CL68 a écrit :

Il est un point qui n'a pas encore été expliqué à l'auteur du post. La boue.

Chez beaucoup d'animaux la pratique du roulée dans la boue est à la fois une manière de se débarasser des insectes et garnitures non désirées, une façon de se rafraîchir et de se sentir mieux. Il en va de même au ruby dont (et ce n'est pas le fruit du hazard) une grande partie de la saison se déroule par temps humide, sur terrain plus ou moins boueux. Les joueurs s'y roulent avec délectation, et ce faisant éliminent une partie des fluides incriminés par l'auteur du post tout en s'imprégant de quelques dixième de millimètres de cette matière boueuse, qui tel le limon aux abords des fleuves recouvre pour le protéger le corps endolori de l'avant jeté à terre. Bien sûr lorsque l'épaisseur de ce limon vient à dépasser les bornes et à durcir plus que de raison le poids accumulé de ce surplus engrangé au détriment du club recevant colle au sol le malheureux qui ne peut alors se relever. (Certaines équipes ont d'ailleurs songé à facturer les millimètres de terrain volé ainsi par des visiteurs parfois incorrects).

Certes les études universitaires sur la protection opérée par la boue contre les odeurs n'ont pas encore été publiées. Mais cela sera sûement effectif avant la fin du 21nième siècle.(voire le 22ième)

Ajoutons aussi que lorsque le beau temps revient la boueusité manquante peut utilement être remplacée à l'initiative de mécréants publicistes par des colorants douteux déversés avec ostentation et sans goût aucun, qui pour des saucisses, qui pour son banquier, qui pour une assurance. C'est alors cette peinture douteuse qui vient remplacer la boue du rugbyman. La protection contre les insectes et les odeurs est cependant moins efficace.

 

Très juste et pointue analyse in situ
C'est au travers (pas Laurent, même s'il est partie prenante) de ce prisme qu'un jour prochain Jacky L. sera jugé et écartelé en Place de Grève pour avoir osé construire son Arena !

Dernière modification par Oim (22/06/2021 03:15:01)