Quel triste match. R

Faut acheter un cerveau. On joue dans notre camps , voir depuis nos 22 , on ne gagne pas un mètre voir on prend une pénalité.  Je suis désolé mais un ouvreur à  ce niveau doit savoir jouer au pied . Le 9 est constamment en retard et il joue toujours pareil et toujours dans le même sens pour des balayages de terrain qui n'avancent pas. Le 8 a gâcher de belles occasions avec des en avants. Notre touche a été nulle ce qui n'a pas empêché de retenter des essais au lieu des 3 points.  La mêlée n'a rien dominé même en supériorité numérique.  Les ¾ font mumuse avec des passes aveugles qui finissent en avant , que c'est prétentieux.  Les entraîneurs sont amorphes pendant tout le match , faut les réveiller et qu'ils decroisent les bras. Seul point positif,  la défense et la rentrée du 9 et 10 remplaçant.  La nationale 2 nous attend et les tribunes vont se vider . 

Je n’ai pas pu assister au match, mais d’après ce que j’ai compris, nous avons manqué de maîtrise. Je comprends aussi que nous n’avons pas réussi à retrouver les ingrédients qui nous avaient permis de battre Chambéry : une bonne maîtrise du jeu, occuper le terrain, utiliser le jeu au pied lorsqu’on n’arrive pas à avancer, être solides en conquête, rigoureux en défense et réalistes dès qu’une occasion se présente.

En touche (apparemment 7 touches manqués),  j’ai vu deux contres : on met peu de mouvement et le bloc adverse peut sauter sans même chercher à suivre.

Concernant la saison, on peut dire que l’objectif est le maintien. Pour l’instant, nous n’avons pas fait une bonne affaire, mais le championnat est encore long. L’an dernier, nous avons gagné 8 matchs, dont 7 à domicile, mais nous en avons tout de même perdu 5 chez nous. Il faut rapidement se projeter vers l’avant. Ce qui ressort, c’est que le championnat est très ouvert : la base, c’est donc de gagner nos matchs à domicile, même sans produire du « beau rugby », mais en étant solides sur les fondamentaux : occupation, combat, défense, discipline, réalisme, etc.

Un point clé sera aussi d’éviter les blessures, surtout à des postes essentiels comme Dani ou au talon.

Je persiste à penser que nous avons voulu aller trop vite dans notre développement et que notre place actuelle est peut-être en Nationale 2, au vu de l’effectif et du budget. Cela ne fait que cinq ans que le club évolue à un niveau intéressant, et il y a encore dix ans nous étions en Fédérale 3. Si nous voulons être compétitifs à court terme en partant de zéro, comme Nevers (qui avait déjà plus de 5 M€ de budget en Nationale en 2016), il faudra un budget très compétitif, afin de pouvoir surpayer les joueurs pour les attirer dans un club sans histoire et situé dans une zone géographique peu excentré.

Dernière modification par RuckMaster (15/09/2025 09:13:20)

Smegg a écrit :

J’étais également présent au stade et je rejoins totalement l’avis de Phil59. L’équipe me paraît nettement moins performante que lors de la seconde partie de saison dernière. Ce n’est pas une question d’expérience, mais bien de mental, de motivation et de gestion des matchs. Et cette année, les excuses liées à « l’apprentissage » ne passent plus.

Les recrues ont sans doute du potentiel, mais force est de constater qu’elles n’apportent pas la valeur espérée – et fragilisent même le collectif. Que dire des fautes de main à répétition du numéro 8 et de son incapacité à franchir les défenses, alors que son recrutement visait précisément cet apport… Certes, les autres clubs ne se sont pas renforcés de manière spectaculaire et misent eux aussi sur leurs jeunes, mais ils disposent d’une marge de manœuvre que nous n’avons pas. Il ne faut pas oublier que nous avons passé les trois quarts de la saison dernière derniers de la poule. Et contrairement à l’an passé, il n’y a pas cette saison d’équipes “semi-pro” comme Langon ou  en difficulté comme Hyères. Ce sont bien 14 clubs affamés, avec deux promus solides qui n’ont clairement pas le profil de relégables.

À ce stade, les perspectives paraissent limitées. La seule option semble être de se battre sur chaque rencontre pour arracher des bonus défensifs et espérer un faux pas à domicile d’un concurrent, comme Bourgoin l’an passé. Peut-être aussi prendre un risque financier et recruter un ou deux jokers médicaux au profil Pro D2, capables d’apporter expérience, impact et maturité (8 et/ou 10).

J’étais le premier à croire que ça allait le faire, mais force est de constater que je me suis trompé. Oublions le milieu de tableau : place à une lutte pour le maintien. Cette défaite à domicile contre un adversaire pourtant prenable, une semaine après une déroute historique (50 points encaissés – je n’ai pas trouvé trace d’un tel naufrage depuis des années), et qui nous laisse à J4 bons derniers, est extrêmement inquiétante.

La vraie question désormais est de voir comment les joueurs vont réagir. Rien ne dit que certains ne lâcheront pas rapidement, en se projetant déjà sur la saison prochaine, surtout avec autant de fins de contrat dans l’effectif. Sportivement, rares sont les équipes capables de tenir mentalement deux saisons de suite dans la peau d’un relégable.

Alors oui, la critique est facile, et l’on pourrait dire que « c’est à la fin du bal qu’on paie les artistes ». Mais en tant que supporter présent au stade, je ne peux pas me satisfaire de cela. C’est trop important pour l’avenir du rugby dans le Nord.

Et purée… qu’est-ce que j’aimerais trouver du positif à retenir de ce match.

On arrive à la limite de notre modèle. Ce qui pouvait marcher dans un monde amateur ne marche pas dans un monde professionnel. Ça fait quelques années que c’est perceptible (depuis la montée en F1) sans qu’on en paye les conséquences.
Objectivement, la saison dernière fut une vraie performance par rapport à notre historique et à nos moyens, avec également la chance d’avoir Langon et le dépôt de bilan d’Hyères.

À l’intersaison, l’équipe ne s’est pas renforcée. Aucune des recrues, sauf Moléana, ne peut être titulaire actuellement. Dayoro est logiquement la doublure d’Otilo Kafotamaki mais il est actuellement blessé. J’espère que Romain Rigault puisse devenir titulaire au poste, mais difficile de l’évaluer pour l’instant.
Difficile de prétendre à mieux avec ce recrutement et les capacités financières du club.

Quand on voit le recrutement de Niort :

Fotu LOKOTUI (92 matchs avec Agen et Glasgow)

Arnaud FELTRIN (48 matchs de Pro D2)

Tim MENZEL (60 matchs de Pro D2)

Mathis BRUNET (7 matchs de Top 14)

Seva GALALA (163 matchs avec Brive et Montauban)

Ou Rennes :

Toma TAHIVIKI (9 matchs de Pro D2)

Kévin YAMÉOGO (40 matchs en Top 14 et Pro D2)

Louis HILLMAN-COOPER (28 matchs avec Gloucester)

Même Orléans en N2 :

Sunia VOLA (47 matchs en Pro D2)

Lucas MALBERT (15 matchs en Pro D2)

Maka POLUTÉLÉ (49 matchs en Pro D2)

Ope PELESEUMA (83 matchs en Pro D2)

Et Marcq :

Thibault MOLÉANA (34 matchs avec Blagnac)

Brandon DAYORO (4 matchs avec Suresnes)
Et le reste, c’est néant : ce sont des espoirs.

Aujourd’hui on parle du sportif, mais pour moi le problème c’est la stratégie du club au global.
Avec 2,8 M€ de budget, on est le 11ᵉ budget, sans écart significatif avec le dernier.
Il faut prendre en compte dans ce budget les déplacements plus importants, la position excentrée du club qui rend le recrutement plus difficile, le niveau de la formation qui ne permet pas d’alimenter actuellement l’équipe première…
On a terminé 5ᵉ sur 12 en National 2 avec le plus gros budget du championnat…
Alors en National, avec le 11ᵉ budget, c’est très compliqué.
On a 20 % de budget en moins par rapport à la moyenne (3,5 M€) et il nous faudrait 20 % de plus (plus de 4 M€) pour recruter et être compétitifs.

Aujourd’hui on est en National, c’est bien, mais on a mis des rustines partout. La situation financière est un mystère : quand je vois les déficits des années précédentes, je me demande comment ça peut tenir.
(cf. le bilan d’OMR Sport est public : https://www.pappers.fr/entreprise/omr-sports-908668890)

Le développement du club, pour moi, se joue sur 4 axes :

L’économie : déjà évoquée, mais le budget reste trop faible. Plus on puise dans nos fonds propres pour augmenter artificiellement le budget. C'est difficile d’attirer du public et des sponsors, voire même d’éviter de les perdre.

Le management : c’est la première année où nous avons des entraîneurs ayant évolué en professionnel. Mais, quand on compare avec Delmas, Sola, Nyanga, Casadei, Cudmore ou Glas, qui sont presque tous internationaux passés par le Top 14, cela ne pèse pas lourd. Quand je vois l'encadrement dans les catégories jeunes, le niveau des entraîneurs pose question : certains n’ont même pas joué en Fédérale 2. Aujourd’hui, le club est-il vraiment bien staffé pour former et faire progresser nos joueurs ? Le problème, c’est que nous n’avons pas de vécu et très peu d’anciens joueurs ayant évolué à un bon niveau. Il faut du temps pour créer cette dynamique, à l’instar de Toulouse, de La Rochelle (Dulin-Sazy-Atonio) ou de Bordeaux (Poux, Dubié), afin de convertir nos joueurs actuels en entraîneurs. C'est des enjeux d'entreprise et de rétention.

La formation : inexistante ou presque. On lance actuellement quelques joueurs mais ils sont pas encore au niveau.

L’identité et l’héritage culturel : il n’y a que 5 joueurs qui comptent plus de 5 ans au club, et de moins en moins de joueurs locaux. Il faut que nous conservions nos joueurs, même si cela implique de revoir nos ambitions à la baisse pour créer une identité au club.

On verra cette saison, mais cela s’annonce très compliqué. 
Même en cas de maintien, l’objectif restera encore le maintien, car l’administratif du club ne suit pas le développement sportif pour l’instant (c’est souvent le cas, d’où les nombreux dépôts de bilan), que ce soit sur la partie commerciale, la communication, la formation, etc. Une ou deux saisons en N2 permettraient de poser des bases solides et de revenir en National avec d’autres ambitions.

Beaucoup de clubs ont connu une descente avant de revenir plus forts : Lyon, La Rochelle, Angoulême, etc. Construire un club professionnel prend du temps. Je vois, au maximum, un à deux joueurs de l’équipe actuelle pouvant, à terme, évoluer en Pro D2. À moins de disposer de 7 M€ de budget et de changer 100 % de l’effectif, il semble utopique d’espérer monter rapidement. On le constate d’ailleurs avec Nice, qui n’est pas intouchable.
Arrivé dans le monde professionnel, le temps est un facteur essentiel. Montauban a mis 15 ans pour remonter en Top 14 et 4 ans pour passer de la Fédérale 1 à la Pro D2, avec un vécu du Top 14. Le LOU, en 2002, était en Fédérale 1. Bordeaux a mis 16 ans après la fusion pour gagner un titre…

Je comprends l’impatience, mais c’est normal.

 

Dernière modification par RuckMaster (16/09/2025 15:05:54)

Phil59 a écrit :

Mauvaise nouvelle……. Dax vient de gagner son 1er match 

Eh alors, quel rapport avec l' OMR et le championnat de nationale??????

JauneNoir a écrit :

Phil59 a écrit :

Mauvaise nouvelle……. Dax vient de gagner son 1er match 

Eh alors, quel rapport avec l' OMR et le championnat de nationale??????

je deteste dax depuis qu'ils étaient présents pour enfoncer le LMR lrs de l'accession en prod2

ce club ,c'est de la saloperie. 

Aquae Tarbellicae a écrit :

Je viens de comprendre ! C’est donc le trésorier de l’usdax qui avait monté le budget du LMR à l’époque…

un peu de mesure et de respect pour ce club historique et contrairement à ce que vous pouvez laisser penser n’a jamais tricher , ce qui lui a valu une traversée du désert sportif. 

Il n'a pas triché,  il a juste été pistonné au détriment du lmr. 

Aquae Tarbellicae a écrit :

Je viens de comprendre ! C’est donc le trésorier de l’usdax qui avait monté le budget du LMR à l’époque…

un peu de mesure et de respect pour ce club historique et contrairement à ce que vous pouvez laisser penser n’a jamais tricher , ce qui lui a valu une traversée du désert sportif. 

“ Elles ne jugent que des chiffres, des chiffres et des chiffres. Il faudra qu’elles se rendent compte du boulot que l’on fait. Les présidents, on en a marre de cette pression infernale qu’il y a sur nos épaules. Il faudrait qu’il y ait une remise en cause de ce système”

Parole de dacquois en 2025 lors de la sanction .

Donc quand c'est contre les autres il faut une extrême sévérité,  mais quand c'est contre eux même,  il faut être très indulgent et regarder le travail plutôt que les chiffres. Mdr