur des trentenaires ayant déjà connu le très haut niveau, moins enclins à s’investir sur la durée et qu’il faudra vite remplacer rapidement.
il sera important de réussir à former des joueurs qui pourront devenir des joueurs à part entière de l’équipe première. Il faudra pour cela faire en sorte que les clubs aux alentours progresse créer des synergie et faire vivre un écosystème.
Pour une grosse métropole ou la concurrence locale est plus forte et il faudra que le rugby gagne du terrains sur les autres sports (licencié, public et sponsors) et cela passe par un club établi dans le temps.
Salut,Pour le modèle économique de l'OMR, c'est effectivement un casse-tête. Il n'y a pas de solution universelle, chaque club doit s'adapter à son environnement spécifique. chez nous c'est l'omniprésence du foot. Entre le LOSC, Valenciennes, Dunkerque , Lens pas loin, et tous les clubs amateurs qui drainent l'attention, impossible de faire du rugby le sport phare de la métropole lilloise. Ça influence forcément les possibilités de mécénat : les entreprises locales ont déjà leurs habitudes et leurs partenariats établis avec le foot. Pour un patron d'entreprise, sponsoriser un club de rugby reste plus confidentiel niveau retombées médiatiques et image. En même temps le contexte médiatique autour du rugby n'a jamais été aussi favorable. Le modèle de Vannes marche bien pour eux, mais c'est dans un contexte très particulier où le rugby est devenu central dans l'identité de la ville. Là-bas, être partenaire du RCV, c'est du marketing local efficace. À Lille, on joue dans une autre dimension : plus de concurrence, plus de sports, plus de distractions.Si on vise vraiment la Pro D2 ou le Top 14 dans les 10 ans, il faudrait probablement un modèle hybride : un mécène principal et passionné qui donne le ton et sort le chéquier, complété par un collectif d'investisseurs plus petits. Cette approche semble plus réaliste à notre environnement et moins risquée : le mécène principal apporte la vision et le leadership et une partie notable du financement, tandis que les investisseurs secondaires complètent avec des montants plus modestes mais réguliers. Mais bon, c'est plus facile à dire qu'à faire, et il faudrait déjà voir si ce genre de profils existe dans la région. D'ailleurs, c'est intéressant d'observer ce qui se fait à Chambéry. Ils ont réussi à monter un projet compétitif avec un modèle de budget raisonnable, en misant sur du bon recrutement ciblé et un gros travail de formation. Leur approche semble moins dépendante des gros chèques et plus axée sur l'intelligence sportive et la détection. A voir comment ils vont évoluer cette année face à Nice, Rouen ou Narbonne.
Sur la question du staff je pense que le club fera comme tout le monde, si tu gagnes pas alors que le club est ambitieux, alors tu pars… les enjeux sont trop importants.
Smegg a écrit :Salut,Pour le modèle économique de l'OMR, c'est effectivement un casse-tête. Il n'y a pas de solution universelle, chaque club doit s'adapter à son environnement spécifique. chez nous c'est l'omniprésence du foot. Entre le LOSC, Valenciennes, Dunkerque , Lens pas loin, et tous les clubs amateurs qui drainent l'attention, impossible de faire du rugby le sport phare de la métropole lilloise. Ça influence forcément les possibilités de mécénat : les entreprises locales ont déjà leurs habitudes et leurs partenariats établis avec le foot. Pour un patron d'entreprise, sponsoriser un club de rugby reste plus confidentiel niveau retombées médiatiques et image. En même temps le contexte médiatique autour du rugby n'a jamais été aussi favorable. Le modèle de Vannes marche bien pour eux, mais c'est dans un contexte très particulier où le rugby est devenu central dans l'identité de la ville. Là-bas, être partenaire du RCV, c'est du marketing local efficace. À Lille, on joue dans une autre dimension : plus de concurrence, plus de sports, plus de distractions.Si on vise vraiment la Pro D2 ou le Top 14 dans les 10 ans, il faudrait probablement un modèle hybride : un mécène principal et passionné qui donne le ton et sort le chéquier, complété par un collectif d'investisseurs plus petits. Cette approche semble plus réaliste à notre environnement et moins risquée : le mécène principal apporte la vision et le leadership et une partie notable du financement, tandis que les investisseurs secondaires complètent avec des montants plus modestes mais réguliers. Mais bon, c'est plus facile à dire qu'à faire, et il faudrait déjà voir si ce genre de profils existe dans la région. D'ailleurs, c'est intéressant d'observer ce qui se fait à Chambéry. Ils ont réussi à monter un projet compétitif avec un modèle de budget raisonnable, en misant sur du bon recrutement ciblé et un gros travail de formation. Leur approche semble moins dépendante des gros chèques et plus axée sur l'intelligence sportive et la détection. A voir comment ils vont évoluer cette année face à Nice, Rouen ou Narbonne.
Sur la question du staff je pense que le club fera comme tout le monde, si tu gagnes pas alors que le club est ambitieux, alors tu pars… les enjeux sont trop importants.
Ce qui, à mon sens, reflète réellement la maturité d’un club et son véritable potentiel, ce ne sont pas tant les résultats sportifs, aussi encourageants soient-ils, mais sa rentabilité.
Prenons l’exemple de clubs comme Hyères ou Blagnac récemment, ou encore Suresnes qui, après avoir rapidement joué les premiers rôles en Nationale, lutte aujourd’hui pour le maintien avec un budget de 4,5 M€… et un déficit supérieur à 2 M€.
Si Suresnes devait fonctionner uniquement sur une base économique réelle — soit un budget net de 2,5 M€ (le budget annoncé, moins le déficit) — il ne pourrait tout simplement pas se maintenir. Et sans mécène, beaucoup de clubs ne pourraient tout bonnement plus exister.
Le mécénat, tel qu’il est pratiqué aujourd’hui dans le rugby, s’apparente davantage à un financement associatif, proche du modèle amateur. Il est déconnecté de toute logique économique et constitue une perte sèche.
Un club professionnel, lui, doit fonctionner comme une entreprise de spectacle et d’image, capable d’attirer un public et des sponsors désireux d’associer leur nom au sien pour créer de la valeur — et donc générer du revenu.
Il faut bien distinguer le mécène de l’investisseur, ainsi que la manière dont l’argent est injecté ou utilisé.
Prenons Vannes : c’est un club historiquement rentable, ce qui le rend naturellement attractif pour des investisseurs. Ils ont ouvert leur capital à des acteurs locaux pour financer un centre d’entraînement — un investissement dans un actif qui renforce leur compétitivité. C’est un levier de croissance.
À l’inverse, des clubs comme le Stade Français, le MHR, le RCT ou le Racing injectent l’essentiel de leurs ressources dans la masse salariale et le recrutement de stars. C’est de la dépense, pas de l’investissement.
Le déclin du RCT s’explique notamment par un effectif composé de grands noms en fin de carrière, qu’il faut constamment remplacer. Cela nécessite des investissements massifs dans les joueurs, sans garantie de retrouver un "nouveau Wilkinson" sur le marché.
Ajoutons à cela la concurrence d'autres mécènes, l’essor du marché japonais, les contraintes liées aux JIFF, au salary cap… Résultat : l’effectif s’appauvrit.
Mourad Boudjellal a dû vendre le club, car il ne pouvait plus absorber les pertes.
Le Stade Français recherche un co-actionnaire pour combler ses déficits.
Mohed Altrad, quant à lui, projette la construction d’un stade pour générer des revenus complémentaires.
Ces clubs, en raison de leur inefficience budgétaire — induite par un mécénat mal structuré —, ne sont plus compétitifs pour recruter ou conserver leurs meilleurs éléments.
Exemple : le Racing a perdu Camille Chat, Le Garrec, Woki, mais aussi Machenaud, Gomes Sa ou encore Teddy Thomas ces dernières années.
Le MHR, de son côté, récupère des joueurs dont plus personne ne veut, parfois même impliqués dans des affaires judiciaires. Ce n’est bon ni pour l’image, ni pour les sponsors.
À l’inverse, La Rochelle, Toulouse et Bordeaux misent sur la formation, recrutent des jeunes à fort potentiel, les développent, et finissent par attirer les meilleurs. Certains joueurs acceptent même une baisse de salaire pour les rejoindre, car ces clubs offrent des garanties : titres, sélections internationales, revenus annexes via la notoriété.
Un investisseur, selon moi, n’est pas là pour combler indéfiniment un déficit structurel. Il y a forcément un moment où cela atteint ses limites.
Trouver quelqu’un prêt à injecter 1 à 2 M€ par an dans un club qui ne suscite pas un fort engouement localement, c’est illusoire.
Si Toulouse cherchait un mécène demain, aucun problème. Mais même pour des clubs historiques, c’est devenu très compliqué.
Prenons l’exemple de l’OMR : une levée de fonds a été réalisée il y a 2 ou 3 ans pour accélérer l’accession à la Nationale.
Sans cela, il aurait été très difficile d’y parvenir rapidement, surtout en misant uniquement sur la formation.
On a pu recruter, certes, mais l’argent n’a pas toujours été bien investi : beaucoup de joueurs ne sont restés qu’une ou deux saisons.
Trop de turnover, ce qui entraîne des efforts financiers répétés, comme dans les clubs cités plus haut.
Aujourd’hui, nous avons besoin de stabilité.
Les résultats restent importants pour entretenir une dynamique, mais ils doivent servir un projet structurel, qui lui, demande du temps :
Développer le réseau de partenaires : nous comptons un peu plus de 150 partenaires, quand un club comme Dax en affiche 450 pour un budget de 5,5 M€, avec en plus les droits télé et une augmentation de capital de 700 K€ cette année pour combler un déficit structurel.
Si l’objectif est la Pro D2 à court terme, il faut tripler le nombre de partenaires rapidement.
Mais la réalité, c’est que les clubs en Nationale et en Pro D2 sont souvent issus de petites villes ayant déjà atteint leur plein potentiel. Ce n’est pas notre cas : il y a une forte inertie, mais aussi une vraie marge de progression.
L’exemple de Vannes est parlant : +300 partenaires en 3 ans, quand il leur a fallu plusieurs décennies pour atteindre les 300 premiers.
Fédérer le public : le président annonce une moyenne de 3 000 spectateurs cette saison, contre 1 500 l’an passé.
Mais si l’on retire les deux opérations spéciales (qui ont attiré 10 000 spectateurs ), la moyenne sur les autres matchs tourne plutôt entre 1 700 et 1 800.
C’est une progression, certes, mais encore timide quand tu vois que les affluence en TOP 14 et prod 2 sont en forte augmentation.
https://www.lnr.fr/actualite/record-daffluence-historique-dans-les-stades-de-pro-d2-cette-saison-2025
Renforcer la formation
Capitaliser sur les compétences du staff : il faut faire émerger des coachs issus de l’équipe première — ce qui commence déjà à se faire — et les intégrer aussi aux équipes régionales.
Notre région est en retard par rapport au Sud-Ouest, et cela se ressent.
Aujourd’hui, on atteint mécaniquement un plafond. Monter devient de plus en plus difficile. Et non, on ne fera pas mieux chaque année.
Mais comme Toulouse (12e à une époque), La Rochelle, l’UBB ou Vannes, la croissance n’est pas toujours linéaire.
Ces clubs ont fait le choix du temps long.
Les stars du Stade Toulousain sont aujourd’hui les jeunes lancés à 19 ans.
Ugo Mola a été maintenu malgré les critiques : résultat, 5 Brennus et 2 Coupes d’Europe.
O’Gara a survécu à une série de 10 défaites.
Il faudra faire confiance au staff et rester solidaires.
Morgane Champagne fait un bon travail depuis plusieurs années. Penalva a apporté une vraie plus-value. Le nouvel entraîneur arrive d’un club qui jouait le haut de tableau. On peut être confiants.
Si demain, nous obtenons les mêmes résultats, mais avec davantage de joueurs formés au club, un public plus nombreux et plus de partenaires, ce sera déjà un immense pas en avant. Nous sommes clairement sur la bonne voie.
À l’inverse, un club comme Nice, qui a investi plus que beaucoup d’autres, n’a gagné que 7 matchs cette saison. Et même s’ils remontent, je doute qu’ils fassent beaucoup mieux.
Vannes, eux, reviendront plus forts. Parce que leur modèle est sain, structuré, et pensé pour durer.
Dernière modification par RuckMaster (10/07/2025 18:25:44)
Au vu des annonces de départs et de prolongations, il semble que Maselino Paulino ne fasse plus partie de l'effectif. Sauf erreur de ma part, je ne l'ai pas vu sur les photos qui ont été publiées sur la page Facebook du club. En soi, ça ne changerait pas grand chose qu'il parte. Il n'a pas été une plus value pour l'équipe. Et c'était prévisible.
L'effectif est-il figé tel qu'à ce jour? Ou peut on s'attendre à un “extra”?
Hâte que ça reprenne.
Pourtant il est encore dans le groupe et dans le stage en cours sur la côte. Je pense plus à un oubli sur la page fb ou alors il est en partance… affaire à suivre
RuckMaster a écrit :Smegg a écrit :Salut,Pour le modèle économique de l'OMR, c'est effectivement un casse-tête. Il n'y a pas de solution universelle, chaque club doit s'adapter à son environnement spécifique. chez nous c'est l'omniprésence du foot. Entre le LOSC, Valenciennes, Dunkerque , Lens pas loin, et tous les clubs amateurs qui drainent l'attention, impossible de faire du rugby le sport phare de la métropole lilloise. Ça influence forcément les possibilités de mécénat : les entreprises locales ont déjà leurs habitudes et leurs partenariats établis avec le foot. Pour un patron d'entreprise, sponsoriser un club de rugby reste plus confidentiel niveau retombées médiatiques et image. En même temps le contexte médiatique autour du rugby n'a jamais été aussi favorable. Le modèle de Vannes marche bien pour eux, mais c'est dans un contexte très particulier où le rugby est devenu central dans l'identité de la ville. Là-bas, être partenaire du RCV, c'est du marketing local efficace. À Lille, on joue dans une autre dimension : plus de concurrence, plus de sports, plus de distractions.Si on vise vraiment la Pro D2 ou le Top 14 dans les 10 ans, il faudrait probablement un modèle hybride : un mécène principal et passionné qui donne le ton et sort le chéquier, complété par un collectif d'investisseurs plus petits. Cette approche semble plus réaliste à notre environnement et moins risquée : le mécène principal apporte la vision et le leadership et une partie notable du financement, tandis que les investisseurs secondaires complètent avec des montants plus modestes mais réguliers. Mais bon, c'est plus facile à dire qu'à faire, et il faudrait déjà voir si ce genre de profils existe dans la région. D'ailleurs, c'est intéressant d'observer ce qui se fait à Chambéry. Ils ont réussi à monter un projet compétitif avec un modèle de budget raisonnable, en misant sur du bon recrutement ciblé et un gros travail de formation. Leur approche semble moins dépendante des gros chèques et plus axée sur l'intelligence sportive et la détection. A voir comment ils vont évoluer cette année face à Nice, Rouen ou Narbonne.
Sur la question du staff je pense que le club fera comme tout le monde, si tu gagnes pas alors que le club est ambitieux, alors tu pars… les enjeux sont trop importants.
Ce qui, à mon sens, reflète réellement la maturité d’un club et son véritable potentiel, ce ne sont pas tant les résultats sportifs, aussi encourageants soient-ils, mais sa rentabilité.
Prenons l’exemple de clubs comme Hyères ou Blagnac récemment, ou encore Suresnes qui, après avoir rapidement joué les premiers rôles en Nationale, lutte aujourd’hui pour le maintien avec un budget de 4,5 M€… et un déficit supérieur à 2 M€.Si Suresnes devait fonctionner uniquement sur une base économique réelle — soit un budget net de 2,5 M€ (le budget annoncé, moins le déficit) — il ne pourrait tout simplement pas se maintenir. Et sans mécène, beaucoup de clubs ne pourraient tout bonnement plus exister.
Le mécénat, tel qu’il est pratiqué aujourd’hui dans le rugby, s’apparente davantage à un financement associatif, proche du modèle amateur. Il est déconnecté de toute logique économique et constitue une perte sèche.
Un club professionnel, lui, doit fonctionner comme une entreprise de spectacle et d’image, capable d’attirer un public et des sponsors désireux d’associer leur nom au sien pour créer de la valeur — et donc générer du revenu.Il faut bien distinguer le mécène de l’investisseur, ainsi que la manière dont l’argent est injecté ou utilisé.
Prenons Vannes : c’est un club historiquement rentable, ce qui le rend naturellement attractif pour des investisseurs. Ils ont ouvert leur capital à des acteurs locaux pour financer un centre d’entraînement — un investissement dans un actif qui renforce leur compétitivité. C’est un levier de croissance.
À l’inverse, des clubs comme le Stade Français, le MHR, le RCT ou le Racing injectent l’essentiel de leurs ressources dans la masse salariale et le recrutement de stars. C’est de la dépense, pas de l’investissement.
Le déclin du RCT s’explique notamment par un effectif composé de grands noms en fin de carrière, qu’il faut constamment remplacer. Cela nécessite des investissements massifs dans les joueurs, sans garantie de retrouver un "nouveau Wilkinson" sur le marché.Ajoutons à cela la concurrence d'autres mécènes, l’essor du marché japonais, les contraintes liées aux JIFF, au salary cap… Résultat : l’effectif s’appauvrit.
Mourad Boudjellal a dû vendre le club, car il ne pouvait plus absorber les pertes.
Le Stade Français recherche un co-actionnaire pour combler ses déficits.
Mohed Altrad, quant à lui, projette la construction d’un stade pour générer des revenus complémentaires.Ces clubs, en raison de leur inefficience budgétaire — induite par un mécénat mal structuré —, ne sont plus compétitifs pour recruter ou conserver leurs meilleurs éléments.
Exemple : le Racing a perdu Camille Chat, Le Garrec, Woki, mais aussi Machenaud, Gomes Sa ou encore Teddy Thomas ces dernières années.
Le MHR, de son côté, récupère des joueurs dont plus personne ne veut, parfois même impliqués dans des affaires judiciaires. Ce n’est bon ni pour l’image, ni pour les sponsors.À l’inverse, La Rochelle, Toulouse et Bordeaux misent sur la formation, recrutent des jeunes à fort potentiel, les développent, et finissent par attirer les meilleurs. Certains joueurs acceptent même une baisse de salaire pour les rejoindre, car ces clubs offrent des garanties : titres, sélections internationales, revenus annexes via la notoriété.
Un investisseur, selon moi, n’est pas là pour combler indéfiniment un déficit structurel. Il y a forcément un moment où cela atteint ses limites.
Trouver quelqu’un prêt à injecter 1 à 2 M€ par an dans un club qui ne suscite pas un fort engouement localement, c’est illusoire.
Si Toulouse cherchait un mécène demain, aucun problème. Mais même pour des clubs historiques, c’est devenu très compliqué.Prenons l’exemple de l’OMR : une levée de fonds a été réalisée il y a 2 ou 3 ans pour accélérer l’accession à la Nationale.
Sans cela, il aurait été très difficile d’y parvenir rapidement, surtout en misant uniquement sur la formation.
On a pu recruter, certes, mais l’argent n’a pas toujours été bien investi : beaucoup de joueurs ne sont restés qu’une ou deux saisons.
Trop de turnover, ce qui entraîne des efforts financiers répétés, comme dans les clubs cités plus haut.Aujourd’hui, nous avons besoin de stabilité.
Les résultats restent importants pour entretenir une dynamique, mais ils doivent servir un projet structurel, qui lui, demande du temps :
Développer le réseau de partenaires : nous comptons un peu plus de 150 partenaires, quand un club comme Dax en affiche 450 pour un budget de 5,5 M€, avec en plus les droits télé et une augmentation de capital de 700 K€ cette année pour combler un déficit structurel.
Si l’objectif est la Pro D2 à court terme, il faut tripler le nombre de partenaires rapidement.
Mais la réalité, c’est que les clubs en Nationale et en Pro D2 sont souvent issus de petites villes ayant déjà atteint leur plein potentiel. Ce n’est pas notre cas : il y a une forte inertie, mais aussi une vraie marge de progression.
L’exemple de Vannes est parlant : +300 partenaires en 3 ans, quand il leur a fallu plusieurs décennies pour atteindre les 300 premiers.Fédérer le public : le président annonce une moyenne de 3 000 spectateurs cette saison, contre 1 500 l’an passé.
Mais si l’on retire les deux opérations spéciales (qui ont attiré 10 000 spectateurs ), la moyenne sur les autres matchs tourne plutôt entre 1 700 et 1 800.
C’est une progression, certes, mais encore timide quand tu vois que les affluence en TOP 14 et prod 2 sont en forte augmentation.
https://www.lnr.fr/actualite/record-daffluence-historique-dans-les-stades-de-pro-d2-cette-saison-2025Renforcer la formation
Capitaliser sur les compétences du staff : il faut faire émerger des coachs issus de l’équipe première — ce qui commence déjà à se faire — et les intégrer aussi aux équipes régionales.
Notre région est en retard par rapport au Sud-Ouest, et cela se ressent.Aujourd’hui, on atteint mécaniquement un plafond. Monter devient de plus en plus difficile. Et non, on ne fera pas mieux chaque année.
Mais comme Toulouse (12e à une époque), La Rochelle, l’UBB ou Vannes, la croissance n’est pas toujours linéaire.
Ces clubs ont fait le choix du temps long.
Les stars du Stade Toulousain sont aujourd’hui les jeunes lancés à 19 ans.
Ugo Mola a été maintenu malgré les critiques : résultat, 5 Brennus et 2 Coupes d’Europe.
O’Gara a survécu à une série de 10 défaites.Il faudra faire confiance au staff et rester solidaires.
Morgane Champagne fait un bon travail depuis plusieurs années. Penalva a apporté une vraie plus-value. Le nouvel entraîneur arrive d’un club qui jouait le haut de tableau. On peut être confiants.Si demain, nous obtenons les mêmes résultats, mais avec davantage de joueurs formés au club, un public plus nombreux et plus de partenaires, ce sera déjà un immense pas en avant. Nous sommes clairement sur la bonne voie.
À l’inverse, un club comme Nice, qui a investi plus que beaucoup d’autres, n’a gagné que 7 matchs cette saison. Et même s’ils remontent, je doute qu’ils fassent beaucoup mieux.
Vannes, eux, reviendront plus forts. Parce que leur modèle est sain, structuré, et pensé pour durer.
Sans critique aucune, sur quelle base peux-tu dire que Pénalva à apporté une vraie plus-value? Il est vrai qu’il a la carrure d’un manager (on l’a vu avec feu RHCC) mais je voulais savoir si ce sont les méthodes d’entraînement ou autre qui te permettent de confirmer le propos.
Par ailleurs, sur un tout autre sujet, je trouve, à mon sens que la communication du club est vraiment du niveau federale. Quand on regarde Bourk avec leur inside et la vidéo de la vie du groupe, quand on regarde Suresnes qui propose des bons formats vidéos et quand on voit aussi des clubs comme le Stade Langonnais ou Orléans voire même le XV du Corsaire, on peut se dire qu’on a besoin d’un peu plus de piquant pour attirer du monde et des partenaires.
Je suis assez d'accord avec toi, Charcot, sur le sujet de la communication. C’est d’ailleurs un peu dommage, surtout quand on considère – si je ne me trompe pas – que le club compte parmi ses partenaires des agences de communication… les quelques petites vidéos réalisées pour la promotion du club sont vraiment sympas. J'aime bien aussi ce que font par exemple d'autres clubs en mettant en scène des joueurs dans des pubs de partenaires (vu lors des retransmissions de match…).
Cela dit, pour suivre pas mal d’équipes de Nationale sur les réseaux, il faut reconnaître que la com’ de Marcq reste globalement dans les standards de la division, avec assez peu de contenus vidéos
Dernière modification par Smegg (21/07/2025 14:25:09)
La comm', c'est le nerf de la guerre quand tu veux rayonner. Indispensable pour attirer les regards, spectateurs comme partenaires. Et les partenaires ne viennent que si leur implication au sein du club leur donné de la visibilité… par la comm'. C'est un cercle vertueux. Nous sommes dans une ère de comm'. C'est beaucoup de taf mais incontournable pour exister. C'est vrai qu'on pourrait attendre mieux à mon sens. Mais c'est un boulot à plein temps si tu veux produire et publier quasiment chaque jour.
Charcot a écrit :RuckMaster a écrit :Smegg a écrit :Salut,Pour le modèle économique de l'OMR, c'est effectivement un casse-tête. Il n'y a pas de solution universelle, chaque club doit s'adapter à son environnement spécifique. chez nous c'est l'omniprésence du foot. Entre le LOSC, Valenciennes, Dunkerque , Lens pas loin, et tous les clubs amateurs qui drainent l'attention, impossible de faire du rugby le sport phare de la métropole lilloise. Ça influence forcément les possibilités de mécénat : les entreprises locales ont déjà leurs habitudes et leurs partenariats établis avec le foot. Pour un patron d'entreprise, sponsoriser un club de rugby reste plus confidentiel niveau retombées médiatiques et image. En même temps le contexte médiatique autour du rugby n'a jamais été aussi favorable. Le modèle de Vannes marche bien pour eux, mais c'est dans un contexte très particulier où le rugby est devenu central dans l'identité de la ville. Là-bas, être partenaire du RCV, c'est du marketing local efficace. À Lille, on joue dans une autre dimension : plus de concurrence, plus de sports, plus de distractions.Si on vise vraiment la Pro D2 ou le Top 14 dans les 10 ans, il faudrait probablement un modèle hybride : un mécène principal et passionné qui donne le ton et sort le chéquier, complété par un collectif d'investisseurs plus petits. Cette approche semble plus réaliste à notre environnement et moins risquée : le mécène principal apporte la vision et le leadership et une partie notable du financement, tandis que les investisseurs secondaires complètent avec des montants plus modestes mais réguliers. Mais bon, c'est plus facile à dire qu'à faire, et il faudrait déjà voir si ce genre de profils existe dans la région. D'ailleurs, c'est intéressant d'observer ce qui se fait à Chambéry. Ils ont réussi à monter un projet compétitif avec un modèle de budget raisonnable, en misant sur du bon recrutement ciblé et un gros travail de formation. Leur approche semble moins dépendante des gros chèques et plus axée sur l'intelligence sportive et la détection. A voir comment ils vont évoluer cette année face à Nice, Rouen ou Narbonne.
Sur la question du staff je pense que le club fera comme tout le monde, si tu gagnes pas alors que le club est ambitieux, alors tu pars… les enjeux sont trop importants.
Ce qui, à mon sens, reflète réellement la maturité d’un club et son véritable potentiel, ce ne sont pas tant les résultats sportifs, aussi encourageants soient-ils, mais sa rentabilité.
Prenons l’exemple de clubs comme Hyères ou Blagnac récemment, ou encore Suresnes qui, après avoir rapidement joué les premiers rôles en Nationale, lutte aujourd’hui pour le maintien avec un budget de 4,5 M€… et un déficit supérieur à 2 M€.Si Suresnes devait fonctionner uniquement sur une base économique réelle — soit un budget net de 2,5 M€ (le budget annoncé, moins le déficit) — il ne pourrait tout simplement pas se maintenir. Et sans mécène, beaucoup de clubs ne pourraient tout bonnement plus exister.
Le mécénat, tel qu’il est pratiqué aujourd’hui dans le rugby, s’apparente davantage à un financement associatif, proche du modèle amateur. Il est déconnecté de toute logique économique et constitue une perte sèche.
Un club professionnel, lui, doit fonctionner comme une entreprise de spectacle et d’image, capable d’attirer un public et des sponsors désireux d’associer leur nom au sien pour créer de la valeur — et donc générer du revenu.Il faut bien distinguer le mécène de l’investisseur, ainsi que la manière dont l’argent est injecté ou utilisé.
Prenons Vannes : c’est un club historiquement rentable, ce qui le rend naturellement attractif pour des investisseurs. Ils ont ouvert leur capital à des acteurs locaux pour financer un centre d’entraînement — un investissement dans un actif qui renforce leur compétitivité. C’est un levier de croissance.
À l’inverse, des clubs comme le Stade Français, le MHR, le RCT ou le Racing injectent l’essentiel de leurs ressources dans la masse salariale et le recrutement de stars. C’est de la dépense, pas de l’investissement.
Le déclin du RCT s’explique notamment par un effectif composé de grands noms en fin de carrière, qu’il faut constamment remplacer. Cela nécessite des investissements massifs dans les joueurs, sans garantie de retrouver un "nouveau Wilkinson" sur le marché.Ajoutons à cela la concurrence d'autres mécènes, l’essor du marché japonais, les contraintes liées aux JIFF, au salary cap… Résultat : l’effectif s’appauvrit.
Mourad Boudjellal a dû vendre le club, car il ne pouvait plus absorber les pertes.
Le Stade Français recherche un co-actionnaire pour combler ses déficits.
Mohed Altrad, quant à lui, projette la construction d’un stade pour générer des revenus complémentaires.Ces clubs, en raison de leur inefficience budgétaire — induite par un mécénat mal structuré —, ne sont plus compétitifs pour recruter ou conserver leurs meilleurs éléments.
Exemple : le Racing a perdu Camille Chat, Le Garrec, Woki, mais aussi Machenaud, Gomes Sa ou encore Teddy Thomas ces dernières années.
Le MHR, de son côté, récupère des joueurs dont plus personne ne veut, parfois même impliqués dans des affaires judiciaires. Ce n’est bon ni pour l’image, ni pour les sponsors.À l’inverse, La Rochelle, Toulouse et Bordeaux misent sur la formation, recrutent des jeunes à fort potentiel, les développent, et finissent par attirer les meilleurs. Certains joueurs acceptent même une baisse de salaire pour les rejoindre, car ces clubs offrent des garanties : titres, sélections internationales, revenus annexes via la notoriété.
Un investisseur, selon moi, n’est pas là pour combler indéfiniment un déficit structurel. Il y a forcément un moment où cela atteint ses limites.
Trouver quelqu’un prêt à injecter 1 à 2 M€ par an dans un club qui ne suscite pas un fort engouement localement, c’est illusoire.
Si Toulouse cherchait un mécène demain, aucun problème. Mais même pour des clubs historiques, c’est devenu très compliqué.Prenons l’exemple de l’OMR : une levée de fonds a été réalisée il y a 2 ou 3 ans pour accélérer l’accession à la Nationale.
Sans cela, il aurait été très difficile d’y parvenir rapidement, surtout en misant uniquement sur la formation.
On a pu recruter, certes, mais l’argent n’a pas toujours été bien investi : beaucoup de joueurs ne sont restés qu’une ou deux saisons.
Trop de turnover, ce qui entraîne des efforts financiers répétés, comme dans les clubs cités plus haut.Aujourd’hui, nous avons besoin de stabilité.
Les résultats restent importants pour entretenir une dynamique, mais ils doivent servir un projet structurel, qui lui, demande du temps :
Développer le réseau de partenaires : nous comptons un peu plus de 150 partenaires, quand un club comme Dax en affiche 450 pour un budget de 5,5 M€, avec en plus les droits télé et une augmentation de capital de 700 K€ cette année pour combler un déficit structurel.
Si l’objectif est la Pro D2 à court terme, il faut tripler le nombre de partenaires rapidement.
Mais la réalité, c’est que les clubs en Nationale et en Pro D2 sont souvent issus de petites villes ayant déjà atteint leur plein potentiel. Ce n’est pas notre cas : il y a une forte inertie, mais aussi une vraie marge de progression.
L’exemple de Vannes est parlant : +300 partenaires en 3 ans, quand il leur a fallu plusieurs décennies pour atteindre les 300 premiers.Fédérer le public : le président annonce une moyenne de 3 000 spectateurs cette saison, contre 1 500 l’an passé.
Mais si l’on retire les deux opérations spéciales (qui ont attiré 10 000 spectateurs ), la moyenne sur les autres matchs tourne plutôt entre 1 700 et 1 800.
C’est une progression, certes, mais encore timide quand tu vois que les affluence en TOP 14 et prod 2 sont en forte augmentation.
https://www.lnr.fr/actualite/record-daffluence-historique-dans-les-stades-de-pro-d2-cette-saison-2025Renforcer la formation
Capitaliser sur les compétences du staff : il faut faire émerger des coachs issus de l’équipe première — ce qui commence déjà à se faire — et les intégrer aussi aux équipes régionales.
Notre région est en retard par rapport au Sud-Ouest, et cela se ressent.Aujourd’hui, on atteint mécaniquement un plafond. Monter devient de plus en plus difficile. Et non, on ne fera pas mieux chaque année.
Mais comme Toulouse (12e à une époque), La Rochelle, l’UBB ou Vannes, la croissance n’est pas toujours linéaire.
Ces clubs ont fait le choix du temps long.
Les stars du Stade Toulousain sont aujourd’hui les jeunes lancés à 19 ans.
Ugo Mola a été maintenu malgré les critiques : résultat, 5 Brennus et 2 Coupes d’Europe.
O’Gara a survécu à une série de 10 défaites.Il faudra faire confiance au staff et rester solidaires.
Morgane Champagne fait un bon travail depuis plusieurs années. Penalva a apporté une vraie plus-value. Le nouvel entraîneur arrive d’un club qui jouait le haut de tableau. On peut être confiants.Si demain, nous obtenons les mêmes résultats, mais avec davantage de joueurs formés au club, un public plus nombreux et plus de partenaires, ce sera déjà un immense pas en avant. Nous sommes clairement sur la bonne voie.
À l’inverse, un club comme Nice, qui a investi plus que beaucoup d’autres, n’a gagné que 7 matchs cette saison. Et même s’ils remontent, je doute qu’ils fassent beaucoup mieux.
Vannes, eux, reviendront plus forts. Parce que leur modèle est sain, structuré, et pensé pour durer.
Sans critique aucune, sur quelle base peux-tu dire que Pénalva à apporté une vraie plus-value? Il est vrai qu’il a la carrure d’un manager (on l’a vu avec feu RHCC) mais je voulais savoir si ce sont les méthodes d’entraînement ou autre qui te permettent de confirmer le propos.
Par ailleurs, sur un tout autre sujet, je trouve, à mon sens que la communication du club est vraiment du niveau federale. Quand on regarde Bourk avec leur inside et la vidéo de la vie du groupe, quand on regarde Suresnes qui propose des bons formats vidéos et quand on voit aussi des clubs comme le Stade Langonnais ou Orléans voire même le XV du Corsaire, on peut se dire qu’on a besoin d’un peu plus de piquant pour attirer du monde et des partenaires.
C’est un constat partagé par plusieurs joueurs, notamment concernant les phases de conquête et les ballons portés, qui ont permis de marquer un bon nombre d’essais. Je crois qu’il était manager, mais surtout entraîneur principal en charge des avants.
Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi nous n’avons pas recruté plus tôt un spécialiste du jeu d’avants.
Ça n’a aucun sens de faire venir des joueurs sans avoir, en amont, un coach capable de faire progresser ceux qui sont déjà là. On aurait dû structurer le staff avant de recruter massivement. Il faut prioriser la formation et le développement des joueurs avant le recrutement.
On observe bien cette tendance dans les meilleurs clubs du Top 14 : les staffs sont en place d’abord. Ce sont des équipes techniques étoffées, avec des profils ultra spécialisés, une mutualisation des moyens entre l’équipe première et les espoirs, et une uniformisation du travail, des cadets jusqu’à l’équipe pro.
Cela porte ses fruits : au Stade Toulousain, plus de 70 % de l’effectif vient du centre de formation. Ce sont des joueurs qui restent longtemps, ce qui garantit une stabilité dans les performances et évite une inflation excessive des salaires.
Cette stratégie permet d’être à la fois très exigeant et attractif dans le recrutement. Toulouse n’a enregistré que trois arrivées, dont un retour de prêt… et ce sont trois internationaux français.
La seule question que je me pose à propos du staff, au-delà de leurs compétences, c’est celle de leur réseau.
L’arrivée de Morgane Champagne a permis de recruter Antunes, Yonkeu, Ekwah Elimby, Danton et Rigault.
Le réseau d’un entraîneur est un véritable avantage compétitif en matière de recrutement — regardez Azéma ou Mignoni — et cela donne davantage de garanties pour ne pas se tromper.
Peut-être aurions-nous pu cibler des entraîneurs issus d’environnements plus proches, comme le Racing ou le Stade Français. Quand on voit que Collazo a entraîné les avants de LMR, que Laurent Sempéré est aujourd’hui dans le staff de l’équipe de France, que Dimitri Szarzewski est libre, que Nyanga est arrivé à Rouen, ou que Rémi Bonfils est à Biarritz après avoir coaché les espoirs du Stade Français pendant plusieurs années… Ca permet d'aller chercher des joueurs qui seraient peut être allés à Massy, Suresne.
Je pense que le Club a une véritable carte à jouer sur ce point. La région parisienne dispose d’un immense vivier de talents, mais aucun club ne parvient à se stabiliser en Pro D2 derrière le Racing et le Stade Français. Les joueurs sont donc contraints de s’expatrier loin. Lille présente de nombreux atouts : une grande métropole dotée de bonnes infrastructures, située à seulement une heure de Paris.
D'ailleurs les deux club songent à un fusion.
Dernière modification par RuckMaster (21/07/2025 19:04:51)
C'était Morgan Champagne l'entraineur des avants, avant le départ de Philippe Caloni …
Smegg a écrit :C'était Morgan Champagne l'entraineur des avants, avant le départ de Philippe Caloni …
C’est difficile d’attirer un bon coach quand ton club ne joue pas à un certain niveau ou n’a pas une histoire forte. Seuls des clubs comme Carcassonne ou Narbonne peuvent faire venir des profils comme Goutta ou Jacques Delmas. Il fallait un contre-pouvoir à Philippe, car avant cela, on avait quand même l’entraîneur de Dunkerque (Fédérale 3), puis celui de l’équipe B, avec un consultant mêlée qui venait de l’autre bout de la France une fois de temps en temps. Cela laissait à Philippe les pleins pouvoirs.
Ça montre bien le retard qu’on doit combler : on n’a pas beaucoup d’entraîneurs ayant joué à un niveau correct. D’où l’intérêt de garder les joueurs qu’on recrute pour les reconvertir ensuite.
Morgan Champagne était libre, il fallait le prendre : pour son vécu, son expérience et son réseau. Je pense qu’il aurait peut-être encore plus d’impact en tant que directeur sportif, mais cela dépendra de l’évolution du club. Il vient d’un club qui, avec peu de moyens, réussit à être très compétitif grâce à une méthode de travail, de l’ingéniosité, et des process solides en matière de détection. Pour moi, ça correspond exactement aux besoins actuels du club dans sa phase de transition.
Sous Philippe Caloni, on avait clairement plus de moyens que les autres, mais on n’était pas forcément meilleurs (5e en Nationale 2). Aujourd’hui, seuls Tarbes et Langon ont un budget plus faible que nous. C’est un vrai changement de paradigme : les résultats sportifs ne sont pas forcément corrélés aux moyens.
Pour moi, les résultats = la compétitivité de ton territoire (formation + staff) × ton budget. C’est ce qui explique pourquoi Bourgoin, avec 6,3 M€ il y a deux ans, était en milieu de tableau, alors que Chambéry est premier avec 3 M€. Ces deux clubs sont géographiquement proches, mais Bourgoin, en 15 ans, a vu passer devant lui Lyon, Grenoble, Oyonnax, Valence Romans, Bourg-en-Bresse, et Chambéry, à cause d’une mauvaise gestion financière. Il a perdu son attractivité régionale.
À l’image de Chambéry, il faut rester lucide, garder du bon sens, être patient… et les résultats finiront par suivre.
Je pense sincèrement que les résultats et surtout le maintien sont au crédit du staff ! Il faut savoir d'où on vient pour savoir où on va et je pense que le travail du club parle pour lui. Pour moi et je le dis sincèrement, c'est magnifique ce maintien. La nationale c'est un peu voyage en terre inconnue, pas savoir où on va (avions nous le niveau?) et avec qui (l'équipe serait elle compétitive, les recrues au niveau….).
Vraiment le premier match a Langon n'était pas déconnant, juste un manque d'expérience et de vice nous a fait perdre ce match. Nous avons manqué par la suite d'impact et de confiance jusqu'à Carcassonne. Ce jour là nous avons vu une équipe jouer en équipe. Hormis le match cata à Suresne et à Périgueux (c'était à prévoir) tout a été bien et en nette progression.
Le staff s'est structuré et l'apport de Pénalva a amené plus d'agressivité et de force dans le jeu d'avant.
Nous n'avons pas senti de clan dans le groupe mais plutôt une bonne ambiance et une belle solidarité.
Un ajustement par petite touche cette prochaine saison est fort judicieux. Donnons de la confiance à ce groupe jeune et je suis sûr qu'ils vont encore nous épater.
L'omr est à sa place !
Le premier match à l'extérieur, contre le promu Niort, donnera sans doute le ton de la saison. C'est ce type de rencontres qu’il faut maintenant impérativement gagner si l’on veut faire mieux que l’an dernier et viser le milieu de tableau. Car on sait qu’il sera difficile de prendre des points à domicile face aux grosses écuries. Beaucoup d'équipes voudront fait un “coup” chez nous et ne viendront pas en touriste.
Le recrutement, limité et orienté vers des profils jeunes mais probablement pas titulaires dans l’immédiat, fait que l’équipe devra être opérationnelle dès la première journée.
J’aurais tout de même apprécié l’arrivée d’un joueur expérimenté, au profil Pro D2, pour accompagner la progression du groupe — surtout après le départ de Nino Maso, qui semblait être un leader.
Avez vous également des infos sur le dernier recrutement du belge en 2éme ligne? Il me semblait que le niveau du championnat belge était équivalent à notre F1 voir F2, et il semble que ce joueur ne soit pas titulaire sur les phases finales de Dendermonde… les quelques images que j'ai glané sur des bouts de match ne le mettent pas forcément en valeur, après il est jeune et sans doute avec une belle marge de progression (et accessoirement une belle hauteur qui devrait permettre quelques contre en touche
).
Nous sommes très bien pourvu en 2ème ligne. Nous avons tous les profils. Ce jeune sera dans l'apprentissage. Ce n'est pas le poste qui m'inquiète le plus. Tout le monde a pris un an d'expèrience et je pense qu'ils ont été au rendez-vous
Smegg a écrit :Le premier match à l'extérieur, contre le promu Niort, donnera sans doute le ton de la saison. C'est ce type de rencontres qu’il faut maintenant impérativement gagner si l’on veut faire mieux que l’an dernier et viser le milieu de tableau. Car on sait qu’il sera difficile de prendre des points à domicile face aux grosses écuries. Beaucoup d'équipes voudront fait un “coup” chez nous et ne viendront pas en touriste.
Le recrutement, limité et orienté vers des profils jeunes mais probablement pas titulaires dans l’immédiat, fait que l’équipe devra être opérationnelle dès la première journée.
J’aurais tout de même apprécié l’arrivée d’un joueur expérimenté, au profil Pro D2, pour accompagner la progression du groupe — surtout après le départ de Nino Maso, qui semblait être un leader.
Avez vous également des infos sur le dernier recrutement du belge en 2éme ligne? Il me semblait que le niveau du championnat belge était équivalent à notre F1 voir F2, et il semble que ce joueur ne soit pas titulaire sur les phases finales de Dendermonde… les quelques images que j'ai glané sur des bouts de match ne le mettent pas forcément en valeur, après il est jeune et sans doute avec une belle marge de progression (et accessoirement une belle hauteur qui devrait permettre quelques contre en touche
).